mardi, décembre 31, 2013

Drogué au sport... indirectement

Bon, alors, comment dire...
J'ai toujours eu un principe de dire que la somme de :boulot+famille+loisir était une constante...
Partir plus sur l'un voulait dire réduire un autre paramètre ou les 2 autres...
Mais je commence à penser que les 3 sont aussi indispensables à mon équilibre...

Si je résume : fin 2011, pause sportive complète, boulot qui augmente, stress, madame enceinte (travail sur le psy), plus de sport pour compenser... et extrasystoles qui débutent.
Premier trimestre 2012 : redémarrage et réaugmentation du sport : plus de soucis.


Fin 2013 : pause sportive pendant plusieurs mois... boulot qui augmente, stress, madame pas enceinte mais boulot ++++, plus de sport pour compenser et....un pityriasis rosé de gibert (allez faire un tour sur wikipédia c'est sympa comme truc...).

Bon, me suis inscrit au LD de Villiers aujourd'hui, je rattaque le sport donc je devrais logiquement rééquilibrer un peu avec le boulot (et évacuer le stress), la famille je ne veux pas y toucher....

Ah les sportifs....

lundi, décembre 30, 2013

Challenge 2014

Bon... je crois avoir touché le fond au niveau de la forme et des formes... décidément sans activité sportive régulière incapable de réguler l'activité gastronomique et professionnelle...
Un désastre donc...
Pour me remettre en selle, je me donne donc quelques objectifs 2014, afin de ne pas me laisser aller (me faire taper par will sur une course sans natation ou sur un MD marquerait une déchéance dont j'aurais honte... will si tu me lis :-)...
On va donc sans doute avoir :
- un truc court type 5k ou 10k sec en fin de premier trimestre
- le championnat régional de duathlon le 23/03 (sans doute, histoire de tenter de larguer will dans la côte de l'épan),
- le LD de Villiers le 26/05 en compagnie de plein de potes j'espère (Mitch, Will, Kent, Franck, Robin?),
- le raid du golf du morbihan (le 87kms) le 28/06,
- le semi de lille en supporter de madame,
- peut être un marathon avec Mitch pour fêter nos 10ans du marathon de dunkerque... avec un objectif sub 3H pour lui et pour moi heu.... on verra.... :-)

lundi, décembre 16, 2013

.....

Non rien...
Ah si...
Demain on se fait un visionnage d'un montage vidéo des potes du club sur l'embrunman 2013, l'époque où je faisais du sport...
Maintenant je mange des pizzas en buvant une bonne bière avec les amis en me remémorant la gloire passée :-)
Ah si, madame s'entraîne plus que moi...
Et merci à Manu pour le calendrier de l'avent. Sympa de prendre soin de ma ligne!
A plus...

dimanche, novembre 24, 2013

21'01

Ce n'est pas mon chrono au 1500NL...
Ni au 1500PB
Ni au 1500PBPk en ce moment...
Ni un 10kms vélo CLM vent de face (ou de dos d'ailleurs...)
Ce n'est pas le chrono d'un tour du Nurburgring en cinquecento sporting...(quoique...ça devrait le faire)
Mais... un test sur 5k cap ce matin dont le résultat déclenchera, je l'espère, un déclic dans mon cerveau de poulet (manu :-), ex triathlète (je n'ai toujours pas touché un vélo depuis l'ouverture des triathlons enfants le 14 septembre), et mon corps en pleine expension (je suis à la limite du changement de garde robe...)
C'est pas gagné...

vendredi, novembre 15, 2013

34'59 et 3'12'84

Après 18ans sans compétition de natation, plusieurs mois sans vélo et quelques kms de cap + quelques longueurs hebdomadaires je me suis donc aligné le week end dernier sur les interclubs départementaux de natation!
Après m'être échauffé, avoir resserré mes lunettes, impressionné mes futurs adversaires par ma flottabilité et mon bonnet "tri attitude 41", je m'élançais en tête du 10x50m d'ouverture dans l'équipe "3"...
Je les ai tous mis minables sur le temps de réponse (je pense) puis ensuite ce fut un énnnooorrrmmmee 34'59 après un virage califié de "stop and go" de la part du coach.

Ca c'était pour donner le change...

Puis le temps des épreuves individuelles arriva.
L'épreuve reine : le 200m brasse
La série des princes : la 3
La ligne d'eau la plus rapide : la 3

Mon temps d'engagement correspond au dernier chrono fait il y a 18ans sur cette distance : 3'20 qui se décomposait en un premier 100m en 1'33 suivi d'un second à l'agonie en 1'47... j'étais mieux entraîné à l'époque et il y a un mois j'ai fait un misérable 3'36 à l'agonie complète les 150 derniers mètres.

Je partis vite mais cool, éclaboussait l'assemblée de mes coulées puissantes, les supporters hurlant en bout de ligne d'eau, je restais à la hauteur du petit effronté qui espérait me faire le coup du "à 37ans t'es trop vieux", le passait dans le second 100m, puis le lâchait sans remords. La piscine vibrait sous mes ciseaux puissants, mon torse fendait l'eau tel un contre torpilleur à l'assaut de l'atlantique un soir de mai 1943, mes bras ramenaient 300L d'eau à chaque mouvement bref... tout ceux qui me connaissaient autour du bassin (au moins 10 personnes) se demandaient quand est ce que j'allais péter.
Ben même pas.
Dernier 50m plus vite que les 2 derniers et j'approche mon tout meilleur chrono que quand j'étais jeune.
La maturité a du bon... (on dit ça)

lundi, octobre 21, 2013

15,46 et 15,2kmh

La retraite sportive aidant, il est donc temps de se remémorer les courses passées, les périodes glorieuses, les perfs réalisées.
Etant en possession d'une montre gps tom tom depuis peu, j'ai donc enfin pu mesurer le parcours cap du sprint de villiers et calculer mes vitesses lors des épreuves 2011 (preskablok) et 2012 (ablok).
J'obtiens donc pour 19'15 et 19'35 pour 4,96kms les vitesses supersoniques de 15,46 et 15,2kmh.
Voilà...
Bon...
Je retourne me servir des noix de cajou...

