dimanche, décembre 20, 2009

suite du minimalize

S4 : 3h02 (3HT-2cap)
S5 : 2h04 (3cap - 2HT)
S6 : 2h13 (2cap - 2HT)

Toujours pas d'idée concrète sur le résultat. Les puissances en vélo sont appréciables (un test 20' à 262Watts de moyennes, des séries de 8x1/1 à des puissances qui progressent doucement) et en cap des allures "normales" pour moi sur répétitions de 900m... bref... à suivre sur des séances plus longues ensuite à partir de début janvier (1 séance longue par semaine)

dimanche, novembre 29, 2009

minimalize "on"

Entre 2 petits soucis de santé sans gravité (grippe puis 2 passages aux urgences la nuit), je mets en place l'entraînement "minimalize" après "l'orangina" (light) de l'année dernière.
Pour les 3 dernières semaines cela a donné :
S1 : 2h pour 4 séances (1h natation, 2x20' cap et 20'HT)
S2 : 1h41 pour 4 séances (20 et 33' en cap, 21 et 27' en HT)
S3 : 2h44 pour 5 séances (1h natation, 21' cap, 24' HT, un enchainement 30'cap*29'HT)


Pour le moment, pas de repères possible, il faudrait participer à un petit 10kms pour cela par exemple...

samedi, novembre 14, 2009

on continue à tester...

La reprise se fait en douceur. L'objectif trail de paris est dans quelques mois et la préparation spécifique ne commencera que 6 à 8 semaines auparavant.
En attendant, les contraintes familiales et boulot étant ce qu'elles sont je tente de monter (ou baisser) d'un cran dans les durées d'entrainement.
L'année passée les entraînements étaient réduits à des séances de 40 à 50' très ciblées dans les 3 sports, en dehors de quelques séances "choc".
Pour cette année, je baisse encore d'un cran. Les séances régulières de cap et HT feront entre 20 et 30' maxi. Une fois par semaine j'ajouterai une séance "longue" en cap, en HT ou en vélo selon les opportunités.
Au niveau du contenu, le travail sera accès sur du travail à différntes allures spécifiques ou quelques répétitions de PMA/VMA courte.
J'ajouterai un peu de renforcement musculaire par des exercices simples le soir en famille ;-).

Je verrai si cela suffit pour conserver les aptitudes. J'ai conscience que si le résultat est positif, il sera principalement du au fait que je suis parti d'un volume très élevé que j'ai réduit petit à petit tout en conservant une grande régularité dans l'entrainement et une spécificité dans le contenu des séances.

vendredi, novembre 06, 2009

Intersaison...

Après 10 jours de coupure totale, je m'offre une petite grippe (laquelle?) pour bien commencer la reprise. Cela devait me permettre :
- de perdre du poids (je me nourris exclusivement au doliprane et au sterimar)
- de surcompenser (je ne dors pas, douleur au dos et aux jambes trop forte)
- de chauffer la maison (record personnel à 40.1°C)

Rien de tel qu'une petite grippe pour repartir du bon pied!

vendredi, octobre 30, 2009

Objectifs 2009/2010

Eh oui déjà!
Voici donc les principaux objectifs de l'année à venir, l'essentiel étant de ne pas se refroidir, ceux-ci ont vite été fixés au retour des templiers :

1) 21/03 : sous la pression de mon ami XD, inscription à l'ecotrail de paris (80kms) pour enfin le finir celui-là! La préparation sera difficile car j'ai de grosses contraintes professionnelles jusqu'à la mi mars.
2) fin mai : MD de Vendôme, encore et toujours... tout prêt de la maison, il serait dommage de s'en priver! Objectif : faire aussi bien qu'en 2009.
3) 11/07..... Altriman! Toujours cool, avec certainement un matériel très très "spécifique"... à suivre. Objectif : idem que 2009.
4)... on verra....

Maintenant, place aux soins (les cloques sont toujours là, le genou ne pose pas de pb, le rendez vous chez le podologue est pris), à la perte de poids (est ce possible?), à la famille et aux amis. Le boulot, pas la peine d'en parler, il s'impose de lui-même...

lundi, octobre 26, 2009

Endurance trail, le CR (des 87 premiers kms)

A lire ici sur le forum du TTT (prononcer TiTiTi), que je vous invite à rejoindre au plus vite si vous aimez le trail, les voyages en 4X4 Volvo, que vos principes sur trail se résument à "manger c'est tricher, boire c'est tricher", que vous ne raisonnez pas en nombre de ravito mais en nombre de pause pipi, que vous aimez la bonne ambiance, que vous adorez discuter des études américaines de l'impact sur la performance d'un bain d'eau glacé après 40kms à fond en descente, bref, que vous ne vous prenez pas au sérieux mais adorez le "long"(*)

(*) toute ressemblance avec des personnes existantes étant pur hasard

jeudi, octobre 15, 2009

résumé de prépa

Voici le résumé des 10 semaines de prépa pour l'ultra des templiers.
Le principe a été de cumuler les séances sur la fin de semaine, avec une progression de la charge au fur et à mesure (J)-V-S-D pour arriver à la séance longue du dimanche en préfatigue.
Les séances de HT permettait de mettre le travail à haute intensité sans trop martyriser les articulations, parfois en préparation d'un enchaînement d'une séance cap.
Les séances au dessus de 2h30 se sont faites en "rando trail".
Toutes les séances à plus de 1h45 ont été réalisées avec matériel sur le dos.
Ci-dessous le résumé volume/nombre de séances total/dont nombre de séances HT/séance la plus longue.

S : prévu 40' souple avec quelques lignes droites
S-1 : prévu 3H-3s-1HT-1h10
S-2 :4h42-4s-1HT-2h
S-3 : 7h03-4s-1HT-3h49
S-4 : 7h07-5s-2HT-3h13
S-5 : 5h44-4s-2HT-2h44
S-6 : 4h19-4s-2HT-1h46 (+tri sprint de joué)
S-7 : 5h39-4s-2HT-2h31
S-8 : 5h08-5s-2HT-2h15 (trail de la houze)
S-9 : 5h28-6s-2HT-1h31
S-10 : 4H-5s-2HT-1h

lundi, octobre 12, 2009

J - pas beaucoup

Dans 11 jours je serai peut être en train de courir/marcher/clodiquer/ramper quelquepart dans la montagne, enfin c'est tout ce que j'espère et souhaite.

La préparation (courte et faible en volume, c'est devenu une habitude) se termine. Elle est loin d'être idéale, correcte ou même simplement suffisante, pour être honnête. De toute façon, je n'ai aucune idée réelle de ce qui est idéal, correct ou suffisant cette fois...
Cela étant, j'ai fait mon possible, en trouvant un équilibre satisfaisant avec vie familiale et vie professionnelle, ce qui est bien l'essentiel.
Il me reste à préparer la "check list", ne rien oublier, et partager ce bon (et long) moment en compagnie des membres du team-trail-touraine pour cette première épreuve majeure de l'association.

Les objectifs, parce qu'il faut quand même s'en fixer, et dans l'ordre :
1) Ne pas me blesser
2) Ne pas me faire éliminer par les barrières horaires (serrées) avant le 80ème
3) Etre finisher dans les temps... ce qui, j'en conviens, ne sera pas une mince affaire.

Mais pour être objectif (est ce possible???!!!) lorsque je me suis inscrit à cet ultra le lendemain de mon abandon au trail de paris, l'idée était de retrouver l'angoisse des épreuves dont la gestion m'est inconnue et dont la distance m'effraie... pour les aborder avec humilité et prudence et sans l'idée de la place ou du chrono.
J'ai pu regoûter à ces sensations lors de l'altriman et j'y ai retrouvé ce que je cherchais et ce qui me passionne.

Il reste à savourer chaque kilomètre passé comme une occasion de se (re)découvrir.

A bientôt

dimanche, octobre 04, 2009

Bilan saison 2008-2009

Mon bilan annuel se faisant du 1er octobre au 31 septembre, l'heure des comptes est arrivée, même si dans l'absolu les templiers sont un objectif 2009, bref, on ne va pas couper les gatosports en 4, et respectons la tradition.

Au final, courses incluses, on obtient :
TOTAL : 263h
Natation : 37h (sisi je suis triathlète)
Vélo : 115h30
Cap : 110h30

Le volume cap relativement élevé pour moi s'explique par les prépas conjuguées de l'ecotrail de paris et des templiers.

Lorsque j'aurai un peu plus de temps, je réaliserai une analyse un peu plus précise, mais en attendant, voici le comparatif 2005/2006/2007/2008 :
2005 :490h10/ 81h50/264h30/143h50
2006 : 513h20/67h20/342h40/103h20
2007 : 373h15/56h30/218h/98h45
2008 : 328h30/59h20/182h30/86h40 (blessure pied pendant 8 mois)
2009 : 263h/37h/115h30/110h30 (un pied toujours blessé durant 3mois)

samedi, septembre 26, 2009

Moins de 4 semaines...

Avant de prendre le départ de l'ultra des templiers... sauf évènement imprévu (blessure, pandémie, etc...).
La préparation est light mais me permet d'être en forme pour ma vie sociale et professionnelle, ce qui est devenu une (bonne) habitude cette année.
En général, les semaines se basent sur :
- 2 séances de HT orientées sur de travail "qualitatif" axé sur le développement de la VO2 et de sa capacité de soutien. L'intérêt du HT étant de ne pas avoir un impact articulaire trop important sur ce type de séance.
- 3 séances à pied dont 1 courte avec enchaîment d'une côte dure et technique de 2', 1 un peu plus longue allure "trail rapide", et une longue avec matériel sur le dos en apprenant à marcher dans les côtes.

Si possible, dans ces séances, une conjugue HT+enchaînement cap, ce qui permet d'effectuer une séance plus sollicitante au niveau énergétique et musculaire sans le traumatisme articulaire d'une sortie longue à pied.

lundi, septembre 14, 2009

Sprint de joué, le CR

Bon, je vais essayer de ne pas faire un CR plus long que la course elle-même... inutile de détailler chaque cailloux pointu au départ de la natation tel le fakir dans tintin au congo (pas certain que ce soit celui-là?), chaque "high kick" des brasseurs évité façon "karaté kid", chaque moucheron avalé, chaque foulée aérienne,... ok ok ok....

Alors, nous nous retrouvâmes à beaucoup dans le parc vélo de ce 20ème triathlon de joué les tours avec un parcours tout neuf consistant en une inversion des parcours vélo et cap précédent. Ce qui suscita chez moi quelques inquiétude quant à la négociation d'un virage à 90° bosselé après une descente à 12% parmi 270 autres furieux sur cette boucle de 6kms à effectuer 3 fois à vélo...
Bref, soleil, vent, et direction l'aire de départ natation. J'ai relevé le bas de ma combi pour éviter que mes mollets de traileurs n'explosent sous la pression et j'ai les cuissots bien serrés... je me dis que le triathlète moyen doit être taillé comme mon cousin (coucou!) pour être bien dans une telle combi... (idem pour la trifonction...)
Vu mon entraînement de folie en natation, je me mets en 5ème et dernière ligne, dans 30cm d'eau en attendant le top départ. AAAA YYYY EESSSTTTTT!!!!! gasp, ouille! aie! bobo! mmaaiisss hhheeeuuuu! kiki a mis des cailloux pointus partout!!!!! Donc première erreur stratégique... j'aurais mieux fait de me mettre là où il y avait de l'eau. 20s plus tard je rampe dans 50cm d'eau puis me heurte à mon premier brasseur. Bon, okkkkkkkkkay, je dérive sur la gauche et j'envoi la roue à aube durant.... 50m... pis là je commence à tétaniser sévère des bras... bon, on se calme, on boit un peu de vase, on respire un peu de lentilles d'eau, on évite les phoques et on essaie de maintenir le rythme. Au bout de 400m d'agonie j'aperçois plein de monde devant mais aussi derrière. L'honneur est sauf, y'a qu'à gérer.
Je sors de l'eau prudemment (pas que les mollets me fassent une crise d'apoplexie digne d'une nénette de fac qui tente de rechausser son jean méga slim de quand elle avait 12 ans) et me dirige vers mon fidèle destrier en m'extirpant à moitié de ma combi.
J'enlève le bas, je garde la trifonction, je chausse le casque, mets le dossard et me dirige d'un pas alerte (AAALLLEEEERRTTEEE!!!!!) vers la sortie.
Saut de ballerine sur mon felt, lançage de la machine, enfilage de la chaussure gauche (la gauche, toujours la gauche, toujours...) pis de la droite, pour les scratchs on verra dans 500m.
Ca avance bien sans plus. Parcours venté, avec plein de virages, des côtes, des descentes. Je m'aperçois que grosso modo je reste avec 2 autres gars à remonter des places durant les 3 tours. Je ne suis pas vraiment dans le rouge mais ça tourne bien quand même. Le cardio a foiré et je n'ai pas de chrono à suivre, tant mieux.
T2, descente prudente du bike, j'aperçois yannick masset qui décolle de son emplacement au loin et je galope vers..... la place 240.... puis fais demi tour pour retrouver la 232. Je m'assieds, j'enfile la première chaussure façon semelle accordéon. Je déchausse donc puis rechausse. Idem pour la seconde. Pas grave... quand on n'est pas doué...
Départ cap et là de façon surprenante j'accroche une fréquence de pas assez élevée et je ne me fais pas larguer par mes comparses de transition!
Bon, ok, je m'enrhume lorsque Mr Becker me double mais je tiens mon rythme sans être à l'agonie.
Premier tour bouclé, allez hop encore 1!
Je me retrouve avec la 4ème féminine que j'engueule pendant 3kms parce qu'elle est à 2 doigts de lâcher et à force de la gonfler elle me dépose à 5' de la fin. J'essaie de revenir sur Yannick mais bon, un peu trop loin et je ne réussis pas vraiment à me mettre à l'équerre.
Un gros bisou à ma petite Léa après l'arrivée, qui est toute ravie d'être venue voir un triathlon et retour maison.

