jeudi, décembre 30, 2010

1159/1222=71/?

Une petite règle de 3 pour terminer l'année en ces semaines orgiesques...
Un triathlète "A" a réalisé 19'19 sur 5kms à l'entraînement cette saison pour un poids de 71kgs.
Sachant que ce triathlète effectue un 5kms quelques mois plus tard en 20'22 avec un entraînement similaire, quel est son poids à 200g près.

P.S.: Pour "mitch" la réponse "super tomate" n'est pas acceptée.

lundi, décembre 20, 2010

Test 400m pour une reprise

D'ordinaire, le sportif effectue un test de "référence" en pleine possession de ses moyens.
Pour ma part, afin de cacher la médiocrité de mes performances natatoires, j'effectue le fameux "test 400m", l'équivalent de la PMA en vélo ou VMA à pied, après quelques séances (1mois au plus) suivant une plus ou moins longue période d'arrêt.
Cela me permet donc d'aborder sereinement et avec des excuses valables et longues comme le bras de boubou (bouboublog) cette épreuve.
On est triathlète ou on ne l'est pas!

Bref, depuis le tri séries j'ai magistralement aligné :
- moins de 12' natatoires lors du sprint de joué les tours
- 20' de pataugeoire lors du séance "club" en octobre
- 35' de moulin à eau le 12/12

Ayant un entraînement de haute volée et une séance club s'annonçant une semaine plus tard, je me lançais le défit "un chrono pour la planète"... non, "un 400m petit bac départ dans l'eau en moins de 7' sans entraînement").
La semaine ponctuée de reportages galvanisants sur les championnats du monde en petit bassin, et le coach du club me soutenant à sa façon (n'oublie pas tes palmes, fais le nombre de largeur au lieu de longueurs,etc...) c'est serein que j'aborde l'échauffement en ce dimanche 19 décembre 2010 à 16h16.
Quelques longueurs plus tard, le lecteur mp3 accroché aux lunettes (YYEEAAAHHHH!!!) je me mets sous les ordres du starter.
Bon, comme j'entends rien avec la zik, on convient d'un grand signe pour le départ.
GGGOOOOOOO!!!!!
Départ prudent, je vaporise l'eau sous mes coups de bras puissants, j'allonge ma nage, je m'étends tel un pull en laine pendu au séchoir, je glisse avec la finesse de l'espadon sur le bac de glace du poissonnier... 100m (déjà!!!!) je me vois réaliser un chrono Antoinologiesque...
125m... étrange, il me semble que mes triceps souhaitent me dire quelquechose...
150m... je reçois un préavis de grêve de ceux-ci
160m... les négociations ayant échouées, la grêve commence
178m : les pectoraux débrayent sauvagement juste après le virage lors de la "reprise de nage"
Le reste n'est que longue agonie... je garde cependant une certaine fierté en m'attachant à ne pas battre frénétiquement des (paupières) bras, et conserver un minimum d'amplitude, ne pas faire pipi dans l'eau, bref... je fais mon chemin de croix jusqu'au 350m ou je tente de "tout donner" selon la formule consacrée...
Mais la grêve continue... le conflit se durcit et je touche -enfin- le bord du bassin.
Et là, c'est le drame.
Alors que je tente péniblement de m'arrimer bras tendu vers le haut à la poignée scellée dans le mur, je n'aperçois personne à mes alentours ricanant, le chrono dressé bien haut pour montrer à la populace amoncelée et morte de rire le résultat pitoyable de mes efforts.
Je me retourne, et aperçois mon coach de l'autre côté de la piscine en train de papoter avec les gamins tranquillement.
Cruelle désillusion... moi qui pensait que celui-ci buvait chacun de mes gestes lors de ce 400m, tentant de m'envoyer des positives vibes à chaque virage, fredonnant un "hop hop hop" pour donner le rythme... que nenni... que dalle... je m'étrangle en tendant d'hurler "FFRRAAANNNNCCKKKKK le chrono bordel!!!!!! Après avoir réussi à remettre ma langue, ma glotte et mes cordes vocale dans l'axe je réussis à crier un "HHHHEEEEEEHHEEEUUUUUU" qui le fait jeter un oeil distrait dans ma direction puis au chrono...
Le temps que je le retrouve, celui-ci me demande si je n'ai pas oublié 50m because comme je suis passé en 2'18 au 100m il se disait qu'il avait encore le temps... Recouvrant l'usage de mon cerveau je lui demande si ce serait pas plutôt 2'18 au 150...
Du coup on estime aux alentours de 6'40 - 6'45 le chrono... mais forcément... pour en avoir le coeur net... faut recommencer.
Mes petits muscles n'en croit pas le patronnat! Mais devant le discours motivant, humain, social et sociétal de leur gouverneur central (moi), ils acceptent, sous réserve d'un bon 15mn de récup de retenter le coup.

CHRONO 400m STAGE 2 :
Bon, je ne vais pas vous refaire le récit complet de l'opus 2 qui bizarrement s'est mieux déroulé que l'opus 1... pour une fois que la version 2 est meilleure que l'original, c'est rare!
Chrono final : 6'41

Bref, tout ça pour dire que définitivement mon entraînement natation va s'articuler autour de 2 phases :
- pas nager et faire un peu d'élastiques dans le garage
- nager 2 mois avec Plaquettes et en papillon

jeudi, décembre 16, 2010

Les articles de Jurgen... triathlète un peu timbré

Vous pourrez trouver des articles un peu bizarre dans la rubrique "les mauvaises idées de Jurgen" sur le site de l'excellentissime club "Tri Attitude 41"
Bonne lecture :)

samedi, décembre 11, 2010

Le poids c'est l'ennemi!

La reprise de l'entraînement après 10 jours de coupure totale m'a permis de confirmer (s'il en était encore nécessaire) que le poids est mon ennemi!
Je constate une influence réellement importante d'une variation de quelques kgs sur ma vitesse et mes sensations en cap. Cette variation est logique mais sans doute aggravée chez moi par une mauvaise technique de "pied". Mon genou gauche apprécie également moyennement les kgs supplémentaires.

L'objectif Nice 2011 va m'imposer de courir en moins de 3h25 (hein?!) ce qui représente une progression relativement énorme sur marathon IM si l'on prend en compte le fait que mes chronos précédents ont été faits en exploitant mon potentiel du moment de façon quasi optimale je pense.

Gagner au moins 15' sur le marathon (3h47 en 2007 avec un premier semi largement au-dessus de mes pompes qui a du me coûter dans les 7' au total) va nécessiter :
- une augmentation de ma VO2 (à la marge... je n'ai plus grand chose à grapiller mais on va essayer)
- une amélioration de la technique de course (les séances sprints ont un impact bénéfique sur moi)
- une perte RAISONNEE et RAISONNABLE de poids. Il s'agit en effet de ne pas tomber dans l'anorexie, de ne pas tomber malade et de ne pas perdre de puissance à vélo ou de muscles pour la natation... bon, j'ai un peu de marge :)

Pour atteindre cette objectif il va me falloir apprendre à arrêter de manger entre les repas, de reprendre 3x du dessert, de manger du nutella à la petite cuillère, et le pire : subir les regards étonnés de mes camarades de resto si je ne prends pas des frites avec ma pizza... bref... un truc draconnien :)

jeudi, décembre 09, 2010

Inscrit!

Ca y est, en dépit de nombreuses interrogations liées au boulot j'ai franchi le pas hier soir.
Je suis donc inscrit à l'IM Nice 2011....
Et j'ai le plaisir de ressentir les premières émotions liées à un début de concrétisation d'une idée qui n'était qu'un concept et qui devient une réalité.
J'ai un peu l'impression de m'attaquer à déplacer une montagne avec une petite cuillère...

Reprise du HT ce soir...

samedi, décembre 04, 2010

Prépa Nice 2011 : ça ne marchera jamais!

Loin d'être un fan de Renault (hormis quelques petites sportives de la marque), je ne peux m'empêcher de saisir la facilité de la reprise de slogan pour vous exposer le concept de ma prépa envisagée pour mon 5ème IM Nice.
Pour ceux qui me chercheraient dans la liste des inscrits, ce sera fait d'ici quelques jours, ce post n'est donc pas une blague...

Je suis parti du principe que ma passion dans la pratique du triathlon est de chercher à comprendre la petite merveille d'adaptation qu'est le corps humain (physique, mental et ésotérique?).
Je passe donc des saisons à expérimenter, tenter, ne pas se mettre de limites, imaginer, réussir, se planter mais toujours en apprendre quelquechose, bref vivre à fond les choses.

Si je devais résumer chaque saison en une phrase :
En 2005,découverte du triathlon et de l'IM,
En 2006, gros volumes d'entraînement (pour moi)
En 2007, moins de volume mais plus de qualité
En 2008, blessure et exéprimentation de l'IM avec "préparaccourcix" et pas de course à pied
En 2009, IM sans prépa décidé quelques jours avant
En 2010, second semestre : expérimentation du "micro entraînement"

Les résultats de ce second semestre 2010 m'amène à me demander si les adaptations vécues avec le micro entraînement dépendent uniquement du fait que cette filière n'avait jamais été travaillée auparavant, ou si, pour moi, il s'agit d'une piste de travail réelle pour préparer un IM.

La meilleure façon de le savoir c'est... d'essayer... en s'astreignant à respecter jusqu'au bout le protocole prévu, quitte à se planter lamentablement le 26 Juin.

Voici donc en terme de volume et de nombre de séance dans chaque discipline ma préparation pour Nice 2011 :
PERIODE 0: période de base : janvier à mars
3H/semaine : 1N/2V/2C + renforcement musculaire pour la natation
Mars : 4H/semaine : 2N/2V/2C

PERIODE 1 : période intermédiaire de 6 semaines
6H à 6H50/semaine : 2N/3V/2C

PERIODE 2 : le coeur de prépa : 4 semaines
8h55 à 10h45/semaine : 2N/3V/2C

PERIODE 3 : l'affûtage : 2 semaines

Ah oui, j'oubliais le plus important... cette prépa n'a pas d'importance sans but chronométrique.... Même si finir un IM est toujours une performance et un peu de chance (problème mécanique, chute, maladie, imprévu...) cette préparation a la prétention de m'amener à passer sous les 9h50!

Tant qu'à rêver, autant rêver loin et haut! et toujours avoir en tête cette phrase de Paul Emile VICTOR "La seule chose dont on soit certain de l'échec est celle qu'on ne tente pas, il faut construire sa vie".

vendredi, décembre 03, 2010

Bilan prépa Marathon de La Rochelle

Voici le bilan sur 10 semaines de préparation marathon, vous avez dit light en cap?