dimanche, octobre 13, 2013

Les années passent...

et se ressemblent...
La semaine dernière participation aux foulées forestières (comme en 2012) sur un trail qui ressemble plus à un tourniquet géant (limite mal de mer dans certaines parties... ou plutôt chemin qui ressemblent à un serpent de mer. Ambiance toujours bon enfant, niveau "familial" et un rythme qui décrasse... à fond dans les cotes pour pas se faire remonter, à bloc dans les descentes pour ne pas perdre de temps et relance sur le plat pour pas perdre le rythme...
A ce petit jeu les 12kms sont parcourus en 56'20, 8' derrière le premier... et 45 petites secondes derrière un petit jeunot du club... rraaaaahhhh (je n'évoque pas les 3' d'avance sur will qui sont anecdotiques car tellement banales... wiiilllll si tu me lis, je te fais une grosse bise).

Bon, lundi mal aux hanches, aux fessiers, bref un peu partout....

Et ce dimanche après un gros 200m d'échauffement natatoire :
400m chrono départ dans l'eau : 6'16 et  la même chose qu'en 2012 à la même époque.
200m souple
200m chrono départ dans l'eau toujours : 3'... ça pique
50m récup
100M chrono toujours départ au niveau des vagues : 1'23... bobo...

samedi, septembre 28, 2013

Et maintenant?

Maintenant... je tiens sans problème le souhait de faire une très très grosse coupure et rééquilibré les vies perso + boulot déjà bien chargées.
J'ai du sortir 2 fois le vélo depuis le retour d'embrun, inclus la journée "VTT ouvreur" des courses des gamins sur notre triathlon club.
En natation, à l'occasion des séances club du dimanche je me mouille un peu... après avoir fait barbotter le petit et encouragé la grande.
En cap, tentative de maintenir une petite activité régulière... un 3.6kms "trail plat" il y a une semaine pour le défit inter entreprise agglopolys le 20/09 en 14'06 ce qui fut honnête au regard des formes et réserves lipidiques :-)
Je tente de me donner un semblant d'objectif pour mars 2014 avec peut être un sub 40' (ENFIN!) sur 10kms homologué FFA.

D'ici là quelques réflexions viendront sur l'entrainement IM, Embrun, MD/Half... si ça peut aider...

mercredi, septembre 18, 2013

Synthèse préparation embrunman 2013

En préambule il faut signaler qu'il n'était pas prévu de faire l'embrunman avant le début juin...
Mais je ne suis pas certain que j'aurais changé les choses, compte tenu de mon temps disponible.

La période étudiée va du 01/01 au 14/08.

TOTAL : 230H d'entraînement (190 en 2012)
Natation(+strech) : 50H pour 66 séances soit 45'30 par séance en moyenne.
Vélo+HT : 113H30 pour 97 séances soit 1H10 par séance en moyenne.
Cap : 66H30 pour 73 séances soit 55' par séance en moyenne.

La durée relativement faible des séances moyennes est due :
Natation : mes dispos tout simplement (et encore en 2012 j'étais beaucoup plus bas car beaucoup de strechcordz : à peine 33').

Vélo+HT : beaucoup de HT, peu de séances longues pour des raisons de disponibilité. Un contenu très axé seuil +++++ à seuil avec un peu de force sur les 2 derniers mois (en 2012 j'étais à 1H16).

Cap : Un contenu qualitatif surtout de travail de cote ou de séance en accélération progressive. Normalement j'aurais du faire un peu plus de séances longues mais petit soucis sur le dernier mois et demi (en 2012 : 1H02).

En moyenne par semaine celà nous donne : 7H07 en 7,3 séances
Natation : 1H31 en 2 séances
Vélo+HT : 3H30 pour 3 séances
Cap : 2H06 pour 2,3 séances

En répartition par mois : total heures et par discipline nat/vélo/cap :
Janvier : 17H38 (6H17/5H41/5H40)
Février : 18H05 (5H15/6H50/6H)
Mars : 20H04 (6H06/7H27/6H31)
Avril : 36H32 (6H55/18H28/11H09)
Mai : 42H40 (10H13/21H26/11H01)
Juin : 33H35 (6H42/15H45/11H07)
Juillet : 45H (6H45/26H05/12H10)
Août (14 jours) : 16H33 (2H/11H37/2H56)

En répartition par semaine "type" et par discipline nat/vélo/cap pour les séances :
Janvier : 5,6 séances (1,8/2,3/1,6)
Février : 6 séances (1,5/2,3/1,6)
Mars : 5,9 séances (2/2/2,3/1,8)
Avril : 8,6 séances (2,1/3,7/2,8)
Mai : 8,6 séances (2,9/3,2/2,5)
Juin : 7,2 séances (1,9/3/2,3)
Juillet : 9 séances (2/4,3/2,7)
Août (14 jours) : 7,5 séances (2/3,5/2)

En répartition par temps moyen par semaine et par discipline :
Janvier : 3H59 (1H25/1H17/1H17)
Février : 4H31 (1H19/1H42/1H30)
Mars : 4H32 (1H23/1H41/1H28)
Avril : 8H32 (1H37/4H19/2H36)
Mai : 9H38 (2H18/4H50/2H29)
Juin : 7H50 (1H34/3H41/2H36)
Juillet : 10H10 (1H32/5H53/2H45)
Août (14 jours) : 8H16 (1H/5H48/1H28)