Les résultats :
43ème scratch et 38ème individuel sur 261 finishers
Nat + T1 : 14'13 (81ème scratch et 73ème individuel)
Vélo + T2 de débutant : 32'21 (31ème scratch et 26ème individuel)
cap : 20'45 presque 15kmh YAAAHHOUUUU!!! (49ème scratch et 42ème individuel)

Au final, le chrono final n'est pas mauvais au regard :
- du volume d'entrainement natation (rien) et vélo (2x40' HT par semaine)
- et du contenu de l'entrainement cap très orienté allure spé trail et côtes/descentes

dimanche, septembre 13, 2009

Tris sprint joué les tours

De retour de mon second sprint de ma carrière triathlétique.
43ème/261 et 38ème individuel malgré :
- une mauvaise stratégie au départ (partir derrière est une bonne idée, mais pas quand du coup on s'impose 30s demarche sur les cailloux au lieu de plonger direct... avant une lutte acharnée avec les brasseurs)
- un vélo correct
- une T2 honteuse (cherchage d'emplacement vélo, enfilage de chaussure avec semelle façon "accordéon")
- une cap surprenante... presque 15kmh sans vraiment souffrir et malgré les kgs, les cuisses généreuse de traileur et le manque de travail de vitesse.

Voilà, un CR plus étoffé demain... pour aller plus dans le détail de mes excuses bidons qui me font louper une formiddaaaaaabbbbllle 35ème place qui aurait sans doute changé ma vie et ma carrière triathlétique.

Bon, sans rire, je me suis bien amusé

mardi, septembre 01, 2009

Enfin finisher d'un trail!

Un petit trail imprévu pour « rentrer » dans la préparation de l’ultra des templiers. Le départ et l’arrivée étant à 1kms de chez moi, il aurait été dommage de s’en priver !
Le club de vendôme triathlon organisait son premier trail avec 2 distances au programme : 15 et 25kms.
Petit déjeuner classique. Beau temps donc short, tee shirt manche courte, camel rempli d’1,5L d’eau pour s’habituer à courir chargé, et test en situation des mizuno.
Petit échauffement de 1km pour me rendre au lieu de départ, inscription, briefing (réalisé par le grand greg de l’ASFAS) et hop, coup de sifflet libérateur pour un peu plus de 200 participants à cette première édition (2 distances confondues).
Ce parcours de 25kms (un peu moins de 24 au polar) s’avérera assez « roulant » : mélange de chemins de tracteurs, de GR en sous bois, quelques passages sur route et une traversée de ruisseau à 2kms de l’arrivée en surprise du chef.
Je pars lentement et je termine à fond sans penser à autre chose qu’essayer de me détendre dans les descentes, découvrir le coin et me faire un bon entraînement.
Petite ITW à l’arrivée (merci greg), et footing de récup pour rentrer à la maison (en côte).
Bonne organisation, bonnes sensations, chrono final d’1H59’39 pour 23,89kms à l’accéléromètre, 295m (seulement) de D+ et 152 de FC moyenne. Rajouter là-dessus les 2kms d’échauffement/récup et je suis dans les clous pour ma prépa…

vendredi, août 21, 2009

vacances studieuses

Les 3 semaines de changement touchent à leur fin et l'aménagement à vendôme s'est bien déroulé. Entre petits travaux, rangements, trajets à bricomarché, ikéa, but, etc... et journées de canicule il m'a été possible de caser le minimum syndical en vue des objectifs à venir, soit :
- le triathlon sprint de joué les tours
- l'endurance trail des templiers (gasp!)

J'ai donc nagé une fois 20' au milieu d'une piscine bondé, aligné 2 séances de HT de 40' par semaine et couru un peu plus.

Les séances cap sont pour le moment courte (moins d'1H) mais avec un travail de côte important et surtout une tentative d'apprentissage à courir en descente sans me détruire les genoux.

Je m'attèle aussi à la recherche et l'achat du matériel nécessaire soit :
- pour le tri sprint (sisi...) : un nouvel ensemble cintre-potence alu léger et rigide pour le felt (avec une grosse modification de ma position vélo d'ailleurs) ainsi qu'une paire de manettes Dura Ace 7800 d'occasion et ce sera tout pour des raisons budgétaire (hormis une potence de 140mm !!! pour le mulet)
- pour le trail de 120kms afin de tenter de rester dans les délais le plus longtemps possible : un régime slimfast ;-) , une paire de mizuno wave ascend 4 (des chaussures de route un peu renforcées, ce qui va à mes petits pieds trop fragiles pour de vrais chaussures de trail), et bientôt un ensemble décathlon "sac à dos-tee shirt-polaire-coupe vent-veste-manchettes", sans oublier les bâtons (leki alu certainement). Reste plus qu'à courir et espérer que mon genou gauche tienne le D-

La suite bientôt...

jeudi, août 13, 2009

relance...

Aucune référence à la sortie de crise financière ni à la création d'une nouvelle bulle spéculative...

La suite de l'altriman a été assez agitée avec un travail très prenant, un déménagement qui ne le fut (et ne l'est toujours) pas moins et par conséquent un temps consacré à l'entraînement en dessous du SMPH*.
Après discussion avec moi-même et ma moitié (ce qui fait 1.5 moi-même, et un début de schizophrénie), j'annule donc Gérardmer (et zut) et je comblerai le vide par une participation au sprint de Joué les Tours (déjà fait dans l'ancien format découverte et relais en 2006) tout en ayant déjà en tête la préparation pour l'ultra trail des templiers.

En attendant, je souhaite une bonne course aux Embrunman en espérant participer à cette épreuve dans un proche avenir. Avec lanzarote (mythique, une seule boucle, sélectif), le chtriman (mes racines), et le norseman (sélectif) c'est la dernière distance IM qui me séduit.
Je ne parle pas de l'Altriman (hors normes) et d'hawai (inaccessible)...

Ca me laisse quelques projets...




(*)Seuil Minimum de Perf sur un Half

mardi, juillet 21, 2009

ALTRIMAN (part 1)

Vendredi 17 Juillet 2009 :
15H15 :
sous les rafales de vent et le soleil de perpignan, la petite twingo de loc’ lancée à 110kmh zig-zag sur la 2X2 voies en direction des Angles … je me dis que c’est le bord de mer, qu’on est proche de leucate et que c’est normal…

16H45 : le vent souffle toujours, les nuages cachent le ciel et s’étalent sur les sommets alentours. Je pose le pied sur le parking de la base de loisir où se situe le parc expo. Je salue Christophe qui m’a servi de transport logistique et… j’enfile un second pull pour aller finaliser mon inscription et retirer mon dossard. Christophe m’explique que ce matin la météo était encore pire… le lac était dans les nuages… par contre les vagues sur le lac sont toujours là elles… et je grelotte à chaque rafale de vent… il y a 2 jours il faisait grand beau et 28°C…
Benoit, chef organisateur est au stand et je le remercie pour avoir autorisé cette inscription très tardive. L’accueil est chaleureux. Je tire le N°110, on échange quelques mots sur les prévisions météo (temps clair et froid prévu pour le lendemain) et on file préparer les vélos pour les déposer au parc avant 18H. Là, dans la petite centaine de vélos rangés à la verticale j’aperçois une xentis mark 1 TT, un P2C, un P2SL, une paire de cosmic carbone SL en plus du superbe isaac impulse chaussé de lightweight de christophe côtoyant un honnête biclou sans doute tout acier en triple plateau « dans son jus ». L’esprit est là !

18H30 : Passage à la superette du coin. A la caisse, le gars nous souhaite bon courage pour demain avec sincérité et nous brieffe sur la météo du coin.

19H30 : briefing très complet de Benoît à l’espace « blanc-bleu » des Angles. Il fait froid… En regardant l’assistance, j’éprouve la même sensation que lors de mon premier raid multisport : les gars (et quelques filles) autour de moi ont tous un air de vieux routard du long et je me demande si je ne me suis pas trompé de crémerie… Benoît rappelle que nous participons à un tri de MONTAGNE et que cela implique une certaine prudence : état des routes, météo changeante, difficulté de l’épreuve,… Il nous avertit également que le vélo commence au 135ème et que si on arrive entamé là ce sera très dur. Je prends bonne note! Briefing des arbitres, questions de l’assistance, et pasta party que nous écourtons car j’ai froid, Christophe a prévu un repas dans la chambre de l’hôtel et il faut encore préparer toutes les affaires (sacs de transition + 2 ravitos perso + casse tête de la gestion de la météo + tous les petits détails habituels…).

23H : extinction des feux pour 4H30 de sommeil… je m’endors sans problème en entendant le vent siffler au dehors en violentes bourrasques.

Samedi 18 Juillet :

3H30 : le réveil sonne… petit déj « muesli trop sucré », danao aux fruits (lesquels ?), préparation des sandwichs, et j’entends le vent qui siffle toujours dans les ventilations… mais le ciel a l’air plus clair

4H45 : première sortie dehors et premier constat : il fait froid et il y a du vent… la distance IM vendue comme la plus dure du monde, ça se mérite semble t il… j’ai un petit doute sur ma capacité à finir mais je me dis… je suis là, j’y vais, je verrai…
Arrivé au parc, on transporte dans la nuit noire nos affaires dans le parc éclairé par nos frontales et les pleins phares d’une voiture de l’organisation. On est dans l’ambiance. Les accompagnateurs sont autour du parc et nous encouragent tous. Je tremble en enfilant ma combi, il fait 4°C, le vent n’arrange rien… en marchant jusqu’au départ j’ai les pieds gelés et marcher sur les cailloux devient difficile et douloureux… ça se mérite cet IM… l’eau paraît chaude et la crique est à l’abri du vent. Les bénévoles et accompagnateurs nous félicitent et nous encouragent simplement. L’émotion du départ me saisit durant une fraction de seconde. Je suis heureux d’être là, sans savoir combien de temps cela durera mais en savourant simplement l’instant.

