mercredi, juin 25, 2014

j'oubliais....

Ce samedi un petit trail de 33kms pour visiter la campagne (la trace du loup).
Ce sera aussi l'occasion de faire une mini épreuve en famille en ouverture : 2,4kms pour la grande avec maman et 800m pour le petit avec papa 😎
Ca va être sympa!

samedi, juin 21, 2014

fin de saison 2014? Non début de l'autre saison...

Fini le tri
Bienvenue l'épreuve d'eau libre de villiers le 5 juillet (encore une raclée par les nageurs et triathlètes en prévisions).

Vive le semi de Lille 11 ans après ma première participation qui fut aussi ma première "vraie" épreuve sportive en cap. Ce sera le 6 septembre, en compagnie de ma femme et en préparation du....

1er marathon tours val de loire qui se déroulera le 21 septembre sur un parcours qui fut celui de mes premières sorties vélo lorsque j'ai débuté le tri en novembre 2014...

Pour le moment pas d'objectif, mais en fonction de la forme, pourquoi pas tenter un 1H30 sur le semi et 3H15 sur le marathon!

vendredi, juin 13, 2014

Chemillé 2014 : du mieux pour une fin de saison

Tout d’abord je tiens à signaler que j’ai failli ne jamais faire de CR de ce sprint qui me permet de clore ma saison triathlétique.
En effet, 3 CR de course en 1 mois, je frise la surchauffe et toi la lassitude ou l’écœurement de découvrir mes performances quasi surhumaines et par là incompréhensibles.
J’ai beau surfer chaque jour sur la blogosphère et les CR de mes homologues triathlètes (par le sport non par le talent développé à chaque mètre parcouru), je ne trouve plus aucun équivalent depuis le départ du grand Boubou et son blog associé…
Bref, après moultes tergiversations avec moi-même je consens à prendre la plume dédiée aux 3 sports une dernière fois cette saison pour vous narrer la lutte épique qui se déroulera ce 8 Juin de l’an 2014 dans la petite bourgade de Chemillé sur indrois, temple du triathlon durant ces quelques heures chaudes estivales.

Il a donc fait chaud.
Très chaud.
Et le départ était placé intelligemment à 14H.
Ce qui correspond pile, tu le sais sans doute, au zenith de l’astre solaire à l’heure d’été.

La première épreuve, qu’un nombre certain et même un certain nombre de triathlète semblent avoir négligé, est d’assurer une hydratation optimale de l’organisme durant les heures précédent la course. Les naïfs…
Bon, pour ma part, boire sans manger c’est comme flatuler sans faire de bruit… ça n’a pas de saveur… Donc je grignote en mendiant à mes collègues de club ce qu’ils ont dans leur gamelle… la mienne étant terminée depuis bien longtemps.