S0 : 1H36 - 1HT (45’) 1Cap (51’)
S1 : 2H45 - 1HT (30’) 2Cap (1H45)
S2 : 2H50 - 1HT (1H) 2Cap (1H50)
S3 : 3H03 - 2HT (1H06) 2Cap (1H57)
S4 : 3H21 - 2HT (1H08) 2Cap (2H13)
S5 : 3H15 - 2HT (1H15) 3Cap (2H)
S6 : 4H18 - 2HT (1H08) 2Cap (3H10)
S7 : 4H32 - 2HT (1H08) 2Cap (3H24)
S8 : 2H07 - 1HT (39’) 2Cap (1H28)
S9 : 49’ - 0HT 1cap (49’) et MARATHON

mardi, novembre 30, 2010

CR Marathon La Rochelle

La participation à ce marathon s’inscrivait dans un objectif « perf sur IM en 2011 ». L’idée initiale était de réussir 3H15 avec une préparation « hyper qualitative » (qui fera l’objet en récapitulatif d’un autre post) et très limitée en volume pour un poids de 70kgs.
Le contenu de la préparation a été respecté hormis les 13 derniers jours marqués par une bonne crève et pas grand-chose de fait afin de ménager les acquis et retrouver la forme.

Le gatosport avalé nous roulons vers la rochelle dans la nuit avec mon ami de marathon (qui lui vise un sub 2H45 qui se transformera en un superbe 2H38). Durant la petite heure 20 nous partons tout d’abord confiant en voyant la route humide (la pluie est passée dans la nuit !) puis hésitant en observant les goutelettes d’humidité qui s’amoncellent sur le pare brise en fendant le brouillard et enfin dubitatif en déclenchant les essuie glaces pour essuyer une averse de plus en plus soutenue.
L’arrivée sur la rochelle se fait finalement avec un ciel menaçant mais sans gouttes… ouf… vue la petite température (2°C), le ciel menaçant et la petite brise j’opte pour l’option « collant+haut manche longue+coupe vent/pluie au cas où ». Je charge la ceinture porte dossard de 4 gels (pour les 10-20-30 et 35ème km) et on s’échauffe un peu avant de rejoindre chacun son SAS. Eric celui des élites, moi celui des grands anonymes qui n’ont pas donné de temps de référence donc avec 4000 paires de jambes devant moi… je me dis que j’ai p’têt fait une boulette car le fanion du meneur d’allure 3H15 me semble bien loin devant.
Un vague « pang » me signale que le départ est donné et je piétine pendant 3’ jusqu’à la ligne de départ sans m’énerver. Le premier km est avalé en… 6’30 pour 5’ prévu puis les 4kms suivant se font en gymkhana sur les trottoirs. J’avale le meneur d’allure des 4H vers le 3ème km puis celui des 3H45 vers le 7ème. Les 5 premiers kms sont courus en 24’30 au lieu de 23’ et je n’ai « pas de jambes » pour le moment. L’allure étant celle visée, je me dis que ça viendra peut être plus tard… enfin j’espère… sinon la matinée risque d’être longue.
Histoire d’éviter une surchauffe on essuie une petite pluie fine du 6ème au 11ème… Le second 5km est couru en 22’58 je suis donc dans le rythme et je rattrape le meneur d’allure du 3H30 au 13ème après un alternance faux plat montant/descendant.
Le parcours est sympa, varié, on visite la ville, pas de « buttes » à monter et descendre (hormis vers le 16ème) mais de long faux plats qui se gèrent bien.
Les jambes vont mieux et je boucle le 3ème 5km en 22’34 porté par les spectateurs plus nombreux dans cette partie. Je temporise un peu sur la boucle « sud » du parcours et repasse en 23’06 pour le 4ème 5kms pour boucler le semi en 1h38’16, soit plus que 46s de retard sur le timing sous les vivas de la foule en délire.
Ca c’est fait…
Un petit passage en bord de mer pour admirer les nuages, les bateaux et le gris bleu de l’océan et au 22ème je décide de prendre le 37ème pour cible avant de faire le point.
20 au 25ème en 23’01 et rien d’anormal à signaler. Je sens que j’ai 25 bornes dans les pattes mais sans plus. Petit moment de flottement au 28ème (sans doute le souvenir de mon premier marathon en 2000 où je m’étais pris un éclat) que je chasse d’un gel au 30ème. Dernier partiel sur 5km : 23’13. Ca tient.
Mes partenaires de course commencent à « lâcher » et je continue à doubler, ce qui est un bon appui psychologique. Je commence à souffrir bizarrement des 2 mollets en même temps, une première pour moi. Avec une petite fatigue qui s’installe doucement c’est le seul élément perturbateur. Je fais attention à conserver la même fréquence de pas, la même gestuelle, la même vitesse. Je croise ma famille et les amis (en voiture) dans le faux plat entre le 32 et le 33ème. Imprévu et sympa pour le moral.
Retour sur le port où je ne vois pas ni n’entends eric arriver dans la tranche 2H41-2H50, ce qui veut dire qu’il a soit explosé soit fait un super temps. Je reprends la boucle sud et passe le 35ème toujours sur le même rythme (23’10). Je commence à doubler des paquets de coureur à présent avec un bon différentiel de vitesse et personne ne me double. Les mollets me font toujours assez mal mais pas d’amorce de crampe. Le dernier gel fait son effet par une petite dose de sucre qui fait du bien au cerveau et je passe le 37ème en voyant que je peux maintenir le rythme mais pas prendre le risque d’accélérer. Le 40ème s’annonce avec 23’05 sur le dernier 5kms et je sais qu’à présent il n’y a à priori pas de risque d’explosion. Je tente de gagner qqs dixième de kmh, arrive sur le port, savoure les 500 derniers mètres, salué par ma femme, ma fille jetée en l’air pour me voir J et eric arrivé depuis bien longtemps.
Passage de la ligne en 3H15’43 à mon chrono, second semi en 1H37’27. Contrat rempli.
Maintenant il ne reste plus qu’à consolider cette première étape sur la longue route qu’il me reste à parcourir pour tenter un « personnal best » sur IM dans quelques mois…
Merci à tous les petits mots d’encouragement reçus.

vendredi, novembre 26, 2010

J-2

C'est l'heure!
Une chose est certaine : il va falloir courir vite pour ne pas avoir froid!
Ma crève se termine juste à temps pour ne pas avoir d'excuse. Le temps se met de mon côté pour que je ne puisse invoquer une surchauffe moteur ou une déshydratation...
Bref, y'a plus qu'à y croire!
Objectif 3h15 pour le dossard 9559

samedi, novembre 20, 2010

Crêve à J-7...

Après un début de semaine difficile professionnellement parlant et ne laissant que peu de place à l'entraînement, j'ai la chance d'enchaîner avec une bonne crêve... le point positif c'est que je serai guéri pour le marathon, le point négatif c'est que les 12 derniers jours de préparation sont assez perturbées.
Je maintiens l'objectif 3h15, si la tête y croit, le corps devrait suivre!

mardi, novembre 16, 2010

Séance à J-15

Profitant qu'une belle journée en aquitaine ce samedi, une petite séance "sollicitante mais pas trop" est programmée pour l'après midi.
Un petit aller/retour lacanau village-lacanau océan accompagné d'un ami en VTT avec pause "plage" une fois rejoint par les femmes et enfants entre les 2 trajest estimés chacun à 13kms max.
Je décide de faire l'aller proche allure semi (14kmh) et le retour allure marathon (13kmh).
Cependant il s'avère :
- que l'on est parti trop tardivement
- qu'il y a 15.5kms et pas 13...
- que les épouses et enfants ont légèrement loupées le bon timing
- que le soleil déclinait rapidement et le retour par la piste cyclable non éclairée s'annoncait poétique mais pas idéal.

30' de pause donc le temps de consommer un chocolat chaud et retour à... 14kmh... les 5 derniers kms difficiles mais je maintiens la vitesse grâce aux moultes encouragement de mon partenaire (baillant à se décrocher la machoire sous la dureté de l'effort).

Une bonne séance donc, une bonne récupération le lendemain, les 3h15 me semblent accessibles même si la balance m'annonce un joli 71kgs suite aux divers écarts gargantuesques de cette dernière semaine...

mardi, novembre 09, 2010

C'est coton!

La sensation que j'éprouve au niveau des jambes à la descente du HT après une séance d'à peine 30 minutes comprenant au final seulement 2'24 de "travail".
Je pense que cela traduit l'intensité de la sollicitation nerveuse et musculaire de ces 2'24...
Reste à savoir si, en plus de l'impact positif actuel à l'entraînement (séance de 200m tournés en 39" ce qui est une première pour moi), le transfert sur "du long" sera le même.
A suivre...

mardi, novembre 02, 2010

Séance test marathon

Un peu en décalé par rapport aux prévisions initiales (samedi ou dimanche), j'ai pu profiter des derniers rayons de soleil ce matin pour une séance "test" à un peu moins de 4 semaines de l'objectif.
L'idée est de commencer par 2.8kms cool puis enchaîner 26kms allure marathon et finir par 1.8kms de récup.
Objectif rempli avec une bonne régularité (*) et une moyenne de 13.1kmh sur les 26kms. Cela étant les 16 derniers ne vont pas être de tout repos...

(*) temps de passage aux 5 kms : 23'14-22'51-22'50-22'49-22'40

vendredi, octobre 29, 2010

Nice or not... la boulette "Ironman access"

Depuis le rachat de la WTC par un fond de pension, les orientations "business" se multipliaient depuis quelques temps : explosion du circuit 70.3, création d'un nouveau circuit avec des distances équivalentes au "CD"... Ca commençait à dériver un peu trop à mon goût mais bon...
Cependant l'initiative "Ironman access" : http://www.ironmanaccess.com/ qui a fait un buzz en quelques heures (http://www.trimes.org/2010/10/27/ironman-jour-de-deuil/ mais aussi http://www.facebook.com/home.php?sk=group_113239068739298#!/Ironmantri et http://www.nytimes.com/2010/10/24/fashi%20...%20.html?_r=1 ou
http://forum.slowtwitch.com/Slowtwitch_Forums_C1/Triathlon_Forum_F1/NYT_article_on_midlife_crisis_triathletes_P3045330/) entraînant son retrait et des excuses http://ironman.com/mediacenter/pressreleases/ironman-access#axzz13gVMhFYm (il faut soigner son image pour ne pas altérer le business) me laisse cependant un goût amer.
Le business a une limite et j'ai le sentiment que ma limite personnelle de l'acceptable a été franchie... à chaud je remets donc en question ma participation à Nice.
Je réfléchis donc à une autre "distance IM" que certaines raisons m'imposent de placer fin juin/début juillet...
A suivre

samedi, octobre 23, 2010

Question pour un champion

Sachant.....
Que je suis un presque jeune triathlète qui tente de se muer en coureur à pied du dimanche ayant des ambitions bien au delà de ses capacités sur IM en 2011- qu'aujourd'hui, 22 octobre il faisait un temps couvert et pluvieux avec un peu de vent - que j'ai mangé une soupe avec un croque monsieur à midi, monté 3 facades de meubles de cuisine, raccordé une hotte, fixé un four et réglé 3 portes, et qu'accessoirement j'ai fait une séance d'1h43 pour 21.5kms avec 3x5kms à 14.3kmh entrecoupé de 5' de récup au trot...
Mon temps sur le marathon de La Rochelle est.....

jeudi, octobre 21, 2010

5 semaines?