5H32
Quelques accolades avec mes voisins directs et notre petit groupe compact s’enfonce dans l’eau noire vers ces phares de voiture que l’on aperçoit tout là-bas, sur l’autre rive. Après une cinquantaine de mètres je me mets sur le dos quelques secondes pour regarder l’aire du départ. Je me souviens avoir vu une petite plage avec des lumières rouges et de la fumée, comme les images télé des arrivées de traversée maritime que j’avais déjà pu voir. C’était beau. Maintenant, c’est parti, « il ne reste plus qu’à ». L’eau ne me semble pas trop froide, nous sommes un peu éparpillés dans la nuit, un peu d’écume qui jaillit des bras qui frappent l’eau et éclairée par le croisant de lune trahit la présence des triathlètes qui m’entourent directement. Je nage vers ces phares au loin. Après quelques centaines de mètres, je sens le clapot irrégulier qui me frappe sur le côté gauche et qui gène la respiration. Je peux sentir le vent sur mes mains lorsqu’elles sont en l’air. Respiration à droite imposée. Un semblant de lumière d’aube semble poindre dans le ciel mais la nuit est toujours bien noire et personne ne semble apercevoir les bouées alors que la rive est proche à présent. J’entends quelques compagnons de galère appelant alentours pour les trouver quand je tombe pile sur l’une d’elle. Un examen des environs me montre que les autres triathlètes descendent sous le vent, la seconde doit être par là… ok 100m plus loin j’y suis, retour à présent vers les lumières de la plage de départ pour une sortie à l’australienne avec un vent de la droite cette fois, donc respiration 4temps/2 temps à gauche… Le jour est levé lorsque nous repartons pour le second tour. Temps de passage 35’, mais cela n’a pas beaucoup d’importance… Je continue à mouliner doucement, le vent me paraît avoir forci et je vois de temps à autre de l’eau levée par les rafales glisser sur les vagues en un petit brouillard d’embruns. Je nage sans réfléchir à la suite. Sortie en 1H10 et des poussières + le temps de remonter la rive et marcher sur l’herbe pour rejoindre le parc, 1H12 temps officiel.

T1 :
Le temps passé n’est rien comparé à la nécessité de s’équiper correctement et ne rien oublier pour la suite… Le change se fait posément. Les mots d’encouragements et félicitations pour nous être lancé sur cette épreuve nous entourent. J’enfile ma parka en plastique étanche (de l’extérieur comme de l’intérieur), mais je me maudis à voix haute de ne pas avoir pris de gants… heureusement pour moi une bénévole me rattrape et me tend les siens en me disant juste de lui rapporter après la course (merci CATHY, je les ai conservé jusqu’au 95ème km !). En montant sur le vélo j’aperçois christophe 200m devant moi. Il me distance en position aéro et je ne cherche pas à le rattraper, conscient que mes priorités sont ailleurs et mes ressources à

ALTRIMAN (part 2)

VELO :
Difficile de faire un récit exhaustif de cette partie… Et pourtant j’ai encore la tête remplie d’images, de souvenirs, de sensations…
Les premiers kms sont plats, c’est « roulant », j’ai les pieds gelés et les mains également malgré les gants. Je m’alimente un peu. Au hasard des dépassements et changement de rythme on échange quelques mots. Aux premières bosses, on distingue quelques kamikazes qui passent « sur la plaque » tout en danseuse… sans doute pour se dégourdir les jambes ! Lors de la première longue bosse qui décrit un arc de cercle j’aperçois tout en haut Christophe, reconnaissable à son coupe vent vert fluo. C’est la dernière apparition fugitive que j’aurais de lui avant une bonne douzaine d’heures.
Première descente difficile pour moi qui suis déjà un peu tendu lorsque c’est un billard… alors sur une route « single car » avec un peu de graviers deçi-delà et des virages de montagne… cela ne me permet pas un grand relâchement.
La première montée commence avec un certain soulagement, le paysage est déjà superbe, j’échange quelques mots avec le dossard n°10, Yves, qui est de Dijon et qu’il me semble avoir déjà vu quelquepart bien que je ne sois pas physionomiste… il a fait Troyes en 2008… peut être là-bas ? Je franchirai la ligne 14H plus tard après une course où nous nous « croiserons » en permanence au hasard des crevaisons, allures différentes dans les côtes ou en descente que ce soit en vélo ou à pied… (après avoir fait le même chrono à T1 à la seconde près et à quelques secondes près à T2…).
Je me réchauffe doucement, j’admire les paysages, je passe pour la première fois le 34*29 (déjà !!!) dans un passage en côte vent de face qui s’éternise… Les sensations ne sont pas superbes je dois l’avouer. La première (je pense) féminine me passe dans le dernier km du col peu avant le 40ème, je la suis de loin dans la courte descente roulante et rapide qui suit puis m’arrête en sa compagnie au ravitaillement. Les bénévoles sont là encore (comme sur tout le reste de la course sans exception) adorables et aux petits soins : ils nous forcent presque à remplacer systématiquement nos bidons par des neufs remplis à ras bord, nous gavent de friandises, nous félicitent, nous encouragent avec sincérité sans se lasser malgré les heures passés là à enchaîner les postes sur le parcours… que faire d’autre que repartir d’attaque à chaque fois !
Je repars donc à la suite de cette première féminine qui roule fort ! Elle me distance peu à peu, je repasse mon numéro 10 qui m’a doublé lors du ravitaillement, on échange quelques mots, puis je reste à bonne distance de ma fusée pilote que j’ai retrouvé à l’issue d’une pause « technique ». La route est large, en faux plat descendant jusqu’au 70ème, mais il faut toujours pédaler un peu car le vent est de face et faire attention où l’on pose les roues car la route est humide et un peu boueuse par endroit. Peu avant de tourner pour attaquer le col du port de pailhères je perçois un louvoiement de la roue arrière, je m’arrête « prestement » (= rapidement mais en souplesse pour ne pas chuter bêtement) détectant une crevaison. Démontage puis inspection me permettent de découvrir qu’un « gros » morceau de bois a traversé le pneu et la chambre à air… Merci à Christophe de m’avoir permis de découper un morceau de vieux pneu avant le départ, ce qui me permettra de repartir en le glissant entre le trou et la nouvelle chambre car sinon c’était l’abandon… Je répare calmement en me disant que cela permet une petite récupération. De nombreux triathlètes me demandent en passant si j’ai tout ce qu’il faut pour réparer, sympa ! Je repars donc après ces 10’ d’arrêt forcé et attaque le premier gros morceau du jour : les 15kms du col du port de pailhères.
La montée est grandiose, gros pourcentage et vent de face se faisant plus forts à mesure que le sommet approche. Le ravitaillement « perso » du 75ème permet une petite pause avant les 10 derniers kms d’ascension. Je pense enlever ma parka et mes gants mais les bénévoles m’indiquent « qu’en haut il y a du brouillard, qu’il fait 2°C, que le vent est fort et que la descente est humide. Je me rhabille sagement et les remercie de l’information. On repart, le vent prend des tours, plus aucune habitation ne l’arrête. Quelques lacets permettent aux rafales de nous alléger la pente virtuellement de quelques pourcents mais le virage suivant nous scotche à nouveau. Le 34*29 est en train d’être rentabilisé et j’alterne avec de petites périodes en 34*25, en danseuse pour ménager le dos et les psoas qui commencent à s’étonner d’une si longue sollicitation. Les kms passent lentement mais le paysage est sublime… A moins de 2kms du sommet je rejoins Yves que je salue à nouveau. Quelques mots sont échangés sur le spectacle, un accord sur la stratégie de course à adopter : patience, patience, patience et gestion ! Et chacun continue au rythme qui lui convient sans pour autant y voir un quelconque esprit de compétition. Col franchit en 4H37…
La descente contraste avec la montée : route large, grand lacets, toboggan vertigineux dans lequel il ne faut pas oublier qu’un vélo de route ça freine… un peu… mais pas de réel danger cette fois.
Les derniers kms de la descente sont plus calmes et « champêtres » puis virage à droite, et panneau : « col du pradel » 7kms. C’est reparti ! On remet presque tout à gauche et on reprend son rythme. La température a monté, le soleil chauffe, le versant est abrité du vent. Sommet atteint en 5H38, petite pause pour réenfiler mon coupe vent et me restaurer. Cette fois la descente est plus technique… petite route arborée, sinueuse avec quelques plaques de graviers, de petites branches, quelques gros cailloux et… petites pierres dont une que je ne vois pas. Ca tape un peu et quelques dizaines de mètres plus loin je sens la roue arrière qui se promène. Je m’arrête au plus vite conscient que vu la route, mon habileté naturelle en descente et la crevaison rapide cela risque de se solder par une belle chute. Démontage, crevaison basique suite à une pression un peu faible (réparation précédente) et gros choc qui pince la chambre. 5’ plus tard je suis de nouveau sur le vélo au moment où Yves repasse… Je lui dis avec humour que c’est ok et que dorénavant je le laisse devant car dès que je prends le large, je crève ! Il me lâche un peu dans la descente où je me crispe encore davantage (sisi, c’est possible) alors que je n’ai qu’à suivre sa trajectoire de loin.
Arrivé au 120ème on attaque de concert 2kms très pentus qui nous mènent à un « plateau » vent dans le dos avec des faux plats montant et descendant réguliers sur quelques kms. Je prends un peu d’avance dans ce paysage de plaine vallonnée entourée de sommets. Puis descente rapide et sûre dans laquelle je m’amuse (pas de virages…) jusqu’au 135ème et le second ravito personnel. J’y retrouve « seb c’est bien » et yves me rejoins. J’abandonne définitivement mes gants et ma parka, je me ravitaille, on discute un peu, j’envoie quelques sms pour rassurer tout le monde et on repars avec un peu de marge encore sur l’heure limite, que demande le peuple !
Les bénévoles (et seb) nous ont expliqué la suite du menu : c’est descendant encore quelques kms puis ça monte doucement avant de devenir très dur… ok on est prévenu.
Au début du col, nous reprenons chacun notre rythme et en effet peu à peu ça devient… très dur… le col n’en finit pas sans aucune zone de relâche. Je reste calme, en gérant la montée sur un rythme continue, sans chercher à trop pousser sur les pédales. La chaleur est plus forte et le vent absent. Les hectomètres (j’ai largement le temps de les apprécier) s’égrainent doucement, très doucement… puis un poste où on m’annonce « le col de garavel à 6kms… » heu… en fait nous arrivons sur une portion en altitude relativement plane entourée de plusieurs sommets (relativement plane = de courtes descentes et montées successives) durant quelques kms avant d’aborder une dernière portion montante qui se fait une nouvelle fois « tout à gauche ». Le franchissement du col est vécu comme une mini victoire et j’enchaîne sur une descente assez facile même si sinueuse durant quelques kms. Une courte mais difficile rampe me rappelle à la raison avant d’enchaîner à nouveau sur une belle descente qui me mène au fameux « 163ème km » et LA cote de l’épreuve. Petite pause au ravitaillement qui la précède et j’entame cette difficulté avec prudence, me souvenant qu’à la vue du parcours et de son profil ce n’est pas cette côte qui est la plus dure, mais l’enchaînement qui suit. Je possède 1H d’avance sur l’horaire limite, je peux continuer à gérer donc. Et en effet, même si difficile, les 3kms passent bien (dont une partie sous les arbres), avec des encouragements nourris de supporters espagnols dans les derniers hectomètres et les félicitations de riverains au sommet. La vraie difficulté réside dans les 6/7kms qui suivent : tout d’abord une succession de petites descentes suivies de « coup de cul » proches des 10/12% puis une longue montée qui n’en finit pas dans la forêt sur une route large… je me demande où l’on va et quand cela va finir… chaque virage donne sur une nouvelle ligne droite toujours en pente, qui, même si moins raide que les précédentes, finit par user et le physique et le mental.
Enfin, j’entame une descente qui me ramène sur la route principale nous ramenant au lac. Je passe le marquage « 180 » au niveau du repère km « 2 » de la départementale et me dit donc qu’au « 9 » on devrait bifurquer. Je suis dans les temps pour passer sous les 10H malgré mes 2 crevaisons. Les kms passent à une moyenne cette fois raisonnable, bien aidé par un vent enfin de dos qui permet d’avaler les faux plats avec ce que pourrait presque qualifier d’ « aisance ». Je passe la borne « 10 » et toujours rien à l’horizon… au « 11 » je tourne à droite et m’engage dans la forêt. Encore un bon km et j’emprunte la petite route qui me mène à l’aire de transition.
Je descends du vélo après 10H05 de chevauchée mémorable sous les encouragements et les félicitations des spectateurs et les commentaires du speaker. Je marche prudemment jusqu’au parc. Je suis préparé sans crainte ni rejet à un marathon en 6H minimum et persuadé qu’il ne me sera pas possible de courir après un tel parcours et une si faible préparation…

ALTRIMAN (part 3)

T2 :
Discussion avec mes voisins de « chambrée » et avec les bénévoles qui nous ont rangé nos affaires et mis à sécher les combis. Je déguste un petit sandwich bien agréable en me changeant tranquillement. J’attrape mon petit sac « banane » dans lequel j’ai fourré quelques gels auxquels je ne toucherai pas, profitant plutôt de la variété des ravitaillement (y compris bonbons haribo…), quitte le parc et me risque à trottiner jusqu’au premier poste de ravitaillement.