Nombre de sorties "longues" à vélo :
Janvier : plus longue séance : 41'
Février : plus longue séance 43'
Mars : 1 séance 1H30 le 31/03 (sinon 45' max)
Avril : 3 séance 2H et 1 de 3H
Mai : 1 séance d'1H30, 3 de 2H, 1 de 2H30 et 2 de 3H
Juin : 2 séances d'1H30, 2 de 2H et une de 2H16
Juillet : 3 séances d'1H30, 1 séance de 3H15 (à J-33) et 1 séance de 4H (à J-22).
Août : 1 séance de 5H (à J-12 et 1 séance d'1H30 à J-11)

lundi, septembre 02, 2013

Prépa Embrunman 2013 : analyse à venir

Histoire de débriefer, je prépare un petit récapitulatif de la prépa 2013 (et comparatif 2012 vs 2013).
D'ors et déjà je peux dire :
- que mon niveau au mois de mars conditionne mon niveau pour toute la saison
- qu'il y a eu un gros travail de seuil cette année
- un ratio temps/séance toujours faible
- que la prépa embrunman ne s'est décidée que début juin puisqu'initialement le seul objectif de la saison était le LD de Villiers.

mardi, août 27, 2013

Embrunman 2013 : la cap et l'arrivée

CAP : 4H23
Change complet à T2, je tente d’enfiler mon haut et je m’emmêle dedans, bras coincés vers le haut. Les supporters du club sont morts de rire et je prie pour que personne n’immortalise la scène. Je retire tout péniblement et je m’y reprends à nouveau avec un succès relatif. Je reremplis les poches avec des trucs plus faciles à assimiler toujours sucrés, je glisse mes gelules de sel dans la petit poche du short, et je compte sur les petits tucs et patates salés (qui ne seront pas présentes cette année sniff) pour varier les plaisirs.
Je vois Zamora qui me prend un tour. Zut, sans l’enfilage cata de la tenue je partais devant J
Départ prudent, petite foulée souple, je checke les passages aux premiers km, je suis à un bon petit 10kmh. Je me demande combien de temps ça va tenir.
La cote du 4ème km arrive et je la grimpe au petit trot. Une féminine me double, petite foulée économique. En haut je retrouve la petite famille, bisous à tout le monde, petits sourires. Je leur dis que le marathon va être dur après le vélo « mode suicide ». Je repars en trottinant. Ma femme m’annonce que seb est 20’ derrière et qu’elle n’a pas vu will ni franck. J’espère que tout le monde va bien.
On monte dans embrun par la rue piétonne. La foule est présente, c’est sympa. Je souris pour la photo (sisi, ça n’a pas l’air comme ça en la regardant mais j’essayais). Longue descente ensuite que je n’apprécie pas. J’ai pris garde de remplir un petit bidon vélo enfant que j’emporte avec moi sachant qu’il y a un espace important entre les ravitos du 6 au quasi 10 puis le suivant au 13.
Je m’asperge bien à chaque ravito, je n’ai pas attaqué le coca dilué pour le moment.
Un petit coucou à Robin le reporter puis arrivé au 9ème, je ne vois pas la petite famille qui m’attend du mauvais côté, donc petit crochet pour aller les embrasser. Je ne suis pas à quelques secondes près.
Les cuisses commencent à se faire sentir et je me demande comment je vais encore courir 33kms… Certains kms passent plus vite que d’autres étrangement. Souvent les cotes qui passent plus vite. Je me suis fait passer par les 2ème et 3ème homme. Damned ! Ca court vite !
Le retour vers baratier est la partie la plus difficile du parcours je trouve. Ensuite ça descend jusqu’au lac. J’ai des petits cailloux dans les chaussures qui me chauffent le bout des orteils. Je fais un petit arrêt pour secouer les chaussures en vain. Ils doivent être dans les chaussettes…
Je ne vois pas la famille au rendez vous du 18ème. Je les retrouverai au 24ème me dis je. Je prends des nouvelles des potes via les supporters du club. Tout le monde est sur la cap et est en bonne route pour finir.
Fin du premier tour bouclé en 2H06, petite pause au ravito perso, et ça repart. Je me sens bien à ce moment là. Des triathlètes d’autres clubs de la région centre m’encouragent. C’est sympa. Je croise Seb qui doit être environ 13’ derrière. On se tape dans la main. Il a l’air bien, c’est cool ! Un peu plus loin je croise le grand Will qui m’a l’air de voler. Il est 30’ derrière. Ca va chauffer pour le podium club J
Je retrouve la petite famille au 24ème. J’ai les cuisses démolies. Mais curieusement je trottine toujours à la même vitesse. Ca paraît juste un peu long de temps en temps… La cote passe moins vite que la première mais sans trop de difficulté. Je remonte sur embrun, toujours autant de monde. Je m’arrête sur un muret pour retirer chaussures et chaussettes et enfin me débarrasser des petits cailloux
Redescente, là je commence à déguster sévère… en plus pour la première fois sur un tri j’ai un point au diaphragme côté droit qui m’a forcé à marcher sur 10m… j’essaie de me décontracter, bien respirer à fond pour enlever la tension. Forcément, c’est le moment que choisi Robin pour faire une lonnnnnggue vidéo. Je ne sais pas quelle tête j’ai dessus mais ça doit être beau !
J’ai pris un repère chrono au 28ème km pour voir à quelle vitesse je continue à courir et grosso modo ça se maintient autour de 10kmh.
J’attaque le retour vers Baratier en me disant qu’il reste 3kms difficiles et après « y’aura plus qu’à dérouler ». Un gars m’encourage en me disant que j’ai une bonne foulée. Avec le sourire je lui demande si franchement il trouve que ça ressemble à de la course à pied ? Avec le même humour et honnêteté, il me répond : « non, t’as raison ». On rigole.
Baratier arrive, ça descend maintenant. Arrivé en bas, je cours sur un « tic tac » régulier, j’ai mal mais c’est pas grave, maintenant ça ne peut que tenir. Je regarde la montre au 40ème, les 10kmh tiennent toujours. Je profite du tour du lac même si les cuisses hurlent maintenant. De l’autre côté du parc j’entends speaker oliv’ accueillir un concurrent en parlant de « moins de 12H30 ». C’est là que je réalise que je viens de faire un gros truc. Je récupère ma fille au bout de la dernière ligne droite, je la tiens par la main, elle court à côté de moi. On franchit la ligne. Je suis heureux. Démoli mais heureux. Elle a le tee shirt et la médaille autour du cou. On se dirige vers l’air d’arrivée, enfin digne d’un triathlon. Les bénévoles sont super sympa. Je flageole un peu, la tête tourne, ma fille se fait préparer un immense sandwich au saucisson préparé par une gentille dame aux cheveux gris. Un bénévole lui propose une bouteille d’eau. On s’assied tous les 2 sur des chaises de jardin blanches. On est le Jeudi 15 Août 2013, plan d’eau d’Embrun, fin d’après midi sous le soleil…