Si je sais compter c'est à peu près ce qu'il me reste d'ici La Rochelle.

Côté entrainement, j'ai réussi à reprendre un peu de sérieux dans la préparation (qui sera mise en ligne promis) et côté resto je résiste...

Les 3h15 me paraissent en tout cas ambitieux mais comme entretemps j'ai trouvé quelquechose d'encore plus ambitieux à faire... (sisi...) je relativise.

Donc pour les objectifs 2011, l'annonce se fera bientôt, mais en attendant, je me concentre sur mon petit marathon!

dimanche, octobre 03, 2010

Ca va pas être facile!

Les constats de cette première semaine de prépa marathon (enfin...de début de tentative de démarrage d'une prépa marathon) :
- 2 séances cap
- 1 séance HT

A priori bon, rien d'extra, mais il faut lire entre les lignes c'est à dire :
- 5 restos en 5 jours de lundi à vendredi (la base) + quelques gâteaux, patisseries, un pot de départ,
- une nuit de boulot précédée d'une journée de boulot et suivi d'une autre journée de boulot (la préfatigue)
- 16kms de cap dont 10kms à 13.5kmh, fini cramé... (le coup de grâce)
- 24H entre amis à faire ripaille (la récup)

Il va falloir se reprendre...

dimanche, septembre 26, 2010

19'19

Reprise en douceur vendredi par un "600m bateau gonflable" dans le cadre du challenge inter entreprise agglopolys. Malgré un sabotage d'une de nos pagaie par l'équipe "première" sur laquelle nous revenions à grandes brasses nous finissons 4ème sur 350 équipes.
2 équipes et 2 podiums : 2ème et 4ème. Superbe ambiance.

Pour enchaîner un petit 5kms test hier sur mon parcours de référence et nouveau record de justesse (19'19) malgré une forme qui commence à baisser et la succession d'apéro de ces 15 derniers jours...

Je vais attaquer sérieusement la préparation pour le marathon de la rochelle dès cette semaine avec comme objectif un 3h15 ambitieux...

lundi, septembre 20, 2010

Joué les tours 2010 : Un but, une mission : se faire péter le caisson

Le temps est clair, une très faible brise balaie l’étendue d’eau devant moi. Je vois Franck au loin qui s’approche, chevauchant son décathlon titane luisant de mille reflets en ce dernier jour d’été.
Il s’arrête à ma hauteur, je suis immobile. J’attends qu’il me parle. Les Sébastien Becker, Pierre Le Noach et consorts ne m’impressionnent guère (je n’aurai pas l’occasion de les voir sauf s’ils me prennent un tour), leur plastique parfaite ne leur permet pas de comprendre ce qu’est la souffrance sur un triathlon sprint. Par contre, même si je sens sommeiller en Franck l’ancien athlète de haut niveau, je peux percevoir chez lui quelques signes extérieurs qui nous rapprochent. Meilleur nageur et coureur que moi, la passe d’arme risque d’être terrible.
Il brise le silence d’un violent éternuement suivi d’un long reniflement qui me fait sonder le puissant volume thoracique de l’athlète présent devant moi.
« J’ai encore la crève » me dit il. Je compatis quelques instants mais me tient sur mes gardes. Une bête blessée reste dangereuse.
Quelques instants passent, le temps de positionner notre petit bordel dans le parc, d’enfiler nos combis (gggnnniiiiiiiii… dis franck, ça rétrécirait pas le néoprène dans l’eau douce ? Non ? T’es sûr ?) et d’écouter le briefing (ssccrriiiiiii alors deux min-crack-clllonnngggg-zziiiiiiiii-d’attention messieurs bbbbrrouhahaha…..), nous nous dirigeons d’un pas léger sur les cailloux vers le lac.
Pour la première fois depuis de longues années (en fait, pour la première fois tout court lors d’un tri) : je m’échauffe ! La vieillesse sans doute.
Après quelques minutes d’1-2-3 soleil avec les arbitres… on aavvaannncceee, l’arbitre arrive : on reccullllleeeeeeee, pis dès qu’il a le dos tourné on avvaaannncceeeee, zut on s’est fait capté… on recculllleeeeee, etc…
C’est le top départ !
La stratégie est claire : YYEEEAAAHHHHHHH !!!! A BLLLOCCCCCC !!!!!!
J’aimerai pouvoir dire : je m’extrais de la masse en mettant un peu de rythme juste avant de poser ma nage pour prendre la tête du premier groupe…. Mais la vérité est que je mouline comme un malade pour tenter de ne pas me prendre une mine par le 5ème groupe… Appuis zéro, tête relevée, et après 3 manchettes et 2 coups de pieds en pleine tête, un verre de lunette à moitié rempli d’eau et en pleine hyperventilation je décide de tenter de faire plus de 3 mouvements sans relever la tête…
La première bouée est passée et je vois plein de bras devant, ce qui signifie que je suis à la ramasse. La honte n’ayant jamais, pour le moment, tué personne, je continue à me débattre comme un noyé en tentant de chopper les pieds de tout ce qui se trouve dans les environs. Il me semble vaguement que je me stabilise… je ne vois pas de bouée devant mais comme on est plusieurs à aller au même endroit je suis…
Seconde bouée, et retour vers la plage… je tente de bouger frénétiquement les jambes pour « réactiver la circulation sanguine » dit on dans les belles revues triathlétiques mais mon palpitant me signale que ma circulation sanguine est à 2 doigts de me faire péter l’anévrisme et qu’il est incapable d’assumer une quelconque dépense énergétique supplémentaire. Je jaillis sur le bord tel un orque sur un phoque, la foule m’acclame, ou plutôt je vois ma petiote sur le bord qui crie « aller papa », ce qui me force crânement à faire celui qui est « facile » et qui « court vite ». Là je me dis que c’est con un homme… Mon corps acquiesse.
Un miracle se produit alors : je fais une « bonne transition », c'est-à-dire que : je cours vraiment, j’enlève tout le haut de ma combi sans me luxer une épaule en cherchant le petit bandeau qui se barre tout le temps, je réussis à retirer mes pieds sans les mains J tout en mettant mes lunettes et mon casque, bref, j’en ai des frissons (peut être ai-je confondu avec un début de convulsions…). Je sors du parc, saute sur le felt, et je pars à bloc… j’enfile mes chaussures sans trop galérer dans la première descente, puis on aborde la côte de l’épan à un bon petit 12%... passage du 53*11 à un plus raisonnable 34*23 et… je me fais doubler par un avion… Le temps semble suspendre son vol, j’hésite entre la crise de larme (c’est les nerfs) et un paquet d’1kgs de M&M’S (c’est anti dépresseur) pendant quelques instants, avant d’opter pour la seule pensée digne et rationnelle dans un tel moment « c’est un relais, il est tout frais, je suis sûr qu’il ne sait même pas nager d’abord ».
Je double quelques quidams avant de fondre au hasard d’un faux plat montant sur Franck qui, malgré son dopage aspirine-doliprane-dolirhume n’a pu contenir ma technique du « moulin infernal » en natation pour me prendre les 2’ habituelles.
J’hyperventile juste avant de le passer afin d’avoir assez de réserves d’oxygène pour esquisser un sourire faussement détendu et briser ainsi toute tentative de sa part pour s’accrocher à mes mollets hypertrophiés (par l’amorce de crampe).
Ca a l’air de marcher… je prends 300m pour m’en remettre et je décide de me recroqueviller sur mon felt toute la fin du premier tour puisque c’est « plat » et que j’aurais mieux fait de monter un prolongateur (dans l’action cette phrase est formulée dans un langage plus imagé et fleuri). Heureusement j’ai mes cosmics SL, l’honneur est sauf.
Fin du premier tour, je souris à mes supporters, nombreux (3), avant le rond point et j’enquille pour un second tour où je sens que je suis méchamment à bloc de chez à bloc et que 3 tours, même de moins de 6kms… c’est long. Je ne double presque plus personne, mais comme personne ne me rattrape je me dis qu’à priori j’ai du faire une natation pas trop pourrie et que je fais pour le moment un vélo du même acabit.
Fin du second tour, moins chargé littéralement que le premier mais le manque d’oxygènation du cerveau a une fâcheuse tendance à provoquer la destruction des cellules cérébrales et empêcher de fixer les souvenirs. Par contre la douleur, je le confirme, n’est pas une information cérébrale.
Dernier tour donc… je suis toujours tellement au taquet que ça en devient monotone (mytho ?)… je pense au récit d’une triathlète pro qui racontait, sur l’Ironman d’hawaï se donner du courage en faisant du « fractionné » sur le marathon : 10’ rapide puis 10’ plus lent… je détecte à temps une tentative de mon subconscient d’immiscer en moi l’idée d’un petit relâchement et je me mets donc minable pendant encore 5 bonnes minutes, soit pas loin de 300 SECONDES en ayant la maigre satisfaction de passer première féminine dans l’intervalle…
Arrivée à T2, mes jambes sont étonnées de passer d’un travail musculaire exclusivement concentrique en travail excentrique… les 15s de pause (un record) le temps d’accrocher le vélo et enfiler les chaussures leurs laissent penser que ce n’était qu’une lubie fortuite (un demi pléonasme ne coûte rien, une lubie étant généralement fortuite). Malheureusement pour elles, ça repart… En compagnie de 3 autres paires de jambes qui me suivent de prêt. Certaines me devancent maintenant. Bientôt j’en reconnais une paire plus féminine qui me passe, puis je double 2 autres jambes, une droite et une gauche me semble t il. Une seconde paire de jambes élancée, que je juge également féminine, me passe plus prestement. Elles semblent revenir sur la première paire qui me paraissait un peu moins véloce. Je la vois couper dans l’herbe un serpentin de route. Je la râle (la bêler ou la héler m’étant impossible). Bref. Je vois moins de jambes maintenant. Par contre les miennes apprécieraient grandement que je les laisse en paix. Fin du premier tour en 10’09, et malgré l’allure qui se maintient je suis vraiment dans le dur durant un bon km. La satisfaction de ne pas m’être fait prendre 1 tour par les premiers ne suffit pas. Une grande paire de jambe en profite traîtreusement pour me doubler prestement sur le pont. Je tente de réconforter le peu d’orgueil qui me reste en essayant de m’évoquer à moi-même dans un souffle de pensée le mot « relais », mais je n’y arrive qu’à demi mot. Puis l’effort paraît curieusement un peu moins dur… serais je prêt du grand voyage ? Mon heure arriverait elle ? je souffle comme un âne, mes bras s’agitent, mes jambes tricotent, je déguste sévère mais ça va imperceptiblement mieux. Mon corps abdiquerait il à me signaler son désarroi? Alors du coup… j’essaie de pousser encore un peu, le temps de… non… si…. Doubler une paire de jambe qui en est à son second tour ! Dernier km… Pas de paires de jambes à l’horizon. Encore 100m que mes jambes savourent. Petit virage à gauche et ça y est. Je manque de heurter le speaker qui en reste micro bé (ce n’était ni la première ni la dernière fois d’ailleurs semble t il).
Mes jambes me demandent « Et alors ? ».
Je leur réponds : « Ben rien, c’est tout »

Franck arrive quelques minutes plus tard, blessé dans sa chair (contracture au mollet) et dans son corps (gros rhume suite au courant d’air lorsque je l’ai passé me dit il).