CAP :
On m’oblige presque avec sollicitude à emporter une petite bouteille d’eau, je m’exécute après avoir attrapé quelques tucs et une pâte de fruit. Je recommence à trottiner tout doucement et je m’étonne d’être relativement à l’aise dans l’exercice. Je décroche le téléphone pour rassurer l’entourage, me fait disputer avec sympathie par Mitch qui me dit qu’il aurait du être là si je l’avais prévenu de ma participation pour m’encourager (=me botter les fesses pour me faire avancer plus vite). Je lis les messages de mon cousin qui m’en enverra encore d’autres durant toute la course, rassure ma femme et je continue ma promenade en sous bois puis traverse le lac sur le haut du barrage. Le temps est agréable, je décide de déclencher le chrono tous les 5kms et de ne raisonner que sur cette distance en permanence. Après 3 bons kms de plat (= sous bois+route) on attaque une côte qui nous mène au demi tour. Je croise le premier qui en est au 34ème km et qui est encore tonique dans la descente. Je fais 2 fois le tour de la chaise du bénévole chargé du pointage en riant avec eux et redescend en souplesse. Je croise Yves un peu plus loin et on se salue. Je dois avoir une grosse dizaine de minutes d’avance. Il a l’air bien. A chaque fois que 2 triathlètes se croisent nous échangeons un regard de soutien, un hochement de tête, une tape dans la main, un mot d’encouragement ou de félicitation. Mes pulses sont scotchées à 132bpm sur le plat. Je suis capable de dire lorsque je suis à 134 ou à 130, amusant comme cela se joue à peu de choses… je repasse devant le parc au 9ème km et après avoir rejoint la départemental je remonte vers le centre ville des Angles. Il faut être vigilant dans cette partie « routière » qui n’est pas la plus sexy mais bon… le reste du parcours rattrape largement ce petit désagrément. Je croise Christophe qui redescend et déjà au 26ème kms. Il a l’air bien et fait une super course !
A partir du 13ème on attaque une petite descente raide puis une montée où il faut marcher avant un replat qui précède… une montée à gros pourcentage sur presque 2kms… j’alterne marche et petits pas de course jusqu’en haut. Ravitaillement toujours aussi chaleureux et motivant en plus d’être complet et on descend de l’autre côté vers un petit lac que l’on n’aperçoit pas encore (une pause technique derrière un arbre…). Petite remontée, parking, ravitaillement puis 500m à longer ce petit coin de paradis avant de faire demi tour. Je me promets d’y revenir en touriste tant l’endroit est agréable. Je croise Yves qui m’a repris un bon paquet de minutes et qui a toujours le sourire. On se marre et on se dit à tout à l’heure.
Il ne reste qu’à remonter tout ce qui a été descendu (au petit trot, les pourcentages étant raisonnables) puis à redescendre prudemment les forts pourcentages pour ménager mes genoux. Je passe au semi en 2H33, je trottine toujours sur le même rythme. Je suis aussi toujours mauvais en descente et j’ai renoncé à espérer une amélioration de ce côté. Yves me dépose dans la seconde descente… il court bien 2kmh plus vite que moi dès qu’il y a un peu de pourcentage… ppfffuuu. A la sortie du centre ville je croise Christophe qui est à moins d’1km de la fin et je le félicite de sa perf, 15 jours à peine après frankfurt (et au passage après avoir déjà fait le doublé lanza-belfort cette année !). Je vois yves à quelques centaines de mètre devant. De retour devant le parc au 29ème km je passe prendre ma frontale par prudence en cas de coup de moins bien, le passage dans les bois pouvant se révéler technique dans la pénombre et avec la fatigue. Au niveau physique tout est stable à présent. Les quadris font mal juste ce qu’il faut mais ça ne s’aggrave plus. Je gère cela juste comme une information et cela ne m’empêche pas de trottiner. J’allonge même un peu le trot entre le 30 et le 35ème et le chrono suit. Rien d’extra, juste 1’ de gagné au 5 kil’ par rapport au départ mais c’est agréable de voir que la machine fonctionne toujours bien. Avant dernier passage au ravito du « CCAS » qui a terminé le saucisson mais qui me promet de l’eau pétillante à mon prochain passage dans 2kms. J’attaque la côte au trot, croise encore une fois Yves, refait mon « double tour » de chaise, salue une dernière fois les bénévoles de ce poste et les remercie puis retour vers la base. Le rythme reste le même… proche de 10kmh à présent. On s’encourage tous les uns les autres. J’échange quelques derniers mots amusés avec Cathy à qui je promets de ramener les gants gentiment prêtés le matin, puis je traverse une dernière fois la forêt, ma frontale venant s’ajouter à la lumière du jour qui décline doucement. Avant de franchir le ponton me séparant du passage devant le parc j’entends un « allez Antoine ! ». C’est Yves qui est allé récupérer sa frontale et qui m’attend pour que nous finissions ensemble. Son attitude me touche et montre bien l’esprit de cette course et son fair play. Nous entamons donc de concert ces 3 derniers kms en papotant. Il est persuadé de ne pas boucler le marathon en 5H. Comme je suis sur ces bases et qu’il a démarré un bon ¼ h derrière moi, je m’étonne de son calcul. Il s’aperçoit de l’erreur et en effet, il sera largement sous les 5H! Nous ne relâchons pas le rythme dans le faux plat de la départementale en prenant garde de courir l’un derrière l’autre. Des voitures nous croisent ou nous doublent au ralenti, fenêtre ouverte et les encouragements / félicitations nous portent jusqu’à la dernière petite côte bien raide que nous escaladons en courant pour le symbole. C’est déraisonnable mais cela fait un bien fou ! On débouche sur la petite place sous les encouragements avant de descendre côte à côte jusqu’à l’espace blanc-bleu. Virage à droite, dernier faux plat escaladé au pas de course, comme si nous venions de prendre le départ, entrée de concert dans la salle, musique tonitruante, applaudissements, speaker, nous montons les quelques marches qui nous séparent du podium. On se tient la main et lève les bras. Photo finish commune Yves et moi qui traduit le sentiment de « fraternité » amené par ces heures d’effort partagé.
C’est fait. Je suis finisher, nous sommes finishers de ce triathlon hors normes. Est-ce le plus dur au monde? On s’en fout ! C’est un triathlon très dur, c’est tout, grandiose à tous les niveaux et qui a su faire passer la difficulté d’un parcours par la beauté des endroits traversés et à l’état d’esprit d’une population qui nous a porté durant toutes ces heures. Il n’y avait pas 100000, ni 10000 personnes au bord des routes, mais chaque bénévole, chaque spectateur nous encourageait en nous regardant dans les yeux avec une tonalité sincère qui force à continuer et à refuser de douter. Chaque point de ravitaillement a été un îlot de soutien et l’attention est allé jusqu’à retrouver rangé toutes nos affaires, combinaison sèche comprise, lorsque nous retournions au parc en pleine nuit récupérer notre package.
Finisher d’un « ultra IM », cela demande simplement un peu d’expérience, un entraînement régulier même si pas énorme en volume, de la volonté et une bonne connaissance de soi.
Ce que je retire de ce 5ème IM est un étrange sentiment de respect de mon corps pour ce qu’il a accompli simplement parce que je lui ai demandé. J’ai juste eu à en prendre soin durant toute la course en l’alimentant « en eau et en charbon », en évitant de le brusquer, en le protégeant des conditions météo et en ne cédant pas mentalement.

Chronos Yves/Antoine:
TOTAL : 16h36’18 (49ème sur 93 finishers)

Natation : 1H09’14 / 1H12’32
T1 : 11’40 tous les 2 (sisi)
Vélo : 10h27’29 / 10h05’14 (9h50 si on enlève les crevaisons…)
T2 : 10’48 / 10’29
Cap : 4h37’08 / 4h56’23

dimanche, juillet 19, 2009

Altriman finisher

C'est fait!
Paysages splendides, parcours difficile, météo peu clémente au départ qui rajoute un peu au mythe, encouragements et bénévoles au top...
Ca vaudra bien un très long CR...

jeudi, juillet 16, 2009

Allez j'en parle...

Je pars demain pour les Angles... sur un coup de tête je me suis inscrit à l'altriman... première édition d'une "distance IM" plutôt difficile (natation à 1600m d'altitude , >5000m de D+ à vélo et encore du dénivelé sur le marathon).
Niveau entrainement je suis proche de 0, mais qu'importe...
Des nouvelles dimanche soir ou lundi :)

P.S.: si je n'apparais pas dans la liste des inscrits c'est tout à fait normal... m'étant inscrit par téléphone le 13/07 à 21H... merci à benoitri l'organisateur pour sa sympathie et à Christophe pour avoir emmener mon matériel sur place et trouvé l'hébergement.

jeudi, juillet 02, 2009

entrainement?

Si on peut appeler cela...
Mais tout d'abord félicitation aux finishers de Nice : Doc Fish, Yannick, Julien, et surtout Nico qui se qualifie pour hawai...
De mon côté, le bilan de juin s'élève à 14h58 tout compris (2h43 natation, 5h49 vélo et 6h26 cap) la semaine dernière fut très light... avec 1 séance cap de 40' et 1 de vélo de 1h02... cette semaine s'annonce à peine plus chargée... gérardmer approche doucement...

jeudi, juin 25, 2009

en passant...

Petit message pour dire que nous approchons de l'IM Nice et encore tous mes encouragements aux gars qui passent ici et qui vont y participer.
De mon côté comme prévu j'attaque une période "zéro sport" et "je mange"... en comptant le peu de semaines qui m'éloignent de gérardmer...
Début de la prépa le 1er week end d'aôut...

A suivre

samedi, juin 20, 2009

Pas d'IM en 2009...

C'est suite à une ultime réflexion que je prends cette décision... par raison... je vieillis...
Pourquoi cette décision?
1) Changement de poste à partir de lundi, aller-retour journalier viroflay-vendôme jusqu'en août, nouvelles contraintes boulot, puis un déménagement, des travaux dans la nouvelle maison, la rentrée à l'école de ma petite à préparer, du temps à consacrer à la famille,...
Bref... pas de quoi caser une prépa même "light" qui passerait par 5/6H d'entraînement par semaine mini puis au moins 2 semaines de charge à placer fin juillet/début août au plus tard... ce qui ne correspond pas du tout aux possibilités du moment.
2) Et après 4 IM, en faire un juste en "gérant" pour terminer pas trop abîmé ne me dit pas trop.
3) Sans prendre en compte le fait que le parcours vélo du chtriman sera très sollicitant au niveau de la capacité à tenir une position aéro en "envoyant du gros". Et ceci ne correspond pas à mes capacités de préparation non plus.
4) Enfin, dernière chose, j'ai quand même un petit trail de 120kms et 4500/5000m de D+ fin octobre. Et la réalisation d'un IM sans prépa moins de 2 mois avant risque d'être très pénalisant (temps de récup plus long).

Je pense donc m'orienter vers un MD ou un Half histoire tout de même d'effectuer une petite sollicitation triathlon... Je sais que je peux préparer cette distance avec un volume très faible tout en me faisant plaisir alors... Reste plus qu'à trouver où et si possible pas trop loin...

vendredi, juin 19, 2009

Juin 2009... un condensé de changements ou perte de repères...

Pour faire simple : un changement de poste, un changement de lieu, un départ de région parisienne qui s'annonce, et... dans 9 jours je serais en train de couper la pelouse du jardin et percer les murs de notre première maison alors que d'autres seront en train de nager/pédaler/courir à Nice...
Cette première non participation depuis 2005 à l'IM Nice me fait un drôle d'effet... je vivrai cependant cette course un peu par procuration via la participation des collègues de Versailles triathlon mais aussi du SAS Tri que je suis avec plaisir depuis plusieurs mois...
Je leur souhaite toute la réussite possible sur ce beau parcours et j'espère que la chaleur et les pépins mécaniques les épargneront.