Embrunman 2013 : le vélo

Vélo : 185,5kms (compteur réglé à 2,089m par tour de roue) en 6H55 !!!
J’enfourche mon fidèle felt sc1 équipé « triathlète montagnard » : prolongateur long, compact 50x34 et cassette 12x29 « miche » sur mesure, roues easton EA90SLx légères et aéro (profil plus bas pour voir et éviter les pbs de l’année dernière sur le retour) et alu pour le freinage. J’attaque la première côte en buvant et en ouvrant mon premier pain d’épice gerblé. Un gars à côté de moi qui sirote un gel me lance : « ça a l’air meilleur ce que tu manges » et plusieurs spectateurs me souhaitent un bon appétit. Je les remercie J
Je suis pas mal dès le début, je remonte beaucoup et on me double (très) peu ou alors durant un court laps de temps simplement. Pourtant je ne suis pas un gabarit grimpeur et bien que l’allure soit « appuyée », je ne suis pas dans le rouge. Je passe le 34x29 quand il faut, évite de travailler en force. Donc soit je suis bien, soit j’ai très mal nagé et je remonte…
Au bout de 50’ je finis par décider de la suite. Je suis « en canne », avec les mêmes sensations qu’à Vendôme cette année, ou qu’à Nice en 2007 ou 2008. Je suis bien et je décide d’en profiter tant que ça dure, sans m’enflammer mais en étant un cran au dessus en effort sur ce que j’estimais au départ. Ca pétera quand ça pétera, mais autant se faire plaisir ! Et puis je suis certain que ce genre de truc plairait à Mitch, il m’avait envoyé un message en me disant « appuie ». Donc j’appuie.
Au premier pointage on me dit « 165ème », ce qui est pas mal vu le nombre de participants cette année. Donc je suis bien.
Peu avant l’épingle du 25ème je double Seb. Je lui dis que je suis largement au-dessus de mes pompes et qu’il a raison de rouler comme il le fait. Le mode suicide est engagé pour moi.
Je compte les places gagnées, et comme je n’en perds pas (hormis 2/3 en descente), ça fait sourire.
Retour sur savine le lac et je confirme ce que je voyais dès que c’était un poil roulant depuis le début : posé sur l’aéro je prends le champ rapidement dans cette configuration.
Arrivé sur Embrun, la foule est nombreuse, on a à peine 2m de large pour passer au milieu de la route. J’entends un « Aller Antoine, Will est X minutes devant ». J’ai pas bien entendu le « X » mais je crois avoir entendu 8… Ca fait déjà beaucoup de repris…
Au bout d’1H45 je fais un premier point avec moi-même :
-          je roule vraiment fort, je vais lever un poil le pied
-          qu’est ce que je bouffe !
-          qu’est ce que je bois ! (je suis passé aux bidons de l’orga… et en boisson énergétique c’est rempli au 1/3… pas suffisant même pour une dizaine de bornes !)
2H de fait, je regarde la moyenne : 29,2…. Ouch… on est dans les gorges, j’adore cet endroit, je suis posé sur l’aéro, je roule. Au loin j’aperçois un maillot bleu et or qui grossit progressivement. A 50m j’hurle un truc du style « WWWWIIIIILLLLLLL, je vais te bouffer !!!!!!!! ».
Arrivé à sa hauteur, je coupe les watts, on échange quelques mots sympa, je lui dis de continuer comme cela, de ne pas suivre le mauvais exemple, que je me fais juste plaisir puis je me mets en mode superman en criant un stupide mais humoristique « la victoire ou la mort ! » et je reprends ma route.
2H30 de route, et toujours 29,2 de moyenne. Ca devrait bientôt prendre une claque…
Je commence à en avoir marre de devoir gérer la boisson énergétique entre 2 ravitos de l’orga, toujours des bidons remplis au 1/3 et comme je garde un bidon d’eau, ce n’est pas suffisant.
Je finis par m’arrêter pour faire remplir un bidon à bloc. Le très gentil bénévole (qui suit les consignes, c’est tout) utilise 3 bidons pour m’en remplir un. Je repars. Ca devrait suffir jusqu’à Arvieux.
Virage à gauche, on attaque les choses serieuses.
Il fait chaud, mais pas caniculaire. J’ouvre le maillot, je mets le 34x29 et on monte maintenant en souplesse jusqu’en haut !
La première partie offre de petits moments de répit, puis arrive Arvieux, le panneau « sommet 10kms », je roule depuis 3H10 et je me dis alors qu’un 4H en haut est possible, sachant que case déserte offre un peu de repos et fait remonter la moyenne à 3kms du sommet.
On attaque les gros pourcentage. Un gars devant moi roule bizarrement, la main droite vers le bas. Je vois quelques gouttes de sang perler. Je lui demande si ça va, il me répond qu’il s’est coupé (comment ???!!!!). Il interpelle des supporters de son club au bord de la route.
Je continue de monter, en compagnie du dossard 1059 qui grimpe bien et de façon régulière.
Il y a beaucoup de voiture, et cela gâche un peu le moment. Le diesel se fait sentir. Certains ont un comportement très prudent et respectueux, d’autres cherchent à passer et mettent pied au plancher dans un grand panache noir dès qu’ils le peuvent… mais bon… ce sera pire derrière…
Les derniers lacets sont parsemés de spectateurs joyeux et motivés.
J’arrive en haut de l’izoard, récupère mon sac perso, on me dit « 114ème », la montre est à 4H02. Je me demande quand je vais péter… Un gars s’énerve contre le bénévole parce qu’on ne trouve pas son sac. Je lui dis très aimablement de se calmer et que ce n’est pas de sa faute. J’attaque la descente. Un peu de fraîcheur me saisit les cuisses. Le compteur dépasse à plusieurs reprises les 70kmh. La densité de coureur est faible, je prends peu de risques même si je pense descendre plus fort qu’en 2012. Déjà Briançon, la chaleur est revenue. La route est pourrie, puis on rejoint la nationale.
J’en profite pour redécrocher 2 gars revenus sur moi dans la descente… quand ça roule…. Je roule…. J’envoi un sms à Madame où je marque « 14H ». C’est l’heure à laquelle je pense pouvoir passer devant la maison à 2kms de l’arrivée… si je ne pète pas… Petite côte pour tester les jambes après plus de 20kms de relatif repos, ça va, ça tourne. Redescente, je double régulièrement des gars qui profite du parcours et ne font pas parti de la course. A chaque fois il y a un petit mot d’encouragements. C’est sympa.
Arrivé pallon. 34x29, 102ème en bas, 98ème en haut, passage en 5H20 contre 6H04 en 2012, je commence à me dire que les 7H sont vraiment jouables. 10,5kmh mini. Je me fais une petite séance « CP30 » (puissance maxi tenable sur 30’). Les spectateurs sont nombreux, les encouragements nourris. Arrivé en haut, ça tire un peu, mais ça va… Je baisse un peu les watts puis ça redescend vers l’aérodrome par une petite route sinueuse. Le vent est moins défavorable que l’année précédente. Puis arrivent les kms les plus longs, les 20 derniers avant d’attaquer la montée vers Embrun puis Chalvet. C’est là que le manque de « sorties longues » se fait sans doute un peu sentir, même si je fais mon « meilleur partiel » ici.
Dans la remontée vers Embrun, je croise peu de pro qui en sont à leur 7ème km cap, donc je suis pas mal. J’attaque Chalvet avec un coucou pour le reporter « Robin » qui nous filme au passage. Toujours 34x29. J’échange encore quelques mots avec un gars qui fait le yoyo avec moi depuis 40kms et qui a roulé trèèèss fort les 5 premières heures (la course à pied sera encore plus dure pour lui que pour moi…) puis je profite du paysage.
Descente prudente, coucou à la famille à qui je lance que la cap va être difficile…. puis les 2 derniers kms à bloc, et pose du vélo… 6H55.
Là je suis partagé : je souris et je ris de m’être fait plaisir et d’avoir fait ce chrono, et je souris et je ris de me dire que je vais déguster sévèrement sur la cap !