On fait la belle au marathon de la rochelle ?

Classement individuel (hors relais) : 20ème/217
Nat : 11’54
T1 : 1’18
Vélo : 29’59 (moins de 30’, c’est pas du timing ça !)
T2 : 33s
Cap : 20’16

samedi, septembre 18, 2010

Sprint de Joué les Tours pour conclure!

Après une 9ème place sur 200 en 2006 propre à flatter l'égo mais explicable par la concomittance du "découverte au format sprint" avec un "sprint CLM par équipe" regroupant tous les triathlètes performants.
Après une 38ème place individuelle sur 261 en 2009, plus cohérente avec mon niveau.

Je vais tenter, soyons fou, un top 30 en 2010! Les paris sont ouverts! Le but étant de faire une natation à bloc, un vélo au taquet et une course à pied au sprint...

L'entraînement a été très très light depuis le tri séries : 2 séances vélo de 30', idem en cap et une fois 30' en natation, mon vieil organisme exprimant le besoin de récupérer.

Après ça, fin de la saison de tri 2009/2010 et préparation marathon pour tenter un sub 3h15 à la rochelle, mais ça c'est une autre histoire!

mardi, septembre 07, 2010

Tri séries 190, le CR

L’AVANT :

C’est plein d’entrain et de bonne humeur que nous arrivâmes 16 de vendôme triathlon (avec les enfants) vendredi soir, rejoins par Kent (surnom de forum) et Barbie (Philippe et Florence, nos jeunes vétérans).
L’ambiance était détendue. Mon coach franck et moi étant en pleine rivalité sur le challenge, les amabilités étaient de rigueur : coup de canif sur les boyaux, desserrage des câbles de freins et de dérailleur, léger coup de scie à métaux sur la potence. Des blagues de potache sans grandes conséquences.
Sentant déjà Franck un peu faible, je décide de l’aider en me préparant un bon gatosport aux amandes affichant la mention « à consommer de préférence avant le 26/09/2008 ». Scientifique, je me dis que le « de préférence » n’a qu’une valeur indicative qui aurait logiquement été remplacée par « à consommer avant » ou « date de péremption : 26/09/2008). Sauçant le plat du reste de préparation crue comme à l’accoutumée, je trouve que les amandes ont en effet un goût un peu amer… mais que bon… ça passera avec la cuisson.
3kgs de pâtes plus tard et quelques discussions animées et éclairées sur les choix de stratégie de course et gestion de ces 3 efforts (sprint à bloc, CD au taquet et tout donner sur le half), je cherche le sommeil non sans perturber mon colocataire de chambrée par des borborygme d’un estomac distendu par le malto, les pâtes, la san pellegrino, la lécithine de soja, les drogues diverses, variées et habituelles du sportif accompli.
Franck essaie vainement d’atteindre mon moral de guerrier par des sms dont je taierai pudiquement le contenu.
Samedi matin, réveil en douceur, fraîcheur matinale lors du retrait des dossards laissant place peu à peu à un temps estival qui laisse craindre des défaillances lors de la cap…
11H… descente au parc distant de 400m du chalet. La para est de rigueur. Franck me fait bien rire avec sa 4 bâtons à l’arrière. Nous nous retrouvons dans un petit parc pour un triathlon à taille humaine (75-80 partants). Nous sommes une grosse cinquantaine à faire le challenge et personne ne fait le malin… Les 3 têtes d’affiches : Sebastien Becker, David Bardi et Damien Landon sont là et on a déjà compris que le classement commencerait à la 4ème place sauf soucis mécaniques. J’ai une prétention pour le premier tiers du classement et une exigence : taper Franck au classement final en me disant que sur le sprint et le CD ce sera dur de le contenir à pied mais que sur le half j’ai mes chances!

Le SPRINT :
Pas de baston en natation sur un sprint, le bonheur !
Les bonnets verts (open) et jaune (challenge) permettent de faire le distingo.
Je réussis à poser ma nage au bout de 2 à 300m et les sensations sont bonnes. Je me retrouve rapidement esseulé entre 2 paquets : les bons, et les moins bons. Je me décrète donc comme « moyen », ce qui me va bien !
Les 600 prévus sont plus proches du 750m bien tassé à la vue du chrono de sortie. Quelques secondes après avoir placé ma foulée aérienne sur la pelouse de la transition, j’entends « et voici Franck de Vendôme qui s’élance sur la partie vélo »… donc 2’ d’avance… il va falloir faire fumer les boyaux !
Départ vélo, les pulses montent tout de suite au plafond, je temporise 300m, puis met les watts. Comme les jambes répondent présentes et que j’arrive à écraser les pédales bien comme il faut, je décide de profiter tant que ça dure et je continue à bloc.
Je remonte, personne ne me double, c’est bon.
Le parcours est exigeant : pas de récup, faux plats montant et descendant, tout le temps en prise.
12ème km, je passe Franck, reste 8kms pour faire le trou… je temporise un peu jusqu’au 15ème puis décide de mettre le paquet sur la fin. A l’approche du 18ème je rattrape un groupe de 5 (no drafting) comportant les 2 premières féminines. Au moment de les passer, je me demande pourquoi ils enlèvent les pieds de leur chaussures quelques secondes… puis je finis par rebrancher le cerveau et comprend que l’on approche de la zone de transition à grands tours de roues… je finis donc en vrac les 50 derniers mètres roue arrière bloquée, pieds à moitié sortie des pompes, bref, tout le groupe me repasse. Transition moyenne, normal…
Je pars à pied sur un rythme rapide-mais-presque-pas-à-bloc derrière la seconde fémine. Début en faux plat descendant puis une butte à grimper puis un chemin avant le retour sur la route. Parcours pas évident non plus. Fin du premier tour, ça tient… fin du second tour, ça tient toujours… Début du troisième tour, je sens un souffle chaud entre mes omoplates. Damned… le franck m’a déjà rattrapé !
Je m’accroche et lui lève le pied sachant ma mort prochaine et sa supériorité sans faille sur cette épreuve grâce à une négociation avec l’organisation pour rajouter 200m de natation, enlever 2kms en vélo et remettre 0,1kms à pied sur un parcours difficile… le traître !
Nous franchissons ensemble la ligne d’arrivée, ce qui nous met donc match nul sur cette première épreuve.
Classement 14/75 classés (challenge et « open »). 4ème chrono vélo des gars du challenge derrière les 3 mousquetaires (et 5ème en prenant en compte T2...)
Florence est pour le moment 2ème du challenge mais songe à abandonner en raison de fortes douleurs musculaires.
Forcément, philippe et moi on la motive tout ce qu’on peut pour continuer. Le doc de l’organisation la chouchoutte.

1ère récup :
Je viens donc de m’envoyer un sprint pas loin du max de mes capacités, et dans un peu plus de 2H je vais devoir faire un CD… sur le concept ça paraissait sympa mais là tout à coup le réflexe est à trouver tous les moyens de récupérer le plus possible : faire le poirier pour soigner les jambes, boire, boire et encore boire, prendre une boisson de récup mixée avec une boisson « avant l’effort » entre 2 gorgées de boissons « pendant l’effort » et surtout gérer un petit aléa : visiblement le 1/3 de gatosport périmé n’était pas une bonne stratégie… mon estomac me notifie une certaine déconvenue et j’occupe une pièce du chalet de manière préférentielle en épuisant les stocks de papier WC à une vitesse inquiétante…
Franck me chambre, forcément, et je commence à douter un peu…

Le CD :
Retour dans le parc à 14H45 pour un départ à 15H, on commence à prendre nos habitudes !
J’ai mal au ventre, mal au crâne, il fait chaud, l’eau est trop mouillée et je fais moins le malin.
Nous sommes environ 95 dans le parc.
Ambiance sympa au briefing avec une interview humoristique de Sébastien Becker par Olivier Bachet. Pas de gros melon sur cette épreuve, des « pros » super accessibles, des encouragements dans le parc des uns et des autres. Ca c’est du tri !
Départ natation pour 2 boucles de ce matin. Je réussis à poser ma nage encore une fois assez rapidement et me retrouve isolé entre le groupe des bons et le groupe des moins bons. Au moins c’est logique. Premier tour en 13’30, second tour en 13’. Bonne gestion.
Au même moment que le matin lors de la transition j’entends « Et Franck pour Vendôme s’élance sur la partie vélo ». C’est bon ça ! J’ai 12kms pour le reprendre et 28 pour prendre de l’avance !
Vélo… ben… à bloc… 20kms à doubler puis un gars doublé en début du second tour puis plus personne devant. Le parcours est toujours exigeant mais 2 descentes permettent une petite récup à chaque tour. En arrivant au parc je compte les vélos : 1-2-3-4-5… je suis 6ème… et là c’est le drame… ben oui, 6ème… comment se dire « aller, on y va cool maintenant… »… La seule chose qui me rappelle à l’ordre c’est la sensation d’avoir 2 parpaings à la place des abdos… la digestion du gatosport périmé se termine et ce n’est pas super agréable… Un gars me double au bout de 1,6kms, puis plus personne avant le 5ème… alors forcément… la douleur au ventre passant à l’amorce du 7ème km je peux maintenir le rythme et un dernier concurrent me passe vers le 8ème . 9ème au scratch donc. Toujours 4ème chrono vélo des triathlètes du challenge.
La ligne d’arrivée franchie et passé le premier moment de satisfaction du classement scratch (en relativisant par rapport au niveau et à la valise que me mettent les premiers), je me dis que j’y suis peut être allé un peu fort… et que je risque de le payer demain…
Franck termine 7’ derrière, ce qui me conforte dans mes craintes…
Pour enfoncer le clou j’apprends que je suis 5ème scratch sur le challenge derrière les 3 « intouchables » et un amateur éclairé… aïe…j’y suis vraiment peut être allé un peu fort… les écarts sont serrés derrière les 3 mousquetaires.
La première féminine du challenge ayant eu une casse de chaîne, c’est florence qui prend la tête au cumul des 2 épreuves ! Elle est obligé de prendre le départ du Half à présent. Le toubib en prend soin !