Mais bon, pour être tout à fait honnête, c'est un peu difficile à accepter... heureusement que la journée sera chargée pour ne pas ruminer devant le "live" d'ironman.com

dimanche, juin 14, 2009

Reprise anarchique et nouveau matériel

Pour l'entrainement : les 2 semaines qui ont suivi Vendôme ont donc été peu sportives (1er semaine : 2C-1N-1HT, seconde semaine : 1C-1N-1V) mais fatigante pour cause d'astreinte (2 nuits blanche).

Côté MATOS du changement :
Vente des HED 90mm, des AMC et de la wheelcover, achat d'une paire d'easton ascent 2 avec moyeux vélomax R3 (les meilleurs!). Cet achat fait suite à une petite introspection sur les XX paires de roues essayées... 2 paires étaient sorties de l'eau question fluidité : les tempest 2 alu (30mm, 18/24 rayons) et les orions 2 (version renforcée en rayonnage des ascent 2). Ces dernières m'ayant également bluffé en terme de réactivité. J'ai donc craqué pour une paire à 300 euros en excellente état et l'essai d'aujourd'hui me confirme l'intelligence de ce choix!
Pour information, même si je ne suis pas fana du poids, ces roues sortent à 1453g la paire avec fond de jante easton d'origine... Ce qui me permet de sortir le felt en config route avec un pédalier compact à environ 6.7kgs... pour beaucoup moins de 2000 euros.

A venir, sans doute une paire de ...... COSMIC CARBONE SL! Eh oui, je reviens à mes fondamentaux... Ce sera ma 5ème paire (Cosmic SL - Cosmic SSC - Cosmic PRO - Cosmic SSC -...) et je vais essayer de m'y tenir cette fois.
Reste une question aux spécialistes ou revendeur mavic : un vélociste m'a déclaré que les SL 09 n'avaient pas les mêmes moyeux et rayons que les SL de 2006 à 2008... info ou intox pour me vendre les SLR? Si quelqu'un a la réponse...

lundi, juin 08, 2009

Et maintenant...

Bon... la récup a été très rapide, le planning pro et familial des semaines à venir (mois...) est plutôt chargé et je suis très dubitatif sur ma capacité et celle de mon entourage à placer/supporter un début de semblant de prépa IM, du moins les quelques séances clés obligatoires pour effectuer un chrono correct ou tout simplement avoir la certitude de rejoindre l'arrivée dans un état "satisfaisant"...

Bref, ça cogite dur, et, malgré le regret toujours persistant de ne pas faire Nice et/ou l'Altriman et/ou Embrun je n'écarte aucune possibilité sur les échéances à venir.

Allez, en attendant, je vais tenter une nouvelle expérimentation de gestion hebdo des séances dans les 3 disciplines, ça m'occupera :)

samedi, juin 06, 2009

Debriefing prépa Vendôme

LE CONTEXTE :
Volume faible jusqu’en janvier (12H à 18H par mois) avec très peu de cap (2 à 3h par mois max), de natation (2 à 4H) et 6 à 12h de HT ou rare sortie vélo.
Puis préparation trail de paris en février et jusqu’au 14 Mars. Beaucoup de cap à allure faible, un tout petit peu de HT (6H en mars et 42’ jusqu’au 20 mars) pour détendre les jambes avec peu d’intensité, et 52 jours sans natation…

Reprise donc fin mars pour une prépa sur 9 semaines + 1 semaine affûtage.

LA PREPA :
Axée sur de grosses intensités principalement (VMA/PMA en vélo et cap), retrouver un peu de sensations en natation et fixer quelques séances clés pour préparer l’organisme à un effort de 5H.

Total : 65H31 sur 9 semaines (7h16 de moyenne) avec :
15 natation pour 14h
22 vélo pour 32h10
26 cap pour 20h43

2 phases :
4 semaines de reprise des bases pour 22h24 (5h36 de moyenne)
5 semaines de travail plus complet pour 43h07 (8h37 de moyenne)

Contenu :
Natation : séances de 40’ à 1h, du travail technique, quelques séries allure course (200m/400/800), un peu de qualitatif mais rien de bien énorme

Vélo : sur les 22 séances, 6 comprises entre 1h et 1h30 (travail de côte, travail d’allure) et 4 spécifiques de plus de 2H (détail plus bas dans le compte rendu).

Cap : 3 séances supérieures à 1h (1h15 allure MD/CD – 1h22 allure MD – 1h16 travail de seuil), le reste entre 30 et 45’ avec de grosses intensités.

Séances spécifiques MD : 4 séances :
1) J-35 : 3h14 de vélo allure IM avec 1h plus soutenue
2) J-30 : cyclo de 165kms, gros travail
3) J-14 : enchaînement 2h08 vélo avec du travail allure CD et 1h cap allure MD. Travail moyen à vélo et 10 dernières minutes difficiles en cap
4) J-9 : enchaînement 3h vélo allure IM (dont 30’ allure MD) enchaîné avec 45’ cap. Temps chaud, mauvaises sensations, maux d’estomac en cap.

Les – lors de la course et analyse du pourquoi:
1) Impossibilité d’accélérer : manque de séances au seuil ou proche du seuil SV2 en cap et en vélo (quasi inexistantes).
2) Mauvaise assimilation des gels : bien que peu pénalisante sur une course de cette longueur, cela aurait été limitant sur un IM. La raison est simple : manque de séances longues avec alimentation « course ».
3) Douleurs bas du dos : récurrentes depuis ma reprise du vélo en 2008 après ma blessure… une position plus compacte ou une fréquence de pédalage plus élevée (75tpm max sur ce MD…) me permettrait peut être de limiter les tensions.

Les + :
Aisance à des allures plus que correcte pour moi dans les 3 disciplines et chronos proche de mes « personnal best » en natation et vélo, tout en étant peu éloigné en cap…
Capacité à bien m’adapter en fonction des aléas de course (digestion, chaleur, choix du matériel, vent, etc…).
J’ai retrouvé la patate dans les côtes !

Les points particuliers :
Fréquence de pédalage ttrrèèèsss bassseeee…. (75tpm max). Sur une distance comme le MD je pense que je serais gagnant de l’augmenter un peu… le facteur limitant n’étant pas pour moi énergétique je pourrais me permettre de « dépenser » un peu plus…


Si c’était à refaire donc…
Je sacrifierais quelques séances VMA/PMA au profit d’un travail au SV2 ou proche et effectuerai une progressivité dans la réalisation de séances en enchaînement vélo*cap comportant pour chaque un travail d’allure solide et très sollicitant, le tout en me gavant de sucre pour habituer l’estomac à travailler J

Voilà…

jeudi, juin 04, 2009

Vendôme 2009 ou CR d'un "problème d'embrayage" (avec la fin)

Ce petit week end vendômois s'annonçait plutôt bien dès le samedi. Arrivé sur place pour rendre une petite visite à notre future maison, le temps est radieux, et... le vent joue les mini lanzarote...

Les chambres d'hôte réservée par notre gentille organisatrice sont superbe : vieille bâtisse, chambres aménagées avec goût, grand jardin, cerisier à disposition, et le tout à moins d'1km du plan d'eau...

En fin de journée petite reconnaissance du parcours avec Mitch en picasso de course, et on se remet en tête que le parcours est "sélectif" et que le vent souffle fort... pour moi ce sera donc config "intermédiaire" : amc 420 à l'avant et HED 90 à l'arrière. Mitch reste en lenticulaire HED arrière-cosmic avant... il ne reste qu'à sortir les watts!!!

La zone de transition a changé, ce qui nous rajoute 700m en vélo (rraaahhh) et 200m pied (OOOHHHH), sans compter que depuis 2008 le parcours vélo fait un petit détour pour éviter la petite butte à 12% qui faisait son charme (nnnnooonnnnn....).

Bref, créperie pour changer de la pizzeria et au lit!
Le départ n'étant qu'à 11H, cela nous laisse le temps d'un réveil-petit déjeuner à heure dominicale raisonnable, et... me laisse le temps de retrouver kent pour rajouter une rondelle à mon corps de roue libre pour éviter que les pignons de celle-ci ne se promènent (note pour plus tard : une cassette DA est un poil moins large qu'une ultegra...).

Le parc est long avec les 480 partants et le soleil cogne déjà sans parler du vent qui a déjà bien pris des tours... je retrouve avec plaisir quelques SASSIENS et Versaillais, on s'encourage, prend des nouvelles du petit, de la prépa pour Nice, bref... des trucs de triathlètes normaux...

Une longue séance d'enfilage de combi sur l'herbe, un retour au vélo pour prendre mon bonnet (oups...), un sermonage de ma chère et tendre qui me demande pourquoi j'ai pris un masque "aquasphère" au lieu de mes petites lunettes de piscine habituelles à 3 euros, et après un briefing aussi inaudible que la musique nous a perforé les tympans pendant l'heure qui précède on se met à l'eau (ça se refroidit un peu... enfin!).

NATATION : COOL MAN
Je reste sur la droite, en XXXXème ligne, et démarre cooooolllll au coup de feu. Ca reste correct, pas trop de coup, la longue ligne droite aidant... Le repérage avec optimistes aux voiles roses est idéal et... je n'arrête pas de prendre de l'eau dans cette saloperie de masque... j'aurais mieux fait d'écouter ma femme (encore...). Bref, je nageouille à un rythme correct mais pas vraiment soutenu... premier tour en 25'30 (!!!) je replonge après un petit vidage-bidouillage de masque (encore). Je continue à barbotter... le chrono est correct et la course est encore longue... Sortie en 51'25"9 (:) je m'étonne de ce chrono vu l'allure et mon entraînement natation...
Transition plus longue, je manque encore de me choper une crampe à cause de la combi qui sert trop mes gros mollets, je galère un peu avec mes chaussettes et finis par sauter avec l'élégance d'une poubelle au dos du camion du même nom sur mon felt-de-compet-qui-va-vite... Mauvaise transition en 3'57"8 :)) qui me fait louper la loco Nicolas Auffray de mon club, gros rouleur... ça aurait pu être une bonne chose de le prendre en chasse...

VELO : RASTA MAN
Je pars sur un rythme bizarre... ça roule, le vent souffle de face dès le début, mais je suis sur un rythme plutôt "souple", proche d'une allure IM/LD... je suis bien, mais j'arrive pas à accélérer... je me dis que prudence étant mère d'un bon chrono, c'est pas plus mal et vu que je remonte régulièrement... on verra tout à l'heure.
Un gars annonce 101ème au détour d'un virage et je commence à compter les gars que je double... 100-99-98-97-...90-...85...mince, j'en suis où là... heu... 75... bon, je laisse tomber... fin du premier tour en 1h11, correct vu le vent.
Second tour... amusant... d'un seul coup je double plein de monde... toujours des gens qui roulent correctement et avec une bonne attitude (mis à part un personnage de mon ancien club qui balance ses saloperies par terre...) je n'ai pas accéléré et d'ailleurs... j'y arrive pas... je ne trouve pas la 4ème... Non pas que les cuisses se mettent à chauffer dès que je pousse un peu, mais simplement... je n'arrive pas à changer de rythme... j'emmène gros, je suis cool, pas dans le dur, je peux échanger tranquillement quelques mots avec les mecs que je passe, les côtes se montent tempo sans gros effort... bref... fin du second tour en 1h12 (700m de moins), je pose le vélo "chaud, mais pas fatigué"... en 30ème position et sors 33 du parc.