Embrunman 2013 : le départ et la natation

15 Août 3H45 : je suis dans la voiture sur le parking du plan d’eau, non loin du parc. J’écoute la radio. J’attends quelques minutes calmement, puis je prends ma caisse de bordel et me dirige vers l’entrée du parc. Je foule du pied le tapis bleu pour la première fois. Dans un nombre d’heures incertain je passerai dessus pour franchir la ligne, si les dieux du triathlon sont avec moi. Je leur ai adressé une petite requête sur ce point…
 
4H : le parc ouvre. Je suis le premier à rentrer. J’installe mon matériel, organise ma caisse. Les potes arrivent. Je les regarde s’installer à leur tour et enfile ma combi avant 5H pour ne pas avoir froid. On fait une petite photo « avant ».
A 5H10 je leur conseille de se préparer également si on souhaite partir en première ligne. Will va faire la course en tête sur la natation, et je sais qu’à embrun si on ne se positionne pas tout de suite devant l’accès au plan d’eau, c’est mort.
On attend en blaguant devant l’accès qui se remplit de pingouins petit à petit.
Les filles partent à 5H50… On nous ouvre les grilles à 5H55. Will file se positionner. Je reste avec Seb pas loin. On s’encourage une dernière fois.
Je regarde ma montre, plus que 3’.
 
Natation : 3800m (cette fois) en 1H04.
TOP DEPPPARRRTTTTT. Ca bouscule pas mal pour rejoindre l’eau. Jusqu’à la première bouée ça ne ressemble pas à grand-chose côté « natatoire ». La plupart du temps la tête hors de l’eau pour éviter de prendre un coup.
Puis ça se décante un peu jusqu’à la seconde bouée.
Et je prends enfin un rythme plus « posé » dans la nuit. L’orage est passé, je n’ai pas pris de mauvais coup sur les suédoises. A 50m de la bouée du fond que l’on visait dans le jour qui pointe doucement on s’aperçoit qu’il y a un petit « V » cette année créé par 3 bouées et que l’on visait celle du milieu, petit détour donc, mais rien de grave.
Je commence à vraiment poser ma « nage » sur le retour. Fin du premier tour en 31’30 et ça repart. Les bras ne chauffent pas sur les 800 derniers mètres comme l’année dernière et je sors tranquillement en 1H04. J’estime tout de suite qu’il y a, pour une fois à Embrun, la distance en natation (ce que confirmerons les chronos des premiers).
Will est parti depuis longtemps, mais je retrouve Seb qui se prépare. On profite un peu de ce moment, puis on se fait la bise J et il part. Au moment de partir à mon tour c’est franck qui arrive. La patrouille est en route ! Je me suis changé complètement, ai rempli les poches à craquer de trucs bons (pates d’amande, pates de fruit, pain d’épice gerblé, grany chocolat, amande,fruits,…) ou utiles (powerbar, gelules de sel).

lundi, août 26, 2013

Embrunman 2013 : préambule

Jeudi 15 Août 2013, plan d’eau d’Embrun, fin d’après midi sous le soleil. Je regarde ma fille qui croque à pleines dents dans un sandwich au saucisson, mastique, puis boit une grande gorgée d’eau. Sa peau est bronzée, les joues un peu rosies par cette après midi au soleil, ses cheveux sont soulevés par le vent thermique caractéristique du lac de serre ponçon.
Elle me regarde de ses grands yeux bleus et me demande « ça va papa ? ».
Je lui réponds « bien sûr ma chérie, on va rester un peu assis à se restaurer et j’appelle maman pour qu’elle vienne te récupérer avec petit frère ».
On est assis dans l’aire d’arrivée en compagnie d’autres triathlètes et de bénévoles attentionnés. Je suis en train d’encaisser tranquillement les yoyos de ma tension artérielle, j’ai les jambes détruites, mon organisme est tout surpris de se retrouver à l’arrêt après des heures « à bloc », je suis cuit, mais heureux. Je regarde pour la première fois ma montre qui s’est arrêtée sur 12H32’51. Je viens de finir l’embrunman 2013 dans un temps impensable pour moi il y a encore quelques heures.
 
