mardi, décembre 18, 2007

Heeeuuuuuuuu.....

Suite à un dîner "d'affaire" avec Ugo l'asticot et une petite balade dans une chaîne de magasin de sports généraliste très connue, il m'est venue une idée totalement déjanté...

La suite dans quelques temps...
Juste le temps de faire quelques mesures...

Mais attention, âmes sensibles s'abstenir, on rentre dans des orientations "d'hérétique" à la psychologie perturbée (pléonasme...)....

La camisole n'est pas loin...

dimanche, décembre 09, 2007

Eh ben non...




Minuit sonne sur la place du Perray en Yvelines et le départ est donné.
La pluie s’est arrêtée mais le briefing nous a promis des conditions « très difficiles ». La terre est gorgée de l’eau tombée toute la semaine. Les bâtons sont fortement conseillés sur la seconde boucle. L’organisateur souhaiterait qu’il y ait plus de finishers que les autres années (50%) il a donc… augmenté le dénivelé de la seconde boucle… original J
Nous partons donc en queue de peloton avec Armelle et Damien (Gabriel DNS) sur une première petite boucle de mise en route. Déjà un premier bouchon devant une butte glissante à grimper malgré le faible nombre de coureurs. L’herbe fait « floc-floc » mais tout va bien.
Je suis équipé raisonnablement : collant, tee shirt manche longue sur lequel j’ai rajouté un tee shirt manche longue et un coupe vent/pluie. Le camel est rempli de malto, j’ai quelques gels énergétiques et l’équipement nécessaire sur ce genre de courses (frontales avec piles de rechange, couverture de survie, sifflet, tél portable,…)
On s’enfonce dans la forêt et… dans la boue… impossible de courir correctement à cause de l’étroitesse du terrain et de l’état du chemin. J’alterne donc marche et course à la queue leu leu derrière les randonneurs. Première leçon : à l’avenir partir vite pour ne pas bouchonner à chaque difficulté.
De plus la terre est totalement saturée d’eau et la boue omniprésente ainsi que les flaques (peut on encore appeler cela des flaques… plutôt un marais permanent !).
Le balisage est impeccable, même si cela ne m’a pas empêcher de faire un petit détour… Je me demande comment les premiers fond pour courir à 12 de moyenne en trouvant les appuis nécessaires ET en regardant le balisage… c’est un métier !
Les côtes ne sont pas difficiles ni nombreuses (350m de D+ sur la première boucle et la troisième, 1000 sur la seconde).
J’ai un petit rythme confortable lorsque… je peux courir…
Au bout de 2H je me dis que l’on doit péniblement tenir les 8kmh de moyenne avec les arrêts (rigole d’eau à traverser, patinage dans la boue, bouchon,…) et que la barrière des 3H pour la première boucle va sans doute être décalée. Je pense à Damien qui avait tourné en 2H45 l’année dernière sans forcer… j’espérer passer en 2H30 en trottinant… je serai loin du compte mais impossible de faire mieux. Quelques passages pluvieux nous accompagnent. Le vent est bien coupé par la forêt. Je n’ai pas froid.
Je double dès que je peux, les jambes sont impeccables, juste une douleur au pied qui a souffert il y a 15 jours et les chaussures neuves n’arrangent pas le phénomène (pas pu faire autrement…).
2H25 de course, une luciole,… non un bénévole déguisé en luciole nous annonce « plus que 5 petits kms ». Glup ! A l’entrainement je tenais les 10kmh de moyenne sur parcours très accidenté sans soucis…
J’essaie de slalomer sur les bas côtés pour me glisser entre les autres coureurs. Une traileuse prend mes pas et nous discutons un peu.1 km en sous-bois à courir sur les bas côté pour tenter de trouver un peu d’adhérence, 1km à slalomer entre les arbres en marchant/courant quand il est possible de doubler. 1 km en bord de champ à patauger dans la boue et l’eau, 1 km sur un chemin qui permet de courir correctement, un dernier en ville et c’est le gymnase.
3H05 pour 25kms ! La barrière horaire est annoncée repoussée à 3H30… Les jambes sont biens, seul mon pied gauche me laisse deviner que de toute façon l’aventure se terminera à la seconde boucle…. J’appelle Damien et Armelle qui me disent arriver tranquillement et pas trop motivés pour continuer. Après quelques minutes où je pense renoncer je prends une soupe, me change complètement (j’ai 2 blocs de boue à la place des pieds), remets de l’eau dans le camel, des gels dans les poches et me sens prêt à repartir.
Mais voilà, pour la première fois j’essaie d’être objectif… J’étais venu pour courir et l’aventure se compose plus d’une longue marche dans la boue (à mon niveau). Et je ne suis pas dans cet état d’esprit. Ce serait un objectif majeur de la saison, j’y retournerais sans hésiter, mais là j’hésite à me mettre « en vrac » et devoir assurer la vie courante la semaine prochaine dans un état général très moyen. Risque aussi de compromettre ma prépa triathlon et quasi certitude de ne pas terminer les 3 boucles à cause de mon pied gauche… Bon, plein d’excuses valables ou non qui me font sagement me résigner.
XD out (l’aime pas la pluie le XD…), Armelle hésitante, la décision collégiale est prise. Cela me fera un bon entraînement et une expérience intéressante (et un peu d’argent pour le téléthon).
Nous allons rendre nos dossards et nous repartons sagement… enfin pas tout à fait puisque l’herbe étant tellement saturée en eau que… je reste tanké sur un petit coin d’herbe... En 3 secondes de patinage, roue enfoncée jusqu’au cardan… Merci aux pompiers (j’achèterai 2 calendriers cette année !) et à XD et Armelle (pour avoir fait demi tour) de m’avoir aidé à sortir de là…