CAP : REGGAE MAN...
Transition correcte (1'18 et des cailloux...) et ça part pour la cap... hehehe!!! j'ai perdu du poids, j'ai de très bons chronos à l'entraînement (à sec), je suis frais, j'ai juste un peu mal au bide... bizarre d'ailleurs... mais bon, hein... m'en vais faire chauffer les ZADIZEROPROCS! Gniak gniak!!!
Départ prudent, les jambes sont bien, l'aisance respiratoire est bonne, juste l'estomac qui semble me faire signe que les gels sont un peu de trop... bizarre... je n'ai jamais eu de problème d'alimentation auparavant... un gel plus loin, je comprends qu'en effet, je vais devoir passer en stratégie : boire juste de l'eau régulièrement et attendre quelques ravitos pour repasser à un mélange eau/coca. Bref, tout va bien sauf... que je n'arrive toujours pas à trouver cette fichue 4ème... je suis tranquille, presque à la parade, mais pas moyen d'embrayer... je me fais doucement passer dans ce premier tour au rythme d'un concurrent par km, ce que je trouve raisonnable. Ce tour est bouclé à la même allure que d'ordinaire (53'20+1' de plus avec le parc déplacé)... je retente d'accélérer mais... je ne le sens pas, je n'arrive pas à changer de rythme en fait. Tout va bien, les jambes tiraillent doucement mais rien d'alarmant... cela dit, pas moyen de mettre du rythme... je redouble cependant quelques concurrents qui ont souffert de la chaleur ou d'un départ trop rapide dans les derniers kms, mais même dans le dernier tour de lac je ne suis pas dans le "rouge vif"... juste un tempo plus soutenu, sans plus...
Je franchis donc la ligne à la 42ème position (41ème en individuel), satisfait du ratio temps d'entraînement/résultat mais un peu dubitatif sur mes performances et sensations dans les 3 disciplines...
Logiquement, cela annonce quelques longues heures (jours) de réflexion... tant mieux, c'est comme cela que naissent les idées!
Prochain post : le débriefing et les solutions évoquées :)

FINAL : 5h09'13 et 42/432 classés (41ème individuel)
Natation 51'28 (120ème temps)
Vélo+T1 2h24'49 (24ème temps)
Cap 1h49'33 (94ème temps)

lundi, juin 01, 2009

Vendôme... 4(2)ème...

Rapidement... le CR arrivera en fin de semaine (pour cause de déplacement professionnel).

Temps chaud, vent fort, 480 partants/420 classés, parc transition déplacé sur le parking, parcours vélo un peu plus long depuis l'année dernière.

Nat : 51'30 allure cool et régulière (mêmes chronos que d'habitude... bizarre...)
Vélo : 2h23 sans transition, à 6'30 du meilleur temps. Allure régulière, sensation d'être sur un rythme IM/LD...
Cap : bizarre, je pars cool, je cours régulièrement, je n'arrive pas à me mettre dans le rouge... sensation aussi d'être sur un rythme plus proche du LD que du MD... 1h49

42ème au final et sentiment mitigé mais le débriefing est à venir...

vendredi, mai 29, 2009

Vendôme 2009... 4ème

participation pour moi, j'espère finisher, sans voir trop de drafting et en me faisant plaisir...
Le chrono ne sera sans doute pas sensationnel mais qu'importe!

Les pronostics?
  • Natation en moins de 55' si combi autorisée... sinon... bah... prendre son temps sans laisser trop d'écailles...
  • Vélo... le parcours a un peu changé... on va dire à une dizaine de minute du meilleur chrono serait bien
  • Cap... j'ai fait 3 fois le même chrono (1h43'30) mais avec un parcours plus long de 800m et des conditions "mouillées" en 2007... alors on va dire... même chrono que d'habitude sur le "petit parcours" serait une très belle et illusoire performance!
Allez, maintenant un bon plat de pâtes et demain en route!
A lundi pour le résultat :)

dimanche, mai 10, 2009

prépa light MD de Vendôme : le dernier mois

A y est....
Lu : nat 43' avec 2x800m l'un en NC l'autre en PB. Sensations sympa...
Ma : HT 46', vélo de CLM, position de CLM, travail d'allures
Me : cap 40' mixte route/forêt avec quelques côte dont une sollicitation "++"
Je : rien
Ve : nada

S-1 : objectif : faire une dernière grosse sollicitation (8H13 1N - 2V - 3C)
Atteinte de l'objectif : semaine mitigée...
Lu et Ma : récup et travail de nuit...
Me : 1h natation cool avec 6x400 allure IM avec et sans matériel. 1h03 cap fartlek dans les bois, bonne allure.
Je : 1h28 vélo, 6x (côte de 4' + 4' sur le plat avec beaucoup de relances et descente sur l'aéro à mouliner).
Ve : 3h vélo allure IM dont 30' allure MD enchaîné avec 45' cap bonne allure. Problèmes de ventre (un petit virus qui fait le tour de la famille...), dernière 1h30 difficile à cause de cela.
Sa : rien, estomac en vrac...
Di : 57' cap 6x1000 en alternant allure MD et 10kms, récup 1'30.

S-2 : ça approche dis donc! (8H59 2N - 3V - 4C)
Ma : enchaînement cap (17'20) - nat (59') - cap (15'40 dont 14'22 au taquet de chez taquet pour rentrer)
Me : HT 42' PMA courte 16x1/1 avec les 10 premiers en vélocité... pas facile pour moi!
Je : 48' cap avec 4x1000 à allure supersonique pour moi (effet réel des chaussures spira ou simplement le résultat de l'entrainement?)
Ve : 1H10 HT pyramide IM/MD/IM/CD/IM/Sprint/IM/ultrasprint/IM/ Sprint/IM/CD/IM/MD par 5' sauf 3' pour l'ultrasprint ;-)
Sa : enchaînement cap (18')*nat (63')*cap (18') pas prévu au planning donc allure "joggeur"...Beaucoup trop de papillon pour mes petits bras dans la séance natation...
Di : 2h08 vélo avec Mitch en config "triathlon qui va vite" : wheelcover et hed 90 pour moi malgré le vent, et HED JET disc et cosmic carbone pour Mitch. Quelques runs bien sympathique et un enchaînement 1h cap allure MD. Creuvé... nuit difficile, petiote malade...

S-3 : tout compte fait bonne semaine... (7H50 2N-3V-4C)
Lu : 41' HT 16x1/1
Ma : enchaînement cap (17'20) - nat (59') - cap (15'40)
Me : 43' HT 7x3/2
Je : 44' natation avec un 16x100m (4nage complète/4PB/4PB+Plaquettes/4Plaquettes) le midi et le soir 44' cap avec 5 côtes longues (2'30) au taquet... argh...
Sa : après une bonne soirée, départ à midi pour 1h14 de cap en groupe avec 4x10' à plus de 15kmh pour moi. Repas-sieste-plage et retour lacanau océan-lacanau ville en 58' (13.3kms)
Di : 1h14 vélo dont quelques côtes soutenues et 2x10.36kms spé MD (38.4-38.8kmh).

vendredi, mai 01, 2009

CR VELOSTAR 91

Faire un CR d’une cyclosportive !!! Une chose que je ne concevais pas il y a encore peu… mais enfin, je pense que cela est intéressant car il regroupera à peu près TOUT CE QU IL NE FAUT PAS FAIRE pour espérer faire son meilleur classement possible.
Faire une cyclo, ça s’apprend !

Arrivée sur les lieux pour la première édition de cette course de 165kms et 340 inscrits au petit matin sous un beau ciel bleu et une température encore fraîche. Retrait du dossard, préparation du matériel. Mon mulet fait pâle figure à côté de la débauche d’euros environnante… les triathlètes sont encore en-deça… à propos de triathlètes j’aperçois quelques gars avec des vélo équipés de cintres aéro ou de prolongateurs… damned… j’aurais du prendre le vélo de chrono J
Enfin, le but est d’être dans les conditions d’une cyclo, profiter du beau temps et « voir ce que ça fait de faire 165kms en n’ayant que des séances courtes à l’entraînement » (hormis la sortie de 100kms de dimanche dernier).
Stevan11 m’aperçoit et je glâne quelques conseils entre 2 discussions matos et le pesage de son vélo qui fait grosso modo la moitié du poids du mien. Jolie bête !
Direction le départ quelques kms plus loin donc petit échauffement. Puis après la petite présentation commune à toute épreuve sportive, le départ est donné.
Il est annoncé 20kms de « course neutralisée » avant le vrai départ.

Chose 0 : oui "zéro" car ne concerne pas la course proprement dite... Il n'est pas malin d'espérer s'arrêter dans une boulangerie pour petit déjeuner un 1er mai à 6h30... Le plan d'urgence a consisté à acheter un paquet de barres énergétiques et à m'empiffrer pour ne pas partir le ventre vite sur la course... c'est malin...

Première chose : pour moi, course neutralisée signifiait les mains en haut du cintre, à tournicoter les jambes en discutant avec son voisin… QUE NENI ! Ca roule à 35 sans effort certes, MAIS : ça pile, ça réaccélère comme des mulasses et je suis infoutu de garder ma place dans le peloton donc je me fais passer et arrivé en fin de peloton je dois me taper un CLM pour le remonter… c’est marrant mais bon, hein… y’a 165kms quand même…

Deuxième chose : ne pas faire de pause pipi. Parce qu’après c’est RE-CLM pour remonter tout le monde et 1’ de perdu sur un peloton à 35 à l’heure c’est 600m à combler tout seul à 40 à l’heure…

Troisième chose : être bien placé (devant) quand le vrai départ est donné et surtout repéré quand celui-ci est donné… Je suis donc dans le groupe 4… ce qui signifie : 10kms de CLM pour rattraper le groupe 3, 2’ de récup et re 10kms de CLM pour ramarrer le groupe 2… là je commence à me dire que c’est sympa mais que j’ai compris 2 choses : tes copains derrière sont ravis quand tu roules et très discrets ou timides, te laissent devant pour pas te déranger tout en jouant à la sucette avec ta roue arrière… Et après 20kms avec un compteur qui affiche 39-40 sur le plat je commence à avoir les cuissots qui chauffent… Mais bon, je vois le groupe 1 500/600m devant, je me dis donc que c’est trop bête, je me reposerai après… Je fais le CLM de ma vie, le compteur passe à 42/43 sur le plat, le cardio je sais pas je vois plus rien, j’ai un goût amer dans la bouche, j’ai mal partout, je souffle comme un âne, je grapille mètre après mètre… reste plus que 200/300m… mais merde, ils vont bien prendre un relais derrière quand même hein, non, que dalle, je continue à rouler comme un demeuré, j’arrive même plus à me moucher, la bave coule… allleezzz qqquuuoiiiiii … eh ben non… j’ai du faire 10’ ou 10kms comme ça, je sais pas, je me relève et sans pitié et sans un regard les gars me passent… je me laisse couler comme une loque dans le groupe et je réalise au bon moment que je suis à la fin du groupe juste avant de me faire décrocher… Là ça continue, infoutu de me caler, je fais le yo yo… dans les premiers à prendre des relais ou les derniers à veiller à ne pas perdre quelques mètres… Je finis par retrouver stevan qui a sauté du premier groupe dans une bosse et a assisté à ma tentative… C’était joli… merci… Je sens bien que les cuisses (le coeur, les poumons, la tête, tout quoi...) en ont pris un coup mais bon… on continue. Je me fixe sur lui pour réussir à rester au cœur du groupe et ça va un peu mieux. Je m’habitue peu à peu aux relances brutales, aux accélérations dans les côtes… il faut veiller à toujours être sur le bon braquet et toujours prévoir en permanence sinon la sanction est immédiate.