2ème récup :
Sensation étrange de sentir que l’on a bien entamé son capital énergétique, musculaire et nerveux et qu’il reste cependant un petit half avec des parcours bien costauds…
Petite analyse par item :

Réserves énergétiques :
Le bonus des 2 jours de malto est bien loin et je commence à en avoir marre du sucré, ce qui est moins bon.
Je bois 2L de san pellegrino et Kent s’y met aussi.
L’énergy party fait du bien, avec une bonne barquettes de frites-ketchup à la sortie. Je ne tente pas la bière comme kent et me contente d’un panaché.
On se dit que l’expérience de raids sur plusieurs jours pourrait nous servir, même si la différence majeure de ce challenge est que les efforts du premier jour sont des efforts intenses et non en endurance.

Etat musculaire :
Globalement ça va… globalement… c’est ça le hic. J’ai eu de superbes sensations à vélo mais je me demande si ça va tenir sachant qu’hormis une séance de 3H avec Franck à allure de sénateur ( J ) je n’ai pas roulé plus de 1H45 à l’entraînement. On va voir si les séances à 170% PMA sont efficaces !

Etat nerveux :
Si on considère que dormir sur son assiette à 20H30 est normal alors ça va. Florence ne donne pas de signe de fatigue alors que Kent, Franck et moi sommes en mode « marmotte ».
Je joue l’intox en bricolant mon vélo vers 21H30 (changement de roues, de patins de freins, réglage dérailleurs, passage d’une cassette 12-25 en 11-23,…) mais je suis au dodo à 22H.

La nuit est un peu difficile, même si cette fois pas de sms de Franck… le réveil aussi… mais vers 9H ça va mieux… ça tombe bien le départ est dans 1H !
Je remets la 12-25 en lieu et place de la 11-23 (les meilleures blagues ayant une fin).
Décollage vers 9H30 pour le parc pour la dernière étape de ce tri séries… je ne fais pas le malin… la nat et le vélo ne devraient pas trop mal passer (j’ai un doute sur la fin du vélo) mais j’ai de grosses craintes pour la cap…

Le Half :
Un bon paquet de bonnets verts nous ont rejoint (le half est championnat régional longue distance en complément du challenge) et nous sommes une bonne centaine dans le parc.
Je me dis qu’il va y avoir clairement 2 courses : les frais et les pas frais…
On s’encourage pour cette dernière épreuve en ayant l’étrange sensation du jeune veau que l’on amène à l’abattoir… (j’en déduit que j’ai du être veau dans une vie antérieure pour avoir de telles références ou qu’on écrit beaucoup de conneries dans un CR de course).
Départ de la natation, toujours placé bien à l’extérieur histoire d’être peinard. J’ai mal aux bras les 300 premiers mètres ce qui m’inquiète un peu, puis ça passe. A la faveur d’un écart d’un concurrent à mes côtés, je ressens de l’eau fraîche dans la combi… le quidam a réussi à m’ouvrir une combi à ouverture inversée (du bas vers le haut) sur une trentaine de centimètre… Je me trouve toujours derrière le groupe des bons, avec un écart qui ne me semble pas vraiment différent du CD… sortie du premier tour en 15’10. Je referme la combi et replonge. Je maintiens le rythme, j’allonge bien comme il faut et je sors en 30’20. Bien. 40secondes plus tard j’entends « et voici franck pour Vendôme qui sort du parc »… serait ce possible ? l’écart serait moindre cette fois ? Gniark gniark…
7kms plus tard je le double... reste 83kms pour prendre de l’avance… Les jambes répondent toujours comme il faut donc j’y vais franchement dans cette première boucle. Les 10 premiers kms sont en montagnes russes, puis les 10 suivants alternent descentes rapides et buttes courtes mais plus raides dont une descente sur une route plus dégradée et un « coup de cul » nécessitant le 39*23 voir 25. La fin reprend le parcours du CD, plus roulante, même si le vent souffle différemment du premier jour et nécessite de s’employer dans les derniers kms. Ce premier tour est bouclé en 53’30, je juge être largement au-dessus de mes pompes donc… Au début du second tour je n’ai plus de concurrent en ligne de mire et cela restera ainsi jusqu’à l’entame du dernier tour. Je temporise un peu mais personne ne me remonte. Fin du second tour en 56’ et des pouillièmes. Début du troisième tour, les 10 premiers kms sont difficiles, je m’y attendais mais je vise le ravito du 70ème en objectif intermédiaire. Je double mon dernier collègue de vendôme triathlon (sorti 1er de l’eau !) qui, sans vélo aéro, ni roues aéro, ni prolongateur fait une superbe course, puis continue mon cavalier seul. Je relâche dans les derniers kms pour finir ce tour en 57’ et quelques poussières. Transition tranquille, je compte les vélos. J’en compte 10 (scratch) donc je confirme que j’ai roulé comme un âne batté et que je vais manger sur la cap. 4ème chrono vélo des triathlètes du challenge toujours, loin derrière les 3 mobylettes.
Si j’ai bien retenu un truc de mes différentes expériences sur triathlon longue distance et notamment sur IM, c’est que le négative split est la meilleure stratégie, ou, plus clairement : il faut mieux partir super cool et finir fort que partir vite et finir super lentement.
Donc je pars en mode « footing ». Je n’ai pas de douleurs aux jambes, le ventre tiraille un petit peu mais sans plus mais je sens qu’il ne reste plus grand-chose et que l’équilibre est précaire. Il y a 3 boucles de 7kms à faire. Parcours varié, route et sentiers, vallonné. Un truc bien comme il faut pour se faire péter les cuisses. Je m’impose donc de conserver un rythme de sénateur sur 2 tours et de voir ce qu’il reste sur le dernier.
Quelques concurrents me doublent donc mon vendômois à la foulée aérienne et le 4ème au scratch du challenge qui m’impressionne vraiment en cap ! Je commence à avoir faim après le premier ravitaillement. Malheureusement le coca n’est pas encore arrivé jusqu’aux ravitos (il le sera plus tard) et je n’ai qu’un gel. Je décide donc de m’arrêter aux points suivants pour mâcher un BN tranquillement, arrosé d’un verre d’eau. Premier tour bouclé en 40’ (moins vite que sur IM !!!). Second en 41’ (2 arrêts BN supplémentaires) dont 2kms en compagnie de David Bardi qui en fini tranquillement avec le semi et gagne le challenge. Au début du troisième tour, un petit gel, un bilan de l’état physique durant les 2 premiers kms puis j’applique ma règle du « sur du long, lorsqu’on a bien géré, on peut accélérer 30’ avant d’exploser ». Je raccourcis la foulée, augmente la fréquence, tire sur les bras. A 12kmh max je dois avoir l’air d’un film en accéléré mais ça marche ! Je suis à fond, rentre petit à petit dans le dur. Le long faux plat dans la forêt est interminable, mais je ne lâche rien. Pour quoi au fond ? J’en sais rien en fait… est ce que j’ai vraiment une 5ème place au challenge à conserver (qui ne veut rien dire en plus) ou simplement l’envie de voir si ma théorie est bonne et d’aller au bout de ce que je suis capable de faire aujourd’hui ? Une descente, une petite montée, une nouvelle descente et la montée finale vers l’arrivée. Je ne suis pas sur IM mais je suis saisi par l’émotion la ligne franchie (métaphore pour dire que « j’ai pleuré comme un gosse tellement je me suis mis minable »).

Ma sensation est que ce challenge est au final moins douloureux qu’un IM musculairement parlant sur la fin du half mais psychologiquement plus difficile (dur à expliquer mais c’est mon ressenti).
Je n’évoque pas, par pudeur, l’écart avec Franck sur ce half (qui doit être proche de notre différence de temps de préparation pour ce challenge, honneur lui soit rendu pour sa perf de reprise sur le long).
Florence remporte le challenge féminin !
Kent s’est fait vilainement mettre hors course par un arbitre pour une raison fortement contestable et avec une forme qui ne l’est pas moins. Bref. Je me suis également fait sermonner pour avoir baissé la fermeture de ma tri fonction 2cm plus bas que le sternum. Une erreur d’estimation de ma part en pleine course à pied. Il est certes facile de critiquer l’arbitrage quand on ne l’exerce pas, mais je pense que certaines règles appliquées à la lettre ne le mettent pas en valeur, alors que d’autres appliquées à l’étranger (la vérification du casque telle qu’elle est pratiquée en Allemagne par exemple) ont un réel sens pour la protection des athlètes. Fermer le ban.
Vendôme remporte le « challenge par équipe » (ok, nous étions les seuls mais bon…).
Je conserve ma 5ème place au challenge, ce qui me permet de ramener une coupe à la maison pour ma fille (c’est bête hein, mais c’est dingue ce que ça a pu lui faire plaisir… et me faire plaisir) et une inscription gratuite pour l’édition 2011 (ce qui fait beaucoup moins plaisir à Madame…)

Merci à sébastien Becker pour cette idée originale, ces parcours difficiles en vélo et à pied sans être cependant trop exigeant (les moyennes parlent d’elles-mêmes), une belle organisation et l’esprit général de la course.
J’espère que ce challenge grossira dans les années à venir et se jouera à guichet fermé sans tomber dans l’excès et en conservant le même état d’esprit.

dimanche, septembre 05, 2010

Tri séries

En attendant le CR, le résultat : 5ème sur environ 60 du challenge derrière David Bardi, Sebastien Becker, Damien Landon et Yann Hugo.

Super challenge, parcours vélo et cap costauds, beau temps, bonne équipe, bonnes sensations, bref bon week end!

Du coup je gagne une inscription gratuite au tri séries 190 2011... :-)

jeudi, août 26, 2010

Simulation Day 1 du tri séries

J'ai profité de la dernière séance "sollicitante" pour faire une reproduction du premier jour du tri séries : Les allure choisies étaient un peu plus basse que celles qui seraient visées sur des triathlon "sec" mais à priori plus élevées que ce qui devrait être choisi au tri séries.