Ce que j’en retiens c’est que le trail (de nuit) comporte de grandes spécificités qui sont renforcées par les conditions météo (sans blague !):
- avoir des chaussures déjà bien « faites » et ne laissant aucun doute sur le confort ressenti (ce n’est pas une grande découverte…)
- être capable de partir vite les premiers kms pour ne pas se trouver engluer dans le peloton et perdre de l’énergie et du temps bêtement pendant des 10aines de kms.
- ne pas avoir de chrono en tête, les conditions météos influant trop, mais juste le respect de la « barrière horaire ». La différence se faisant sur : la sélection naturelle tout au long du parcours puis sur la capacité à courir sur la fin. Le mental travaille différemment.
- Avoir l’expérience pour trouver les bons appuis dans les conditions les plus difficiles (je pense que plus difficile c’était dur…), se guider tout en courant.

Epilogue : est ce que l’Eléphant est plus fort que l’hippopotame ?C’est la question bizarre qui me vient lors du retour… IM ou Trail long difficile comme celui-là ? Qu’est ce qui est le plus dur ? Ce dont je suis certain aujourd’hui c’est qu’il est plus facile de gérer le « dur » sur IM que sur un trail comme celui-là. Ici lorsqu’on est mal, on est seul, sans possibilité de dire « STOP ». Ou si, possibilité de le dire mais comme il faut rentrer de toute façon…ça ne change rien…

samedi, décembre 08, 2007

C'est parti pour mon premier trail

Plic-ploc... la pluie tape au carreau et je prépare soigneusement mes sacs pour mon premier trail.
Dehors l'expression "terrain de jeu" prend tout son sens : boue, boue, vent, pluie, boue...
Mais peu importe, je serai là pour passer un moment fort et ces conditions le renforceront sans doute.
Les objectifs sont (par ordre d'importance) :
1) Ne rien me casser
2) Finir!
3) Moins de 9H mais à vrai dire, je n'en sais rien... trop d'inconnues sur ce type d'effort.

J'oubliais le point "0" : passer un bon moment avec Gabriel, XD, Armelle et les autres cinglés qui déguisés en lucioles...

A demain j'espère :)

mercredi, décembre 05, 2007

vélo 2008


Il reste juste à ajouter une cosmic 1er géné avant et une paraculaire renn madeira à l'arrière.

Angulation 73° (eh oui!)

Différence selle-cintre 18cm

Reste à tenir ça sur 180kms...

mardi, décembre 04, 2007

dernière semaine

Lundi : petite séance natation souple : nager en costal, bien grand, le moins de surface frontale possible, éviter les mamie, éviter les moulins à eau, rentrer la tête,...

Mardi : 3h de trail en tenue pour la course. Ca va, j'ai mon petit rythme dans les cotes, sur le plat, dans les descentes. Y'a plus qu'à...

Mercredi : 45' de HT avec mon new bike histoire de trouver les réglages

Jeudi : 2H de HT allure IM. Ce soir, piscine...

lundi, décembre 03, 2007

L'homme est fait pour cela...

Hier soir pluie, vent, nuit, boue...
2H de trail dans les bois, à la lumière de la frontale qui me laisse entrevoir le chemin détrempé durant quelques mètres avant que l'obscurité ne mange le reste.
La pluie redouble, les arbres craquent sous les rafales, mais paradoxalement je me sens bien. L'impression de vivre, de retrouver un peu de mes origines. Je me sens chez moi...
Le sentiment de "combattre les éléments" qui m'animait il y a 2 ou 3 ans fait place aujourd'hui à la volonté de me fondre dans le milieu, de sentir la forêt qui m'entoure, le chemin que je parcours.
La pluie coule sur mon visage, je suis trempé, mais tout cet inconfort relatif n'est que psychologique. Le corps va bien, ne souffre pas. La tête suit...
Je ne sais pas si je terminerai ce trail dans une semaine, peu m'importe au final. Je suis juste un homme qui court comme ses lointains ancêtres (*).
Au bout du chemin la réalité, les lumières de la ville, j'ai envie de faire demi-tour et repartir encore une fois rejoindre ce qui est ma nature...

(*) ok, les lointains ancêtres n'avaient pas de frontale, de chaussures de trail, de veste coupe vent et coupe pluie, de collant de cap, de vêtements "première couche" respirant....:)

dimanche, décembre 02, 2007

Bilan Novembre

Un mois un peu déséquilibré afin de préparer l'origole (prépa spécifique sur 15 jours)

Natation : 1h20 (2 séances)... mais une séance très constructive (vidéos) avec Ugo.

Vélo : 10h53... ça va pas trop mal... certes je n'ai pas le niveau de Juin dernier mais la base tient pour le moment, malgré l'augmentation de la cap et le petit régime qui ont du me faire perdre du muscle.

Cap : 17h21 (!!!). Volume des mois précédents presque triplé. Je n'avais plus fait cela depuis aout 2004... Et encore j'ai du supprimer une séance pour cause de bobo au pied (3H de trail avec des semelles orthopédiques en lambeau dans des chaussures neuves ca laisse des traces...). Quelques kgs en moins m'ont permis d'améliorer les sensations et les chronos...

En dehors de la prépa spécifique cap trail je me tiens donc toujours à mon petit planning initial...

Reste à présent le choix du cadre vélo pour Nice qui s'avère plus compliqué que je ne le pensais, mais je vais enfin avoir l'intelligence de faire une étude posturale pour être objectif et fixé une bonne fois pour toute.
Concernant les réflexions pour Nice, il y a également le choix des chaussures qui peut avoir un impact non négligeable (à la condition que je continue à perdre un peu de poids ce qui élargira le choix possible de chaussures).