Quatrième chose : NE PAS RAVITAILLER
Arrivé au ravito du 90ème dans la tête du groupe (pour une fois que je fais un truc bien…), j’avais dans la tête qu’il y avait un accord « tacite » de neutralisation lors du ravito… Je m’arrête, baisse la tête pour prendre un bidon, l’ouvre, relève la tête en le tendant à une gentille bénévole, regarde autour de moi et…. Plus personne… Gasp… les rats… Je repars au taquet mais je n’aperçois pas le groupe à travers les virages nombreux d’un parcours qui est plus vallonné à présent… Je donne tout ce que je peux, récupère 5 gusses arrêtés suite à une chute et on essaie d’organiser la chasse… Je prends de gros relais avec un gars puis me fait prendre 10m misérablement dans une bonne côte… 10m qui deviennent 20 puis 30… et voilà… Je me retrouve seul avec 2 gars pas frais non plus… J’aperçois le groupe 2 à 1kms devant… mais bon… je suis cramé et un de mes 2 comparse vient me relever quelques minutes…

Cinquième chose : QUAND ON EST LACHE FAUT ATTENDRE LE GROUPE DE DERRIERE ET PAS CONTINUER A ROULER
Jusqu’au 125ème kms on roule donc à 3, dont 2 pas bien du tout et 1 gars pas bien, donc le gars pas bien (devinez qui) et en bon triathlète… ben il roule (enfin, il fait ce qu’il peut…) en priant pour que de temps en temps il se mette à l’abris, ce que ses compagnons d’infortune lui accordent avec gentillesse.
Tout ça pour au final se faire reprendre par le groupe 3… ben oui, c’est logique… mais tout en étant passablement out donc serrage de dents pendant les premiers kms pour pas me faire lâcher à la faveur d’une bonne côte (on en a eu 3 de 12%... et ça fait mal…).
Je vais de 5 en 5… et surprise au 135ème, un groupe d’une 20aine d’unité déboule de la droite… il s’agit du groupe qui chassait à 30s derrière une échappée en tête et qui a suivi une moto de l’organisation qui s’est trompé de chemin…
Forcément ça accélère un peu durant quelques kms mais le rythme reste raisonnable.
J’ai un peu mal à la nuquer, aux lombaires, aux fessiers, aux jambes, aux poignets, le sel me pique les yeux, les lunettes sont à moitié opaques, j’ai presque plus d’eau, donc tout va bien…
Je reprends peu à peu un peu de poil de la bête et comme on a retrouvé stevan qui a sauté du groupe devant (encore dans une bosse…) je cause un peu… je reprends quelques relais ou reste en tête du groupe puis l’arrivée approchant et après une dernière longue côte montée à un bon rythme je me laisse couler pour finir en souplesse…
Je franchis la ligne en 5h05 pour 167.5kms et 1180m de D+, le vainqueur finit en 4h31… ça rigole pas…
Avec un peu plus de tactique je pense qu’il m’aurait été possible de rester dans le groupe 2, et gagner un petit ¼ d’heure mais bon… tout ça est hypothétique. L’essentiel est d’avoir fait une grosse séance, d’avoir atteint des vitesses en config « route » sur le plat que je pensais inaccessibles et de m’être fait plaisir, sisi, je le reconnais, sur une cyclo…
Cela étant, le niveau est quand même impressionnant par rapport à celui du triathlète moyen que je suis. Et il faut un sens tactique et technique réel pour s’économiser et faire l’effort approprié pour rester au bon endroit au bon moment.

dimanche, mars 29, 2009

Vendôme : retrouver un minimum en 9 semaines

S-4 : ma première cyclo : la Vélostar 91 le 1er mai (9H39 2N-2V-2C)
Je passerai donc d'une séance de 1h20 le 20/04 à 3h14 et 100kms ce 26/04 pour finir par 165kms sur cette cyclo le 01/05... difficile? tant mieux... l'enchainement le lendemain avec une bonne séance cap n'en sera que meilleur...
Ma : 43' cap 5x150/5x300/5x150
Me : montage du vélo
Je : 45' natation le midi et 48' test vélo le soir avec 4 côtes de 4' au taquet... quelques réglages à faire et c'est bon
Ve : cyclo vélostar 91 - 5h04'30 d'effort et un peu d'échauffement récup : 5h16 en tout
Sa : cap 1h11 complètement explosé... avec 3000m allure MD... le coeur ne monte pas, juste cramé comme il faut...
Di : 56' natation, sensations correctes mais chronos moyens

S-5 : profiter des vacances pour faire de l'intensité et une sortie longue (8h08 1N-3V-3C)
Ma : 46' vélo 7x3/3 enchainé avec 35' cap 7x(15"/15"/30"/30"/45"/45")
Me : 50' natation avec 2x10x25m depart 30s
Je : 46' vélo 18x1/1 enchainé avec 35' cap 18x1/1
Sa : 1h22 cap vitesse MD progressive (séance pour aller faire mes courses à dkt en fait...)
Di : 3h14 vélo config cyclo. 2 tours de ma boucle fêtiche senlisse-les essarts le roi-auffargis à un bon rythme, les mains en bas du guidon en baissant la tête pour faire plus vrai... moyenne satisfaisante. Cuisses un peu douloureuses, la cyclo du 1er mai va faire mal...

S-6 : essayer de s'entraîner pendant l'astreinte (5H18 1N-3V-2C)
Lu : 1h20 HT avec 3x15'CLM/5' récup
Me : 47' cap avec 12x1'15 en côte descente assez rapide pour "péter de la fibre"
Je : 48' de HT avec 25x30/30 + 10' CLM (FTP pour les intimes)... bof, pas terribles les 30/30 en HT, moins durs que les 1/1 je trouve...
Ve : 59' natation 8x200 (2x(200NC/200PB) puis 400m PPE (plaques-pull-elastique).
Sa : départ pour port camargue...
Di : découverte d'un vieux VTC de femme dans la marina et ... 49' vélo 18x1/1 enchainé avec 35' cap 2x10x30/30

S-7 : maintenir (6H32 2N-2HT-3C)(d'astreinte à partir de vendredi)
Me : 1h15 cap allure MD avec 3x1000 allure CD récup
Je : nat 55' avec A/R cap 36'
Ve : 45' HT 17x1/1
Sa : 1h03 natation, ça avance pas très vite mais je tiens la distance, c'est déjà ça...
Di : 1h15 de HT pour commencer avec gimenez simple (9x1/4) enchaîné avec 8' soutenu. 43' cap 4x5x30/30 en cote... après paris-roubaix avec Mitch et un trio bière-noix de cajoux-gateau chocolat dur à digérer...


S-8 : De l'intensité sinon rien (5h58-2N-2V-3C)
Ma :
47' cap VMA longue en côte (6x 2' à 2'30)
Je : 56' piscine avec l'aller-retour en cap (36'). Aller soutenu, retour à bloc
Ve : 45' HT 16x1/1... ouille
Sa : 54' piscine (2700m) : 2x8x50 dep 1' puis 300 rapide et un superbe... 400m en 7'17 en fin de séance (petit bac...) glup...
Di : Première sortie du felt en configuration "course" (avec les HED 90mm). 1H25 avec 5x une boucle de 5.18kms. 4 allure MD/CD et dernière allure sprint, 2' de récup entre chaque boucle. Chronos surprenants... à confirmer. 35' de cap ce soir : 1kms allure MD puis 8x(20" à fond/10" récup), un peu de récup et de nouveau allure MD. Séance très "violente".

S-9 : reprise (4h36-2N/2HT/2C)
Ma : reprise de la cap en douceur : 30' dont 2000m soutenus en 8'35... bof
Je : natation 52'. Première vraie séance depuis 2 mois... 400m pas trop mal puis mode survie...
Ve : HT 42', 15x1/1... ça pique, première vraie séance depuis bien longtemps.
Sa : natation 1h05... 1500m à peu près correct puis de nouveau mode survie avec des chronos qui passent du pas bon à "enclume".
Di : 42' cap avec 2x8x30/30 (150m tournés en 31"). Petit pause d'1H puis 45' HT avec 6x3/3 (ouch!). J'ai repris du plaisir à faire ces intensités.

dimanche, mars 22, 2009

Reprise... début de l'état des lieux

La semaine écoulée et celle à venir seront l'occasion de faire un point sur ma condition physique dans les 3 sports.

Natation : peu de séances depuis Juin 2008 et première séance ce mercredi depuis 2 mois off en raison de la préparation de l'ecotrail. Pas de secrets ni de miracles, il y a du travail! Je m'attacherai cependant à ne pas me chronométrer, ne pas viser de distance à l'entraînement et à travailler uniquement quelques points techniques précis de manière rigoureuse et répétitive afin qu'ils deviennent des automatismes.

Vélo : plus grand chose non plus depuis 2 mois. Petite prise de contact VTT de 50' vendredi et HT 50' ce dimanche. Beaucoup de "watts" se sont évaporés, sans doute par effet joule... J'effectuerai encore une semaine souple avant d'attaquer une préparation très "qualitative" : séances HT de 40' à 2H maximum. Possibilité de biquotidien (2x40')...

Cap : à priori l'endurance est là... reste à retravailler la vitesse tout en ménageant mon genou. Là encore une dominante de séances courtes, quitte à les multiplier (3x30' par jour?)

En bref, vous l'aurez compris, j'ai quelques idées (encore!) de préparation pour un MD à expérimenter. C'est pourquoi je mettrai en ligne mes séances de façon hebdomadaire pour partager tout cela avec mes "fans"... (il y en a?! ALLLLOOOO???!!!!)

mardi, mars 17, 2009

Bilan Février (en retard) et suite de l'écotrail

Voici un bilan sur février+le 1er mars :
TOTAL : 32H54 (eh oui!)
Natation : 0
Vélo : 5H55 en 7 séances (peu d'intensité)
Cap : 26H59 (soit mois précédent x8) mon plus gros mois cap jamais réalisé! Bien pour un convalescent de la cap...

Bilan : natation, je ne sais pas - vélo : idem - cap : une cheville retrouvée (plus d'appréhension, bonnes sensations) et une tendinite aussi suite à l'écotrail.

La suite :
Objectif : le MD de Vendôme fin mai en me faisant plaisir sur ce qui a été mon premier triathlon

Coté entrainement :
Réapprendre à nager, réapprendre à rouler, recommencer à courir en douceur en mettant de la qualité progressivement.

dimanche, mars 15, 2009

Et de 3… abandons (DNS 2008 compris)

Samedi 14 Mars 8h, ma petite nous réveille. Petit déjeuner tranquille, je finis de préparer mon sac au fur et à mesure que le temps passe. Le temps est couvert avec un petit vent frais, les conditions me paraissent bonnes pour ce genre de course.
Une bise à mes 2 chéries et je rejoins le RER rempli de gens portant un accoutrement peu commun dans ce type de transport.
Le transfert depuis la gare de St quentin en yvelines se fait en autocar, l’ambiance est bon enfant. Un peu de marche pour rejoindre la ligne de départ et j’y suis.
Les joyeux lurons du SAS TRI 37 (et ASFAS) me rejoignent et nous nous préparons dans une bonne ambiance teintée d’un « mais-qu’est-ce-qu’on-fout-la.com ». Petite photo de groupe, petite vidéo de coach bertrand équipé de sa caméra frontale et nous rejoignons le troupeau derrière la ligne de départ.
C’est parti !
Bien sûr tout le monde me double… je pars sur un rythme prudent et durant 1h30 je peux légitimement évoquer 2 hypothèses : soit je suis nul soit beaucoup de monde part trop vite.
Ce début de parcours est un mélange de sentiers boisés et passages urbains. C’est très roulant, pas piégeux, sympa.
Puis arrive les premiers faux plats et côtes et là… eh bien je cours sans forcer alors que presque tout le monde marche J . A la faveur d’une bonne grimpette je repasse une grande partie de mes compagnons de jeu (bertrand, guillaume, olivier, marina,…) et continue ave plaisir. Sauf dans les descentes où je me fais doubler par des avions… incapable de suivre… sans doute un peu trop d’appréhension pour ma cheville encore… mais ce sera un point à travailler à l’avenir.
Arrivée au premier ravito (21ème kms, 2h05, 502ème, FC149, D+ 135m dont seulement 20m la première heure !), je fais le plein du camel et récupère quelques barres énergétiques avant de m’élancer pour le « gros morceau » du parcours : 29kms sans ravitos et une succession de montées/descentes savamment choisies parmi les plus raides possibles (pour bien connaître les environs c’est proche du sadisme ! on contourne les pentes moins raides pour aller récupérer les plus abruptes).
M’étant fait passé par quelques gars du SAS (ravitaillement un peu long…), je les reprends dans les premières côtes qui suivent cette petite pause.
Le rythme est bon, je double en côte, ne me fait plus reprendre sur le plat mais pour les descentes ce n’est toujours pas ça… à travailler (bis).
Je veille à bien m’alimenter : boisson énergétique toutes les 10’, solide toutes les 40’, sel toutes les heures. La machine tourne. Au bout de 4H de course, dans une descente, je ressens un début de douleur dans mon genou gauche. J’ai déjà eu des problèmes de tendinite à cet endroit jusqu’en 2005 mais la pratique assidue du vélo me permettait depuis d’éviter les problèmes par une bonne tenue du genou… j’ai certes moins fait de vélo depuis Nice 2008 mais bon…j’espère donc que la douleur va se stabiliser. Vers 4h30 de course, la douleur me contraint de « marcher vite dans les descentes ». En côte pas de problème, sur le plat ça tiraille un peu mais cela reste supportable.
Je passe en 4H49 et 311ème place au point de contrôle « volant » du 43ème. Quelques minutes plus tard je ne peux que marcher doucement en boitillant dans les descentes et trottiner sur le plat. La douleur est vive à présent. Rageant… J’arrive en fin de poche à eau (2L ne sont pas suffisant pour moi pour plus de 3H de course, à savoir).
Je vais mettre plus d’1h pour parcourir les 7kms qui me séparent du second ravitaillement. Ce qui me laisse le temps d’accepter doucement l’abandon… les cuisses vont relativement bien, le mental aussi mais je dois me résoudre à être raisonnable et ne pas risquer plusieurs mois de « off » par simple orgueil d’arriver au bout…
Un petit moment de bonheur à quelques centaines de mètres du 50ème en croisant ma femme, son frère et ma petite chérie qui me saute au cou. Je peux faire le beau en courant puisque… ça grimpe ensuite.
Arrivé au point de contrôle en 5H52 et 389ème place… logique (3H42, FC141 et D+ 705 sur les 29kms), je me ravitaille, vois arriver marina en pleine forme, guillaume, olivier et coach bertrand un poil plus atteint peut être mais encore « frais pour la distance ».
Je les informe de mon abandon et vais rendre ma puce…
Voilà… prévision de ma femme confirmée (encore une fois) et encore un abandon sur un trail… pas bon pour le mental.
Allez, on verra pour le suivant…
Le plus dur à accepter à la lecture des dénivelés c’est qu’il ne me restait qu’une bonne heure de grosses montées/descentes et que le plus dur de ce côté était fait… mais à la vue des douleurs en marchant dans les heures qui suivent ça ne serait pas passé…

Les + :
- musculairement ok
- mentalement ok
- alimentation ok
- ambiance sympa
- organisation impeccable
- les montées j’adore !
- la petite équipe

Les - :
- les descentes… je suis mauvais de chez mauvais
- 2L d’eau pour plus de 3H de course ce n’est pas suffisant pour moi…
- le vélo m’est essentiel dans ma prépa pour éviter les problèmes de genou

samedi, mars 14, 2009

50kms c'est sympa...