MATIN :
Petit échauffement puis 20kms vélo grosses cuisses mais pas à fond : 282w de moyenne et enchaînement 5kms à pied à exactement 14,6kmh (donc très rapide pour moi mais pas à fond).

MIDI :
Pizzéria... bon, ok, cette option ne sera pas retenue pour le tri séries, voir la suite...

APRES MIDI :
Mini échauffement puis 40kms vélo allure rapide mais pas trop : 255w de moyenne et enchaînement cap 10kms à 12,9kmh de moyenne... et un premier 5kms à digérer le resto avant de pouvoir accélérer un peu...

On verra comment vont les jambes demain pour se faire une idée de la bonne gestion de course à envisager pour le tri séries...

samedi, août 14, 2010

19'21...

Nouveau personnal best sous une belle pluie d'orage...
A ce rythme, dans 4 mois je suis à 15' au 5000 :)

mercredi, août 11, 2010

19'50!

Une grande première intercontinentale! Je suis enfin passé sous les 20' au 5kms! Et ceci à l'entrainement, sans lièvre, sur un parcours étalonné...
Le kenyan blanc est en route :)

Côté natation, tout se passe bien

Pour le vélo, je retrouve de bonnes sensations et l'apport du capteur de puissance me fait comprendre les bonnes stratégies de courses à appliquer sur des parcours "vallonnés" ou cassants.

A présent il est clair que je manque un peu de volume (le maximum hebdo s'élève à 7H/8H), cependant certaines séances très spécifiques de 30' demandent parfois 2 à 3 jours de récup au niveau musculaire... qui a dit hautes intensités?

lundi, juillet 19, 2010

20'58-1h11-16'35

Après 5 semaines de "micro" séances explosives, j'ai repris les chemins du plus spécifique avec un premier test de forme soit :
- un 5kms "rapide" en 20'58 ce qui est honnête pour le piètre coureur que je suis (une tentative de perte de poids est en cours...).
- un tour du parcours vélo du MD de Vendôme allure "half" en 1h11'17 pour 262w de moyenne, ce qui est tout à fait honnête et note même d'une progression par rapport à mon dernier passage sur ce parcours,
- un 1000m nage complète "allure half" en 16'35 ce qui me met au niveau de mes références précédentes.

Que du bon donc, avec 2 entraînements "plaisir" la semaine dernière : 2 ascensions du col de l'ecre en souvenir de l'IM Nice lors d'un petit séjour dans les environs.

Il reste à travailler encore un peu plus spécifiquement en vue de l'enchaînement de ces 3 triathlons en 2 jours... plus que 7 semaines!

lundi, juin 28, 2010

Pas très rigoureux...

L'entraînement a repris en mode "micro séances"...
Je me suis un peu lâché question apéro+bonnes bouffes+desserts et la cap s'en ressent...

Côté natation, comme toujours après une période de repos (2 séances en 15 jours) je fais mes meilleurs chronos... mais à présent j'ai un peu abusé de la période de repos et je vais devoir m'employer pour conserver le minimum syndical entre piscine bondée, fin des entraînements club et vacances...

Pour le vélo, je m'acclimate à ma nouvelle position et monte mon nouveau cadre (identique à l'autre, mais un en config route, l'autre en config CLM)

Le bilan juin dans quelques jours...

mercredi, juin 16, 2010

y'a quelqu'un?

Bon, retour au training mollo... mais pas trop.
Les nouveautés et évolutions sont :

- entraînements encore plus compact (sisi, c'est possible) mais très sollicitant tant physiquement que mentalement
- matinée positionnement par Joel Steve (voir le site velofitting) qui a été très intéressante techniquement outre le fait de passer un bon moment en sa compagnie (post à venir sur le sujet)
- après midi rencontre d'un "papy" de 68 ans du côté de mantes la jolie (qui en fait 15 de moins) spécialiste du CLM qui, ayant décidé d'arrêter, se séparait d'une corima para et d'une aéro avant... du coup, bonne discussion sympathique et achat du matos
- attente de mon second cadre felt sc1 pour avoir un montage "mixte" et un montage "clm qui envoie du lourd"

La suite au prochain épisode...

vendredi, juin 04, 2010

Vendome 2010, le CR

Après avoir décidé et digéré le fait de laisser pendant quelques années une chance à mes concurrents sur triathlon (baisse très forte du volume pour raisons professionnelles et familiales) et renoncé à tout faire péter en trail (genou récalcitrant, aléas professionnels et trop de boulot), je cogitais dur pour trouver une excuse valable à faire un classement minable pour ma 5ème participation au MD de Vendôme.
La chance m’a encore une fois souri par l’intermédiaire d’une clim défaillante entraînant une sinusite la semaine précédant la course. La maladie étant évidente et visible par tous, il m’a été permis d’avoir un nombre important de témoins pouvant avérer la réalité de mon mal. Je poussais le vice jusqu’à organiser une petite sauterie le samedi veille de course en présence de XD et sa compagne, Kent et Barbie, mon cousin (finisher du sprint le samedi). Le clou du spectacle étant la prise de corticoïdes et autres produits visant à me permettre d’aligner 2 mots ou 2 ronflements sans quinte de toux.
J’étais donc chargé lors de cette course, je l’avoue, en plus d’avoir de bonnes excuses de triathlètes pour prévenir une contre performance. L’optimum triathlétique donc. L’écriture d’un livre « comment je me suis dopé » sera sans nulle doute la prochaine étape de ma carrière triathlétique.

Mis à part ces faits relativement blâmables, j’ai tout de même fait preuve d’une certaine bonté en rassérénant boubou sur mes capacités entamé par la dite maladie, mon manque d’entraînement, l’humidité de l’eau, la lourdeur du terrain, les pneus pleins que je ne manquerais pas de mettre,… Je n’ai cependant pas, par pudeur, abordé d’autres paramètres physiologiques de base comme ma capacité à manger 3 kebabs par repas, ma VO2 de poulet et mes capacités moyennes largement…dans la moyenne. Je le sentais fébrile à l’idée de me rencontrer et de me sentir sur sa roue ou ses talons lors de cette épreuve. Il est donc ressorti confiant et plein d’entrain de notre rencontre.

Après cette courte introduction, que dire d’autre ?
Temps mitigé, propice donc à la performance, hormis quelques paramètres plutôt propices prolonger la balade :
- 300m de rab en natation
- élevage d’algues organisé sans aucun doute par le front anti-triathlétes de thoré la rochette, à moins que ce ne soit une tentative du département pour devenir le premier producteur de carburants à base d’algues recyclées
- un léger vent imposant le 50*21 tout en force sur certaines portions pourtant planes
- un mauvais choix de matos vélo vu les conditions vélo (full aéro aurait été plus judicieux…). Tiens, le réflexe de la bonne excuse du triathlète revient. Non mais, que Kent roule seulement 3’30 moins vite que moi ne PEUT QU ETRE DU AU CHOIX DE MATOS, sans déconner ! Je t’aime Kent.

Bref, je nage comme d’habitude, ce qui est satisfaisant vu l’entraînement, avec un bon choix de trajectoire qui m’épargne la cohue et les coups.
Je roule comme je peux. Mal aux cannes au bout de 40kms (1H15 le premier tour). Mieux dans le second tour (1H16). La nouveauté étant que je me fais doubler en vélo à présent… snif…
Je fais une bonne course à pied, d’escargot, mais bien gérée, en accélérant progressivement (sisi). Je perds 19 places, soit 1 place par km en moyenne… ce qui est honnête (mode autosatisfaction on). 1er tour tranquille avec mal aux jambes (et 30 places de perdues à vue de chaussette) et mauvaises sensations. Second tour en compagnie de Rod de Kanel qui avait ralenti l’allure pour son 3ème tour, du coup on papotte, on papotte puis boubou me prenant un tour, je me laisse porter par son magnétisme naturel pour accélérer un peu et je commence à doubler des mecs plus lent que moi. Troisième tour où je me mets minable, normal.
J’ajoute également au dopage physique un dopage psychologique via un bisou de ma petite à chaque tour. Autant y aller à fond ! Papa est le plus fort bien sûr et magnanime de laisser tous ces amateurs devant lui tout en prenant le temps de porter attention à sa famille, LUI !

Bravo à Kent qui fait une belle course, XD qui termine dans les temps fixé (s’il se met à tenir tous ses objectifs maintenant, où va-t-on !) et Barbie qui finit au mental malgré quelques soucis physiques.

Je me remets au kebab, le premier week end de septembre est loin… mais après ce petit week end je peux dire que le tri séries 190… c’est pas gagné !

mercredi, juin 02, 2010

Prépa Vendome 2010, la récap

Le FONCIER (sisi…) : Novembre à Mars :
Natation :
3h39 (2 séances en novembre, 1 en février, 1 en mars)
Home trainer : 14h56 (soit 3h/mois de moyenne)
Cap : 34H29 (soit 6h54/mois de moyenne)

LE SPECIFIQUE : Avril et Mai
Natation : 12h49 (7h34 et 5h15)
Vélo : 33h59 (18h10 et 15h49)
Cap : 15h15 (6h45 et 8h30)

La charge par semaine sur les 7 dernières s’étalant comme suit avec les séances « spécifiques » entre parenthèses :

S : 1h31
S-1 : 5h39 (2h vélo don’t 1h15 allure MD)
S-2 : 9h35 (3h52 vélo -1h44vélo+1h20 cap)
S-3 : 7h36 (2h02 vélo)
S-4 : 7h59 (2h HT+54’ cap)
S-5 : 6h03 (1h07 vélo et 52’ cap)
S-6 : 8h08 (séance 2h51 vélo)
S-7 : 5h35 (première sortie vélo en extérieur d’1h44)

mardi, juin 01, 2010

Faim des ambitions - des buts de l'expérience

CR de Vendôme à venir.
108ème / 551 classés
Course bien gérée en fonction des capacités du moment et des handicaps de la semaine (sinusite carabinée)
Natation à rallonge
Choix matos à vélo mauvais, gros vent, parcours toujours aussi sympa
Cap moins bucolique qu'auparavant, bien gérée

Bon week end sportif avec les ami(e)s et la famille et surtout la rencontre du boubou (pour comprendre qui est boubou : http://bouboublog.over-blog.com/)

samedi, mai 22, 2010

Voyance...

Le terme étant plus juste que pronost'hic!

La petite préparation pour vendôme prend fin et l'heure est venue de se projeter en hypothèses chronométriques.
Au regard de mes derniers chronos natation, du petit test sur le parcours vélo de ce matin (1h15 pour une fois la boucle du MD) et des derniers enchaînements cap, de la position de la lune, voici mes objectifs (dans des conditions météo normales...)