J’ai donc non seulement faim au sens propre du terme, mais également faim d’en(fin) doubler WILLLLLLLL sur un sprint (sans drafting, un vrai quoi, et ne comportant pas une cote à 12% sur 19kms). L’écart le plus faible entre nous étant d’1’16 lors du sprint de joué les tours en 2011… Il était alors jeune triathlète et moi quasiment au fait de ma forme.
Autant dire que ce n’est pas gagné…
J’ai donc tenté de l’amadouer en l’emmenant dans ma belle voiture de sport (familiale) rouge, je l’ai bassiné durant tout le trajet à lui coller mal au crâne, j’ai craché dans ses bidons, uriné sur son cadre, et enduit de vaseline ses patins de freins… tout en lui décrochant mon plus beau sourire dès que je l’apercevais.
Je suis doué d’un bel esprit sportif, je le sais.
Petit repérage pédestre du parcours cap afin d’identifier si le mode « crampon » doit être envisagé comme l’année passée… bon, ça ira pour cette fois, le parcours a été un peu aménagé pour nous éviter un peu d’humidité…
L’armada triattitude se positionne dans le parc (y compris robin le balafré suite à villiers), on chausse nos combis (sans manche pour moi afin de me permettre de placer ma nage et développer toute ma puissance), barbotage pour se rafraîchir et s’échauffer et retour sur place pour le départ.
Je sens que Will a peur car il vient de se placer sur la droite, au plus cours pour atteindre la première bouée… il cherche à grapiller chaque seconde, sans aucun doute.
Je reste quand à moi au milieu du paquet, même pas peur. Je suis chaud.
TTTTTTUUUUTTTTTTTTT.
Je mets la machine en marche, je mouline, je crache, je rote, je pète, je prends les pieds, je suce les orteils, je lèche les mollets, j’aspire les genoux (et puis c’est tout il faut savoir raison garder !).
Première bouée, bouchon du 15 août, je sens un vilain qui tente le mode « je vous grimpe dessus », je me retourne et le coule prestement sous les applaudissements de mes camarades. Il refait surface et s’exprime dans sa langue maternelle « BBBêêêêhhhhh ».
Je repars à bloc mais pas trop, je m’exprime, je développe ma technique, j’allonge ma brassée, je sors à mi parcours pour montrer mes bras musclés à la foule, je regarde vers le lac pour estimer les quelques dizaines de mètres d’avance pris par les premiers… et merde, will m’a déjà mis quasi 2’…. Bon, on va se calmer et limiter les dégâts…
Deuxième tour dans le 4ème groupe de chasse donc… et sortie en 12’30 et 54ème (avec un petit bout de T1)… pas mal (pour moi), mais à 3’ de « l’autre »…
Allez, pas grave, je vais lui au minimum 2’ à vélo !
Départ au sec cette fois (voir CR de 2013…), et même très très sec, ça roule pas mal, je double bien, le dossard 108 me passe puis je le redouble, on remonte, c’est bon ça J
Bon, je constate que dans le gros faux plat montant je ne suis pas aussi costaud qu’en 2013 et même sur le 53x21 je suis un peu en force (tu parles….en danseuse oui tellement je me fais péter les cuissots !).
Fin du premier tour en 16’45… bon, c’est quasi 45s de plus que l’année dernière…
Second tour, le dossard 108 est passé devant et je maintiens l’écart et suis son rythme. On remonte toujours un peu mais… point d’Antoine, Robin, Antonin et Will aussi loin que mon regard d’aigle puisse porter…
Fin du vélo en 34’ soit le 16ème temps (avec un gros bout de T1 et un petit de T2)… mmmouuuaaiiisssss… du coup je prends le mode « off » en cap. Je me dis que de toute façon j’hyperventile, je n’ai rien à perdre si je pète, et je pars donc au-dessus de mes pompes à la poursuite du dossard 108 que….. je passssseeee !!!!!!! j’y crois pas, je double quelqu’un dans le premier kms !!!! J’ai pris 2 verres d’eau sur la figure pour essayer de refroidir un peu…
Je croise antonin qui a un container d’avance (4’), Will (3’30...) qui m’ont pris du temps depuis la sortie nat… mince… puis je vois que y’a des petits jeunes qui ont pas l’air bien avec juste une valise ou valisette de marge… Robin, Antoine. Ca on va tenter… Et Yannick qui est une grosse minute devant alors que j’attaque le 2ème km… ça craint…
Je continue à bloc, passe Antoine alias CHOCHO à la fin du premier tour, puis continue à mouliner, non piétiner prestement. J’arrive à conserver de la fréquence de pas et doit bien être à un miraculeux 15kmh sur le plat !
Je rattrape mon brave Robin qui est cuit pour sa reprise après sa chute (c’est sûr que c’est un peu violent comme séance de rythme), constate que Will est encore loin même si je lui ai repris une poignée de secondes, idem pour Yannick encore un gros 40s devant. Bon, je continue sur le même rythme et ça tient…
Arrivée, 21ème temps cap très correct (avec un gros bout de T2) et 18ème au final (sur 186 arrivants). Donc dans les 10%. Correct.
Leçon de la course :
Je peux prendre des risques à pied (comme à dijon en 2011).
Je suis un cran en dessous à vélo cette année.
En natation, y’a pas de bonnes ou mauvaises surprises quand je nage régulièrement.

vendredi, juin 06, 2014

La terreur de Chemillé

Dimanche se déroulera mon triathlon de fin de saison.
L'occasion de mettre en avant l'ensemble de mes qualités triathlétiques patiemment cultivées depuis 2004, tout en desserrant les freins du vélo pour pouvoir fendre la brise et déposer tel le faucon tacheté l'ensemble des petits (et grands) nageurs prétentieux qui auront pris le large en natation (les vils traitres). Et encore... vu le niveau incroyable développé par mes bras surpuissants ce n'est point le large qu'ils prendront mais tout au plus quelques encablures fourbes et boueuses.
Pas de drafting pour se reposer en peloton, les mains sur les cocottes pendant que les vrais combattants, dignes héritiers du mythe hawaïen, écraseront les pédales pour perpétuer la tradition.
En cap je songe mettre à profit la technique de la "visualisation" que j'ai expérimentée ces dernières semaines (attention, c'est secret) et ainsi courir à plus de 18kmh sans peine.
Ca va être terrible!!!!