15 Août 2013, 3H du matin. Pour la première fois sur un triathlon « long », je me lève 3H avant le départ avec l’idée d’arriver pour l’ouverture du parc à 4H. Je lis avec plaisir les petits mots d’encouragement que m’ont laissé ma fille et ma femme tout en mangeant le sacro saint « gatosport ». Je leur laisse à mon tour un petit message. Je trouve ma motivation pour cet Ironman à ce moment là. Ce sera une dédicace à Mitch. Il faudra être à la hauteur.
 
14 Août 2013, 9H du matin. Je suis à moins de 24H du départ et je ne suis pas sûr de moi. Pas capable de faire une estimation. Je me sens « pas mal » mais ne sait pas le traduire en « X heures » sur le vélo ou à pied… J’ai fait des calculs des temps partiel dans tous les sens, Christophe Domain m’a envoyé un fichier du même type, on a passé plein de temps à discuter avec les potes (will, seb, franck) qui sont au final plus serein que moi et abordent cette épreuve avec une belle prudence et une belle sagesse.
 
13 Août, 11H : je grimpe Chalvet avec Will en le saoulant sur les bons braquets à choisir, la différence entre maintenant et le jour de la course avec 180kms dans les jambes, l’alimentation, les watts, la chaleur, je lui ouvre la descente toujours aussi dangereuse, surtout avec la fatigue…
 
11 Août 14H : je monte et descend Chalvet, je remonte les 6 premiers kms de la côte du départ puis retourne au Chalet. 20kmh de moyenne. Je ne me souviens plus combien j’avais fait l’année dernière pour la même chose avec mon cousin.

dimanche, août 25, 2013

Embrunman 2013 : dédicacé à Mitch

Qui c'est Mitch? C'est lui.
Un ami de... ouch... Chirac et Juppé à l'époque sont battus (oui Mitch, ça fait plus de 25 ans...).
On a fait ensemble dans l'ordre chronologique :
- de l'initiation au Grec
- du latin et du grec
- des heures de banc au collège, au lycée, à la fac (et de tarot)
- du windsurf, de la plongée, du body board, du surf (enfin, surtout moi ;-)
- regarder passer le tour de france
- du scooter
- des kms de voiture
- counter strike (enfin, surtout lui ;-)
- des fiestas
- des randos, un raid, dse footings, un marathon, un semi marathon, pleinnnnn de triathlon et un IRONMAN (2008), sans compter les 2 en supporters.
- 3 mariages (dont le sien et le mien)
- 2 baptêmes
- ....
Bon, lui a fait Lanza en 2007 (l'année où j'aurais du). Son Ironman Charisma est donc "complete". Le mien non.
Après cet Embrunman j'ai donc un IM "finisher" de plus que lui :-)
Mais avant tout, dans les jours qui précédaient la course, là où je cherche toujours une motivation, une idée, une pensée, un feeling pour la course... je me suis dit : celui-là, c'est pour Mitch.
Mais histoire de ne pas lui foutre la pression, j'ai choisi de lui annoncer après :-D
Alors voilà Mitch, cet Embrunman réussi, je te le dédicace. Et je peux te dire que je ne l'ai pas joué "petit zizi" celui-là. Remember les stratégies (ou plutôt non stratégie) de course des Nice 2007 et 2008 : vélo sans compter, et en cap on serre les dents avec interdiction de marcher.

mercredi, août 21, 2013

Embrunman 2013 : pas de mots!

Pour faire rapide en attendant un looooooong compte rendu. Une natation cool avec, pour une fois semble t il à embrun, la distance ( départ première ligne et 1 h04 nagé). En vélo, après 10 km j'ai choisi le mode "roule et fais toi plaisir on sait jamais sur un malentendu ça peut passer" qui se solde par un ahurissant, pour moi, 6h55. En cap départ cool, au bout de 9kms je me demande comment je vais faire pour courir encore 33kms ( enfin trottiner plutôt). Mais au final ça tient avec 4h23. Au final un 12h32 totalement inespéré. Le PIED!

lundi, août 05, 2013

Fin de prépa et hypothèses

La semaine "volume" s'est bien passée et comme je suis physiquement bien et que la prépa n'a pas été éprouvante, je vais couper très progressivement d'ici à vendredi. Pour revenir sur la prépa, en natation et vélo elle est conforme aux souhaits initiaux. Je suis même allé un peu au delà en vélo pour compenser un petit soucis en cap (contracture au pyramidal droit) qui m'a empêché de poursuivre les séances de 2H initialement prévues hebdomadairement ainsi que le travail de cotes. Pour essayer de "me remettre" sur ce point, j'arrêterai la cap une semaine avant la course. Aujourd'hui la douleur se fait persistante à partir d'une douzaine de kms et il serait dommage d'être obligé de marcher en cap à cause de celle-ci. Au niveau des sensations : Natation : ça devrait bien se passer, rythme cool de rigueur pour sortir frais. Vélo : les sensations sont bonnes, je possède un niveau de base supérieur à 2012 mais avec moins de sorties "longues" à mon actif (c'était déjà light en 2012...). Je pense cependant que mon niveau global est un peu meilleur. Attention à ne pas être trop confiant cependant, sur IM ça ne pardonne pas... Cap : je suis prudent sur ce point. Je suis bien mieux parti qu'en 2012 jusque début juillet et depuis c'est un peu plus compliqué. Depuis fin juillet (et une sortie de 2H souple le 20/07) je suis en mode "1H souple" 2 fois par semaine. Maintenant vous allez forcément me demander un petit prono... Hum... On va dire qu'il faut être un peu ambitieux... Donc forcément mieux que l'année passée (à conditions météo similaires). Natation : 1H02 de nage (+ 1 à 2' de temps perdu au départ) Vélo : objectif raisonnable : 7H50. L'ambitieux serait à 7H30 avec une prise de risque pour la suite des réjouissances. Cap : Faire péter le mur des 5H, forcément! Et sub 4H45 serait bien évidemment un objectif. Pour faire clair, j'hésite entre assurer le vélo et tenter un moins de 4H30 au marathon ou forcer un peu plus le rythme en vélo sans forcément calculer ce qu'il reste derrière... Je pense que ça se décidera à la sortie de l'eau...