Natation : 51'30
Vélo : 2h30 (je sais, je sais, ce serait mon plus mauvais chrono, mais ne pas oublier que je n'ai fait que 45H de vélocipède depuis octobre... et si je veux être capable de courir à plus de 11kmh derrière, il va falloir gérer)
Cap : 1h40 (pour 20kms "seulement" cette année)

dimanche, mai 16, 2010

ante pénultième semaine

Une semaine avec 2 jours solides encadrés par 2 séances d'entretien à pied :
9H35 (1N-2V-3C)

Ma : 51' cap avec 40' allure cible MD puis 10' à bloc
Me : gros coup de fatigue...
Je : 3h52 vélo parcours vallonné (810m D+) et avec peu de rendement mais de jolis paysages. Pause goûter puis 58' natation dont un test 400m.
Ve : 1h44 vélo position aéro uniquement enchaîné avec 1h20 cap dont 2x5kms à 13kmh récup 2'... cuit
Sa : grande communion du fillot, apéro, repas gastronomique, etc...
Di : 50' cap avec un mixe d'allures 2-3-4-... dont une course de 3kms contre une famille de hollandais à vélo que je gagne d'une courte baskette grâce au vent et au faux plat de zuydcoote à 0.5% sur 200m

vendredi, mai 14, 2010

3h52 et 6'01

Hier première vraie sortie vélo avec un ami ex cycliste du coin qui m'a fait découvrir tous les petits chemins et paysages et rappelé à l'ordre qu'en vallée du loir les tracés sont sélectifs dès qu'on s'éloigne des grandes routes... (810m D+ et 104kms de petites routes gravillonneuses).

Puis un entraînement natation où la surprise du jour fut un 400 NL départ dans l'eau très bien géré en 6'01! Une agréable surprise qui relance encore un peu, s'il en était besoin, la motivation!

lundi, mai 10, 2010

Correct?

Encore une semaine correcte... je commence à m'interroger de cet état de grâce...

Donc nous avons 7h36 répartis comme suit :
- 2 séances natation
- 3 séances cap dont une en enchaînement natation et 2 à allures plutôt rapide... (30' à bloc pour l'une après l'échauffement et une séance à allure soutenue en pleine digestion pour l'autre...)
- 2 séances HT (une gimenez et une en allure progressive IM à "ultra sprint")
- 1 séance route avec 14kms allure MD + 50' allure IM + 14ksm allure MD

Reste 2 séances clés avant Vendôme (chhhuttt c'est secret)...

Mis à part cela, merci à Nick pour cette vidéo qui est tout simplement ENORME (en bas de l'article... du coup vous pouvez lire un peu son blog par la même occasion) :

http://www.nicolashemet.com/index.php?page_id=6071&news_id=21872

lundi, mai 03, 2010

8H - 1'

Une semaine correcte donc, avec 2 séances majeures :
- un pétage de bras en natation sur un 400 chrono Pk+PB+donuts qui te donne l'impression de traîner une péniche suivi d'un 8x50m PB à bloc et terminé sur un 200 chrono Pk+PB+donuts qui est une rapide descente aux enfers :)
- un enchaînement 2H HT bien costaud avec 54' cap dont 5kms à bloc au milieu. Très bonnes sensations lors de la cap, très agréable!

Encore un effort...

dimanche, avril 25, 2010

6H03

Une semaine avec moins de volume mais le retour de l'ENCHAINEMENT, symbole du triathlète!
Ah le plaisir de poser le vélo après une séance "gros cuissots", de changer péniblement de tenue à cause d'un corps collant de sueur tout en avalant 1 bon litre d'eau, puis partir sous le soleil, déjà à 40°C de température interne, les cuisses douloureuses, les pieds martelant le sol avec sonorité traduisant une foulée tellement aérienne...

Au final donc :
- 2 séances natation et de bonnes sensations (37'-51')
- 1 séance HT (42') et 2 séances vélo en extérieur (1h-1h07) dont une avec cap derrière
- 3 séances à pied dont 1 en enchaînement (20'-34'-52')

dimanche, avril 18, 2010

8H08

Enfin une semaine comportant le minimum vital pour préparer un MD, soit :
- 2 séances natation (33' et 1h12 avec un 8x200 plaquettes-PB)
- 2 séances cap : 49' (avec 2x12' rapide récup 3') et 51' avec un 5kms allure 10kms (20'47... je sais, j'ai honte)
- 2 séances HT de 56' avec un gimenez (9x1/4) et un 2x20' en position aéro, allure CD récup 5'
- 1 séances "club" en extérieur (2h51) avec quelques bosses sympa, un CLM de 6.3kms à bloc et le mode "locomotive" enclenché sur quelques séries (sprints pancartes en bonus ave un petit pic à 1006W).

A suivre!

jeudi, avril 08, 2010

6'31 au 400 NL!

Ce chrono en fera sourire beaucoup. Il est modeste, moyen, pour ne pas dire plus, mais après 4 séances en 8 mois et 4 séances de reprise en 2 semaines j'en suis assez fier.
Cela étant, cela amène un constat à la fois réjouissant et fataliste :
En natation, une fois adulte, on perd peu quand on nage peu et... on gagne peu quand on nage beaucoup...

Il ne reste plus qu'à nager régulièrement jusqu'à fin mai pour pouvoir faire tenir le moulin à eau pendant 3000m et sortir dignement de la première épreuve!

mardi, avril 06, 2010

Je suis.... triathlète!

Cela peut paraître étrange comme titre, mais c'est la sensation que j'éprouve après une semaine durant laquelle j'ai pu enfin regouter aux 3 sports (non enchaînés pour le moment). J'ai donc couru, nagé (2 fois!), et roulé (en extérieur! une première depuis le 13 septembre, une seconde depuis le 1er août et une troisième depuis le 18 juillet et l'altriman).

Les acquis sont toujours là en vélo, les kilogs aussi à pied, pour la natation, une demande de miracle est en cours...

samedi, avril 03, 2010

Bilan mars et reprise natation


Voici donc le bilan mars, bien en deça de l'objectif initial, la participation au trail de paris ayant été annulée le jour même.

Nous avons donc un TOTAL de 10H59
Natation : 39' (sisi!)
HT : 3h04 pour 5 séances
Cap : 7h16 pour 9 séances

Une seconde séance de natation à suivi dès le début avril avec un très choquant 39"18 au 50m crawl départ plongé. Certes la séance contenait du travail sprint sur 25 et série avec plaquettes martyrisant mes petits bras, mais tout de même... L'époque des 34" au 50m crawl en fin de séance est bien loin.

Pour le mois d'avril : retour au HT de façon plus rigoureuse, travail de séances "gimenez" et à allures CD/MD principalement. Le retour sur route devrait se faire, d'autant que mon nouveau cadre pas cher est enfin monté (voir ci-dessus) et il va falloir valider les réglages sur route.
Maintien de la cap mais en intégrant du travail au seuil
Etre régulier en natation et continuer le travail de gainage/élastique/triceps à la maison
Et commencer les enchaînements


dimanche, mars 28, 2010

Rebondir...

L'objectif "MD Vendôme" n'étant que dans 2 mois, il va falloir rapidement se remettre dans de bonnes dispositions. Je parle bien sûr d'un entrainement vélo digne de ce nom, quelques enchaînement vélo*cap costaud et me traîner à la piscine pour me confronter à la dure réalité de quasi 7 mois sans pratique.

Mais bien que motivé et ayant pris un jour de congé vendredi avec l'idée intiale de profiter de la matinée de libre pour placer un bon entraînement, je me suis effondré pour une sieste matinale réparatrice du stress professionnel passé et en prévision de celui à venir...

Bref, il y a aura tout de même eu 2 séances HT, 2 séances cap et 1 petite séance natatoire cette semaine. Espérons que cela continue ainsi et que les sensations reviennent!

dimanche, mars 14, 2010

DNS, tristement

Le timing était parfait, arrivée à Viroflay vendredi à 21h, retrait des dossars avec Damien juste avant 22H à la tour eiffel, nuit calme, réveil sans se presser et préparation du matériel.
Et puis un gros soucis professionnel dont je prends connaissance juste avant le départ.
Demi tour pour moi.

Bravo à Damien qui fait une course bien gérée malgré les conditions difficiles et le stress que je lui ai mis juste avant le départ.

On verra pour la prochaine...

2400

Qu'est ce que ce nombre?

1) Le nombre de calories d'un repas moyen des 15 jours de fêtes de noel?
2) Le prix du dernier gadget de triathlète à la mode (en euros)?
3) La circonférence d'un pneu en 700*32C?
4) Le nombre de fois où je me suis répété "plus jamais ça" lors de mon dernier échec sur trail long?
5) Le nombre de mètres parcourues au trail de paris 2010 avant abandon (merci chérie, c'était sympa comme proposition...)
6) Mon numéro de dossard pour le trail de paris?

Enormissime!!!

Les séances clés de préparation de ces dernières semaines en vues du trail de paris (80kms) reprises ci-dessous doivent sans doute vous laisser pantois...

S-1 : 2h50
S-2 : 3h10
S-3 : 3h46
S-4 : 4h06
S-5 : 2h03
S-6 : 4h08
S-7 : 3h23
S-8 : 2H50
......
Eh oui, ces séances sont relativement longues, le trail long n'est pas à la portée de n'importe qui. Il demande une préparation rigoureuse, un affutage certain, un volume impressionnant d'entrainement... bref des qualités surhumaines suscitant le respect et l'admiration chez le quidam moyen.
Sans blague...

Bon, ok, je n'insiste pas.
Il ne s'agit pas des séances clés hebdomadaire mais du total d'entrainement toutes disciplines confondues (HT, cap et une séance natation début février)... la séance clé ayant atteint 1h45 à 2h une fois par semaine.

Si quelqu'un veut bien me trouver un super article scientifique prouvant par A+B que ça va le faire sans aucun problème et sans bobo, je suis preneur...

lundi, mars 08, 2010

Confidences sur l'oreiller...

Dimanche, 23H... la lumière vient de s'éteindre et nous échangeons quelques derniers mots avant de nous endormir, ma femme et moi.
Soudain elle me dit à peu près ceci :
"Heu... j'ai une question à te poser... je ne sais pas trop comment te le dire... en fait, j'y pense depuis plusieurs jours et j'ai beau chercher, je ne comprends pas... voilà : "pourquoi tu fais le trail de paris?" parce que franchement là, autant l'altriman je comprenais, autant tous tes IM, trails, je comprenais... autant là... honnêtement : tu n'as pas le niveau, tu n'es pas préparé, tu n'es pas en forme... Alors pourquoi? "

ma réponse :
"..."