Avant un CR plus complet, voici une petite news de l'ecotrail de paris 2009. Un abandon... encore sur trail... et une nouvelle confirmation des qualités de ma chère femme pour prévoir mes courses (elle pronostiquait un chrono de 50kms sur les 80kms de l'ecotrail... pour cause articulaire).
4H très bien, puis un petit tiraillement dans mon genou gauche que je n'avais pas connu depuis Nice en 2005 et dont je connais l'issue... j'ai tenu jusqu'à la 5ème heure en limitant les dégats (marche rapide dans les descentes) puis la douleur m'a progressivement obligé à marcher doucement en boitillant dans les descentes et trottiner sur le plat. Arrivé au ravito des 50kms j'ai pris la décision de limiter les dégâts, il était peu probable que je réussisse à ralier le ravito des 63kms.
J'ai donc laissé mes compagnons de course (équipe du SASTRI37, de l'ASFAS) en découdre et suis rentré au chaud dans le picasso (avantage d'habiter à quelques kms...)
Quelques heures après, la sensibilité du genou me laisse la maigre consolation de me dire que j'ai fait le bon choix...
A bientôt pour un CR plus étoffé sur cette course très sympathique.

Données polar : 845m de D+, 5H52, FCmoyenne 143 (entre 145 et 147 avant d'être contraint à ralentir).

samedi, février 07, 2009

prépa trail long (tentative...)

Le sac est prêt, le gatosport cuit dans le four, une bonne petite soirée en famille après une semaine de déplacement et demain on chausse les baskets pour une longue journée!
Dossard 1278, à suivre....

Je mettrai dans ce message, ma préparation raccourcie semaine par semaine (6 semaines) pour ma tentative de participer et terminer le trail de paris 2009.

Je pars de... 3h30 de cap... mensuel pour mon plus gros mois depuis ma blessure de septembre, un peu de HT régulièrement et quelques séances piscines.

Pour des raisons d'emploi du temps, je mettrai la natation entre parenthèse jusqu'à ce trail.

S6 : 1h22 cap et puis c'est tout!
Lu : 2H avec sac à dos de 15kgs et chaussures de ville dans bordeaux. Bilan : 1 ampoule au milieu de chaque pied, juste avant les orteils... malin
Ma : 41' cap dans les rues et sur les quais de bordeaux, un peu de rythme, agréable.
Je : 41' cap autour de lacanau avec mon ami Manu en préparation pour le marathon de paris...

S5 : 3h16 cap et 42' HT
Début de l'affutage
Mardi : 55' cap avec 3 côtes longues (2'50) rapide et 10 côtes courtes "VMA" (<30")
Jeudi : 1h30 cap avec 30'/20'/20' allure semi, 10' allure trail entre chaque
Di : 51' vallonné le matin et 42' de HT cool le soir

S4 : 9h21 cap et 1h30 HT
Lu : 1h cap allure 1 avec qqs côtes.
Ma : 2h03 trail bien vallonné. Bonnes sensations.
Me : 45' HT souple
Je : 1h18 allure 1. Les nuits de boulot commencent à me fatiguer un peu... Achat d'un capteur de vitesse (oui je sais, c'est un gadget, mais bon...)
Ve : grosse fatigue boulot... 1h54 avec 15 cotes de 500m à 10% typique de celles rencontrées sur le parcours (en 1h45).
Sa : 45' HT souple en préparation de l'entrainement de demain...
Di : le clou de la prépa : 30.6kms en 3h06 (fc139), temps couvert et doux, parcours vallonné typique du trail. 1ère heure : 9.9kmh (fc135) ; 2ème heure : 9.8kmh (fc138) ; 3ème heure : 9.85kmh (fc144 : plus de côtes et pas assez bu).

S3 : 8h26 cap et 55' HT
Lu : 2h cap (avec camel) dont 1h dans les dunes à monter/descendre
Ma : 57' cap (20x une côte d'1') enchaîné avec 55' HT 10x(30 flexions+3' force+1' vélocité)
Me : 1h30 de cap (avec camel) souple dont 30' trail peu vallonné, terminé avec 5' rapide
Je : rien. Repos pour les chevilles et tibia qui sont mon point faible. J'ai encore 10 jours à tenir de cap avec un gros volume.
Ve : 1h28 cap avec 30' allure "2" (75-80% FC)
Sa : 2h31 cap dans les dunes

S2 : 4h37 cap et 55' HT
Ma : 46' allure 100kms sur route vallonné (5'30/km)
Me : ostéo... y'avait du boulot!
Je : matin cap 40' à jeun. Soir 55' HT (3x12'/3')
Ve : 1h31 trail cool (plus longue sortie battue)
Sa : rien... chargement voiture-trajet-cherchage de clés appart-vidage voiture-courses-rangement course-préparation repas
Di : matin 45' à jeun - midi : gros repas - soir : 55' bon rythme

S1 : 3h39 cap et 1h45 HT
Ma : 32' séance VMA (la première depuis longtemps) 2x6x30/30
Je : 35' cap à jeun le matin, 45' HT le soir 2x6x1/1 (PMA courte)
Ve : 48' cap trail vallonné allure "spécifique" (=ttrrèèèsss lent)
Sa : 44' à jeun allure "spécifique"
Di : 1h HT (3x12' au seuil) enchaînement 1h trail cool mais tonique (je me suis rien cassé :)

jeudi, février 05, 2009

Allez, j'en parle...

La déraison a des raisons que la raison ne peut raisonner...
Lundi soir j'ai craqué et ai envoyé un petit mail à l'organisation du trail de paris en relatant mon forfait de l'année passée, l'année sportive écoulée et mon désir de prendre une revanche sur le sort.
Le point de départ de tout cela est la découverte de chevillères me donnant une certaine confiance dans la stabilité de ma cheville droite et limitant le risque d'hyper varius violent.

J'ai obtenu une réponse mardi soir. Un grand merci aux organisateurs pour ce geste et un vrai plaisir pour moi... qui laisse place dans les heures qui suivent à une cogitation intense pour trouver une prépa sur 6 semaines efficace, non traumatisante, me permettant conjointement de perdre entre 1 et 3kgs...
Un casse-tête comme je les aime.

Je mettrai pour information celle-ci semaine après semaine, en espérant que cela suffise...

Infos sur la course : http://www.traildeparis.com/pages/public/index.php

dimanche, février 01, 2009

Bi lent

Celui-ci mettant quasiment plus de temps à être écrit que le temps d'entraînement qu'il représente, je ne fais celui-ci que par principe et devoir de mémoire :)

Alors...
- 1 astreinte
- 1 semaine maladie pour ma fille
- 1 semaine maladie pour ma femme
- 1 semaine maladie pour moi
- un paquet de nuits blanches

et accessoirement du sport :
TOTAL : 12h11
natation : 2h05 pour 2 séances... sisi...
vélo : 6h41 pour 7 séances... gasp
cap : 3h25 pour 7 séances (titanesque!!)

Je peux me poser les questions suivantes :
1) Suis je encore un triathlète? La réponse peut être affirmative sur le principe : réalisation d'entraînements dans les 3 disciplines
2) Suis je dans la capacité de faire un triathlon? Ma limite doit se situer quelquepart entre le sprint et le CD...
3) Est il raisonnable d'envisager 2 IM dans quelques mois dont un parmi les plus difficile au monde (cela fait très prétentieux je sais...)? Je crois (donc je ne suis pas agnostique) dans les forces de l'esprit... heu non... en nos capacités d'adaptation, dans la mémoire des années d'entrainement...

Enfin j'espère que je ne me trompe pas :)

vendredi, janvier 23, 2009

Très très dur...

Bon, ce n'est pas pour me plaindre mais je commence à saturer un peu là...
Quand ça ne veut pas...
Reprise du boulot mercredi matin pas tip top mais correct pour... enchaîner avec une journée continue de 7h20 à 5h15 le lendemain matin avec petite balade en extérieur toute la nuit...

Depuis j'ai la sensation d'avoir de petites palpitations en journée, j'ai fait une hypo en pleine matinée au boulot sans raison ce matin, et le petit footing de 26' de ce soir était une réelle épreuve...
Il va falloir penser à veiller à récupérer un peu car je crois que je suis en train de tirer un peu trop sur la machina...

Pour l'instant le bilan de janvier est catastrophique avec 7h10 d'entraînement et la sensation d'en avoir fait 71...

lundi, janvier 19, 2009

Très dur...

Et ce qui devait arriver, arriva...
Après avoir joué celui qui résiste à tout, je me suis fait vilainement plaquer par une grippe mercredi en début d'après midi... Doliprane, écodoliprane (ce qui ne signifie pas qu'il s'agit d'un doliprane écologique), nurofen flash, etc... j'ai vu des pilules de toutes les couleurs et ai seulement réussi à maintenir le challenge pasta pour toute activité sportive.

Après une vaillante tentative de retour au boulot ce matin, j'ai repris le chemin de la couette en début d'après midi pour encore 48H...

Un petit rayon de soleil tout de même via la réception de : ça

et demain : ça (uniquement le cache, pour la roue voir le "ça" précédent)

Allez, la fièvre va sans doute me faire faire de douxxx rêves...

dimanche, janvier 11, 2009

Dur...

Début d'année difficile... nombreuses nuits blanches non pas dues à des fiesta diverses mais à des maladies de "petit bout'chou" enchainées avec une dure journée de travail (34H non stop) dont une nuit dehors (devinez laquelle? la nuit la plus froide de l'hiver bien sur!) et une tentative de récupération depuis...
Tout cela pour permettre un entrainement en préfatigue... et compliquer mon "challenge pasta".
Kesako?
Un défit simple : il faut choisir une épreuve physique simple à réaliser tous les jours pendant 100 jours (30' de cap mini, 100 pompes, 200 flexions, etc... liste non exhaustive).
Pour moi il s'agit de 200 flexions et après un début laborieux l'adaptation se fait bien.

Au programme pour les semaines à venir : une séance natation filmée (au-dessus et sous l'eau) avec correction en direct, un examen médical pour avoir l'autorisation de reprendre des séances cap plus longues, la recherche d'une attelle légère efficace pour la cap, et une première sortie vélo en extérieur dès que la température aura atteint un niveau acceptable pour ce type d'exercice!

Côté matériel, je me décide enfin à commander mes wheelcover (http://www.wheelbuilder.com/store/product.php?productid=16265&cat=0&page=1) pour booster mon amc 420 arrière pour un poids raisonnable et la para la moins chère du marché...
Je suis aussi à la recherche d'une tige de selle thomson droite ou flippée afin d'obtenir une position à 76°.
Enfin, ce matériel est bien évidemment destiné au Chtriman dont l'inscription vient de partir et dont le parcours ne sera pas si roulant que cela contrairement aux idées reçues sur le nord.