lundi, juillet 29, 2013

Tentative de 14H (réalisé : 15H33 challenge complete!)

d'entraînement cette semaine.
Histoire de voir ce que ça fait de réaliser une vraie semaine...
Comme les créneaux ne peuvent dépasser 1H, je vais devoir doubler les séances autant que possible entre matin très tôt, midi, soir...
Peut être une séance (très) longue ce week end.
Toujours en mettant peu de cap, en raison des problèmes de pyramidaux persistants.
Lundi : 2 séances HT : 45' et 1H - check
Mardi : 2 séances HT : 45' et 1H - check
Mercredi : séance natation 52' + cap 1H check
Jeudi : 1 séance HT 2H - check
Vendredi : séance cap 1H - check
Samedi : 5H vélo check même pas mal!
Dimanche : 1H30 de vélo travail de cotes pour le plaisir en bonus + natation 40'

vendredi, juillet 26, 2013

1199

Mon numéro de dossard sur l'embrunman. Le club se partage les numéros 1198 à 1201, ce qui présage peut être du classement final dans ce championnat mondial LD interne au TA41!
Côté prépa, la contracture est revenue, donc je vais cahoter jusqu'à embrun en espérant que la dernière semaine "récup" (après déjà cette semaine qui y ressemblait) me permettra d'aborder sans douleurs l'épreuve!

dimanche, juillet 21, 2013

ça va pas être facile...

Pour en avoir le coeur net, une séance 4H vélo était prévue ce matin (en enchaînement des 2H cap d'hier matin) "pour voir"...
Ca passe... sans être cuit (heureusement), mais sans non plus une fraîcheur qui pourrait laisser espérer une pédale souple et aérienne dans chalvet.
Bref, de toute façon, c'était prévu comme ça, alors pas de regret et j'aurai le temps de profiter du paysage :-)

mercredi, juillet 17, 2013

Le 42X12 est de retour!

Une énooorrmmeee séance samedi dernier avec mon VTT à 69 euros TTC (+ l'option sacoche sur le guidon) sur ma base d'entraînement du nord au niveau de la mer (un peu en dessous même à certains endroits).
Donc 3H15 tout en 42*12, vélocité brise dans le dos, force vent de face, enchaîné par 45' souple à pied.
Ma contracture au triangulaire droit se décontracte doucement, mais à condition de rester sous les 12kmh à pied et sans cote...

Allez, ce week end, tenterais je une ultime séance longue? 4H vélo?

lundi, juillet 08, 2013

Compet de nat'

Afin d'agrémenter quelque peu les entraînements natation solitaires parfois un peu monotones, j'ai pris part ce dimanche à une petite compétition de natation en eaux libres au lac de villiers pour laquelle j'avais un précédent record de classement (2010) en antépénultième position... pas dur de faire mieux à priori.
Comme il fait beau et chaud, je décide de faire les trajets aller et retour (environ 8kms) en footing souple. Le "souple" étant conditionné par une douleur à la fesse droite persistante depuis 2 jours, assez marquée dès que je suis en côte.
Eau chaude, ambiance bon enfant, ravito d'avant course, et c'est parti pour 2500m en 3 boucles avec sorties à l'australienne à chaque tour.
J'essaie de nager proprement avant tout et je ne suis pas dernier cette fois... je remonte même un petit groupe en fin de premier tour dont je prends les pieds au début du second avant de les lâcher dans la seconde partie.
J'ai de bonnes sensations, j'allonge bien, je passe un bon moment et me tire la bourre avec un djeun's du club qui reste en embuscade derrière.
Je réussis à lui prendre un poil d'avantage dans le troisième tour, et mets le paquet dans la dernière ligne droite pour m'apercevoir qu'au final je me dirige moins bien et ne gagne donc pas de temps.
Sorti de l'eau en 41'38 content du chrono.
Will ne me met que 10' pfuuuuu.... ce n'est plus ce que c'était!
Retour après quelques gâteaux apéro, des rillettes et du fromage.

mercredi, juillet 03, 2013

Dans quelle étagère durant ce bel hiver?

Ne soyons pas mauvais, il fait parfois chaud dans le garage sur le HT...

Un post pour ne pas dire grand chose si ce n'est rassurer mes nombreux admirateurs sur le projet "embrun 2013 sans rouler".
Qu'ils se rassurent donc.
Je nage toujours un peu avec un niveau correct.
Je cours toujours pas mal (pour moi) avec quelques kgs de trop (j'ai tout dans les cuisses je vous dis).
Je roule comme prévu 2h max (aller, 2h16 ce week end j'avoue).
Pas de repères chronométriques, je me dis que passer de 2H à 7HXX de vélo ça fait quand même beaucoup en powerbar... mais bon...
Sans doute une petite séance test pour voir en juillet.

mercredi, juin 26, 2013

Embrunman 2013.... RROOOOHHHHHHHHH!!!!!!

Suite à Vendôme et la bonne surprise sur mon état de forme, une discussion s'est installée rapidement sur l'idée de capitaliser ce bon état de forme sur l'embrunman...
Pourquoi l'embrunman? Parce que les potes y étaient, que les vacances s'y déroulaient, et que l'envie d'y retourner pour faire un chrono "honnête" était présente suite à ma découverte de 2012.