Sa réponse :
"en pronostic j'ai un peu la même sensation qu'en regardant la française qui est tombée au départ de la descente : tu vas faire 200m et puis hop, terminé. Je suis contente de t'en parler, ça fait longtemps que je voulais te le dire".

Ma seconde réponse :
"snif"...

Que mon corps me lâche, que les kgs s'accumulent, que le manque d'entraînement soit chronique, je peux gérer...
Que même mes proches n'y croient pas... là c'est dur...

:-D

vendredi, mars 05, 2010

Croyances...

ou espérances?
A 2 semaines du trail de paris, j'hésite à adopter soudainement une religion quelconque me permettant d'avoir en cadeau bonus d'adhésion le droit à un petit miracle ou me cantonner dans ce qu'on appelle "l'espérance"...
En résumé, l'état actuel de mon entraînement est plus proche du minimum nécessaire pour courir (je n'ai pas dis "performer") sur un trail de 25kms en terminant avec une bonne tendinite que pour affronter un 80kms vallonné...
Les bonnes résolutions et les sages décisions que j'avais écrites sur ce même blog (ne plus faire un long sans faire 65kgs soit 10kgs de moins qu'aujourd'hui... et en ayant totalement résolu mon pb de genou) sont bien loins... et la course bien proche.

Finalement au lieu de sombrer dans l'agnosticisme, y compris de moi-même, le pessimisme et même pire : le réalisme, je vais plutôt oublier 14 jours encore l'échéance et aborder avec surprise l'épreuve en tâchant de m'émerveiller de chaque km franchi.

Alea Jacta Est

dimanche, février 28, 2010

Un bile an fait vrier

Alors... étant en pleine prépa pour l'ecotrail de paris, le volume est forcément ENNNNOOORRRMMME :

14H03
...
...
Pas en cap bien sûr, tout compris...
(HT 3H14, Cap 9H49 et natation... si!!!!! 1h!)
Ca va être dur

samedi, février 20, 2010

Test PMA

Ayant un powertap depuis quelques temps, j'ai la joie de pouvoir effectuer des séances ciblées en puissance.
La valeur absolue sur HT semble cependant être différente de la valeur en extérieur d'après nombres d'utilisateurs et ceci pour tous les types de capteurs. Une des raisons seraient la calibration des capteurs qui ne serait pas faite pour un fonctionnement en "fixe". Bref.
Les variations constatées sont de 10 à 15%.
Bref, tout ceci pour tenter de minimiser les faibles puissances réalisées... Le triathlète se cherche toujours des excuses c'est bien connu...

Mais voici ce qui m'amène au sujet de ce post.
Début février j'avais réalisé un test "PM6'" qui équivaut à la puissance maxi tenable 6' (=Puissance Maximale Aérobie). Le résultat : 306w.
S'en est suivi un entraînement avec 20x1/1 à cette puissance, ce qui ouvrait la porte à 2 conclusions :
- soit je suis un surhomme capable de tenir 20x1' à PMA (voir quelques répétitions supplémentaires)
- soit le test PM6' n'était pas "à bloc".

Par conséquent, et sur les conseils de Nicolas Hemet (NTQ ou Salamander pour les intimes), en qui j'ai une confiance aveugle (sauf pour son choix de roue au dernier IM...) je me suis lancé sur une tentative de test PM6' à 317w.

Comment se passe concrètement un test PM6'?

Tout d'abord il faut un capteur de puissance, ben oui...
Ensuite préparer 6' de musique trèèèsssss motivante
Se monter le bourrichon pendant tout l'échauffement "Yes I can", "Anithing is possible" "Do it or die", etc...
Appuyer sur le bouton "launch"... pardon "play" de la musique et lancer les watts pour se caler à la puissance prévue.
En général, malgré la motivation, un petit doute pointe alors... vite réprimé
Les 2 premières minutes s'écoulent pas trop trop mal en général.
Puis l'attaque de la 3ème minute laisse dubitatif malgré les 112 dB dans le garage mais bon, ça picote et ça irait à peu près s'il ne restait que 30s...
A 3', le cerveau finit par jouer son rôle en lançant quelques signals d'avertissement : "warning temperature", "overspeed pulses".... mais heureusement le second titre : evacuate the danceflor (j'ai honte...) est idéal pour atteindre le seuil de lobotomie nécessaire à la poursuite de l'effort. Les terminaisons nerveuses en veille, les alarmes sont coupées... AH AH AH!!!
I can do it!!! YYYEEESSSSSS!!!!!
A la 4ème minute l'instinct de survie reprend le dessus et tous les voyants passent aux rouges, le subconscient engueule le conscient (ou l'inverse), une totale schizophrénie m'envahie, l'un m'ordonne d'arrêter mes conneries!!! Y reste 2'!!! 120s, 12000 centièmes!!!! ARRETE quoi, AARRREEETTTTEEEEEEE!!!!!!!!!!
Je me mets à baver, les yeux hagards, la sueur dégouline, il fait 5°C dans le garage, je commence à fumer.... les 5' approchent. Il devient inconcevable de claquer maintenant et pourtant je suis en rupture complète, j'agonise, le goût du sang commence à se faire sentir dans la bouche aux alentours de 5'30, j'exorbite les yeux pour continuer à voir le chrono, je compte 13 cycles respiratoires entre 5'40 et 5'50, et... non.... si!!!!! je vois 317w à côté de l'inscription "P average"....
Dans un dernier effort, je... commence est ce possible... je.... j'accélère d'au moins 10 bons watts, les cuisses ne sont plus que 2 tisons en feu, je respire comme un asthmatique en pleine crise, la vue se trouble.... j'aperçois juste 318w s'afficher au bout de 5'59...
Encore 10 longs centième et tout s'arrête enfin.... 120w péniblement pendant 2' puis je m'écroule au milieu des petits vélos de ma fille...
J'article un : "rrraaaahhhh, c'est bon" suivi d'un " 'foiré de NTQ"Là c'est bon, je sais que je suis allé au taquet...
PM6' sur HT: 318W

samedi, février 06, 2010

bilan Janvier et résumé du Raidnight41

TOTAL : 11h43
Nat : 0 (mais 4x20' d'elastiques)
HT : 3h25 pour 9 séances
Cap : 8h18 pour 12 séances

Les kilogs perdus sont bien revenus et la cap s'en ressent...
En HT un test PMA sur 6' avec le powertap sur HT qui donne 306w (à compter 10 à 15% d'écart avec la réalité sur HT), non je n'ai pas honte...


Trail Raidnight41 :
Trail très sympa, bien balisé, bien "animé", merci au sanglier rencontré sur le parcours qui nous a fait l'honneur de ses chants... Bon esprit (comptage des emballages au départ et à l'arrivée, un peu de CO, un peu d'azimut, un repas chaud à l'arrivée, des bénévoles souriants...).
Parti pour le 41kms tout en souplesse sur un parcours détrempé, je loupe un embranchement pourtant encadré de rubalise avec 2 autres groupes au bout de ... 2.1kms! Un petit détour donc qui met une bonne ambiance dans le groupe. Je m'engage dans la CO et l'azimut (niveau "baby", merci) et tout se passe bien jusqu'au 13ème kms où la cheville droite part sur le côté. Petit entorse qui ne m'arrête pas. Je réussis à continuer en trottinant, mais la douleur s'amplifiant je ralentis complètement 2kms plus loin et mets le clignotant sagement au 18ème. Bonne sortie de 2h25 environ (détour inclu) et j'espère pouvoir rouler un peu demain pour compléter... si la cheville le veut bien.

dimanche, janvier 24, 2010

Boucher doux bleu et sûr poux ah

Je ne peux clairement dire que la préparation spécifique pour le trail de paris ait vraiment commencé... boulot trop présent, manque d'envie, besoin de profiter de la maison, climat peu propice... un peu de tout cela, mais ce ne sont pas des excuses mais des explications.

Natation : rien depuis le 28/11 (!!) mais cela ne devrait pas trop me desservir pour l'ecotrail! Je tente de conserver un peu de muscles avec des séances "elastique"...

HT : toujours de micro séances (21 à 24') calibrées au powertap, à voir le jour où je ferai une vraie sortie...

Cap : le coeur du problème... sortie 1h44 hier soir, petite allure. Pas de difficulté majeure mais les jambes travaillent quand même. Pour mémoire depuis les templiers, j'ai effectué 1 séances d'1h30 (le 05/12) et deux d'1h (19/12 et 10/01), le reste c'est moins de 25'...
Je change donc de stratégie en participant au raidnight41 afin de faire un peu de long tranquillement (en pleine nuit) avec un esprit très sympa qui transparaît du réglement.

Surpoids : les variations pondérales de ces derniers mois avec un entraînement globalement constant et identiques, ainsi que la répétition de parcours à pied m'ont permis de valider une corrélation linéaire entre le poids et les perfs... clairement si je prend 5% de poids, je perds 5% en vitesse (kmh)... et je sens que mon genou gauche travaille beaucoup plus. Je sais ce qu'il me reste à faire...

dimanche, janvier 10, 2010

Bilan décembre et prépa trail de paris

TOTAL : 9H54 (!)

Nat : 0 (si si)
Vélo (enfin HT) : 3h12 (8 séances)
Cap : 6h42 (12 séance)

Pour la préparation du trail de paris, j'hésite pour le moment entre 2 options :
- le schéma progressif : 1 séance longue par semaine. Début à 1h30 pour aller jusqu'à 4h de rando/trail
- le schéma "éco genoux + cycle choc" : 1 séance de 2h toutes les 2 semaines (1h20 max l'autre semaine) et 2 séances de 4 à 6H à 3 semaines d'intervalle.

Une troisième option... participation au raidnight de la ville aux clercs en préparation le 6 février : 41kms de nuit en "semi orientation" et avec une CO optionnelle (y'a moyen de faire une 60aine de bornes en se perdant :)

vendredi, janvier 01, 2010

Bonne Année

Un titre original pour un souhait sincère à tous les lecteurs de ce blog (y'en a?).
Je ne m'imiscerai pas dans votre vie personnelle en vous souhaitant réussite professionnelle, santé, mais surtout équilibre familial (trop tard), mais par contre je vous encourage à oser l'impossible sportivement parlant.
Pour ma part, le but sera juste de conserver le (modeste) niveau de performance de 2009 avec un entraînement encore plus light.
Mais tout comme en 2009, place tout d'abord au "challenge pasta" du forum "la pasta party". Pour ma part, obligation d'effectuer 20' de sport par jour pendant 100 jours (quelqu'il soit).
A bientôt à tous et bon courage pour le régime... (eh oui... dur les fêtes)