Un premier projet de plan d'entraînement toujours dans le but "chrono" tentant de conjuguer famille, boulot, amis, week end montrait que l'investissement n'était pas tenable.
Donc mise au placard du projet.

Puis quelques nuits passant, je faisais le constat que :
- j'ai un niveau de base cette année largement supérieur dans les 3 disciplines à 2012,
- si j'arrive à ne serait ce que courir correctement je peux grandement améliorer mon chrono,
- je ne sais pas ce que ça fait de tenter d'améliorer son chrono sur du long en basant sa prépa sur la course à pied principalement (pétage de fibre) et des séances de 2H typé "MD" à vélo (et HT).

Donc second prototype de préparation.... qui semble plus tenable.
Je m'inscris donc en cachette début juin, et me demande quand les potos vont découvrir la blagounette :-)
Comme ils viennent de s'en apercevoir, je peux communiquer à présent. hi hi hi.

Le principe de la prépa :
- natation 2 séance par semaine si possible, pas d'ambition autre que sortir comme l'année dernière et le plus frais possible,
- vélo et cap : par semaine : 1 séance de 2H cap, 1 séance de 2H HT ou vélo (toujours précédée par la cap le jour d'avant) , 1 séance de 45' HT ou cap, 1 séance de 1H30 HT ou cap.
Après à l'occasion, réussir à greffer 1 séance 45' supplémentaire HT ou cap.
Peut être une séance 4H qui remplacera une séance 2H dans la prépa si j'en ai envie/le temps.

Les séances courtes en HT ont une dominante "puissance", et celles en cap "côtes".
Les séance longues sont orientées seuil et force (avec un peu de vélocité parfois pour la fatigue nerveuse).

Pour le moment je pense avoir gagné encore en puissance à vélo (et en capacité au seuil). Pour la cap, c'est mode "séance de bourrin", tant que je ne me blesse pas...

samedi, juin 15, 2013

Sprint de Chemillé : plouf plouf...

C'est avec un temps clément que nous arrivons à chemillé sur indrois pour cette épreuve qualificative pour la demi finale de D3 OFF THE WORLD de la ligue du centre;
Au niveau des ambitions :
- j'ai la patate en natation
- j'ai la grosse patate en vélo
- en cap ça manque un peu de vitesse

Le temps est à peu près clément, on retrouve seb, will et robin qui sont là depuis 4H pour reconnaître le parcours, manger, faire popo... qu'est ce que ça va être les gars à embrun!
Le parcours cap est reconnu, c'est un vrai petit trail, et malgré le temps pluvieux de ces derniers jours, semaines, mois cela a séché un peu et les chaussures qui vont vite accrochent suffisamment.... (erreur n°1).
On se place gentillement dans le parc, je m'échauffe avec les strechcordz (sisi), mise à l'eau, je prends l'option "extérieur" et PAN!
Je vais faire une natation de folie me dis je à cet instant.
...
...
...
J'ai nagé moins vite que sur IM...
Pour commencer petite visite du côté gauche du lac avec un camarade triathlétique qui veut me faire visiter le coin, puis technique de M.... cambré, pas d'appuis, rien... la misère!
Je finis par me détendre un peu sur les 200 derniers mètres et je commence à remonter du monde.... un peu tard.
Je sors derrière will, antonin, robin, seb (normal), franck (pas normal à vendôme je lui mets 50"), antoine (pas normal non plus),... bref sortie du parc j'entends "75".
Première réaction : snif.
Deuxième réaction : vélo mode "mort de faim".
Et en effet ça turbine plutôt fort, je remonte très fort, la pluie redouble (je ne vous l'ai pas dit... depuis le 2ème km vélo on se prend une superbe drache d'orage), je continue à appuyer comme une brute sur les pédales, et cela jusqu'à T2 sans jamais relâcher.
Je pose pas loin de la 15ème place. Antonin juste devant moi, mais je me fais tout de suite enrhumer en cap par 3 mecs :
1) impossible de m'accrocher (ça va trop vite)
2) je suis en mode "savonnette" avec mes chaussures qui vont vite sans aucun crampon et dans la boue... obligé de marcher dans les 2 virages en épingle et en descente, les pieds qui partent en arrière dès que c'est boueux.
Bref, je subis complètement.
Au bout de 2kms personne devant à vue, personne derrière...
Mais ça finit fatalement par revenir vu comme je cours. J'arrive à m'accrocher un peu quand il y a du grip, mais dès que ça glisse, fini. Je suis déjà mauvais dans mes appuis en temps normal et ça n'arrange donc rien.
Un dernier gars qui me passe à 1km de l'arrivée, et je termine sans même tenter d'accélérer.

Au final :
 -  une natation très décevante (cela m'arrive décidément souvent sur sprint), 1 bonne minute de perdue.
 - un ggrrroooossss vélo (on ne pas tout le temps se tromper)
 -  une cap mal gérée au niveau matériel et du coup pas "agressive" pour 2 sous.

Malgré cela une 26ème place (sur 200) correcte sans plus, loin derrière les fusées du jour : seb (8ème), will (14ème) et antonin (20ème).

vendredi, juin 07, 2013

Ca va CH....EMILLé

Ce week end donc petit sprint sans drafting pour me remettre à ma place dans la pratique du triathlon.
D'autant plus que je suis en mode économique depuis Vendôme question entraînement mais plutôt mode "riche" en alimentation.
Ca va être dur...
Il n'y a qu'en natation où j'ai fait de "belles choses" à l'entraînement depuis 10 jours....

dimanche, juin 02, 2013

super séance natation

Ca se produit en général une seule fois par an pour moi, c'était aujourd'hui!
Ok, les potes(ses) qui n'agent vite continuaient à nager vite mais j'ai pu faire des chronos jamais connus pour moi.
Ca fait du bien.
Bon, par contre en général, la semaine d'après je nage comme une enclume....
:-)

Sinon, chrono vélo sans les transitions à vendôme : 2h18'04 et 10ème temps

vendredi, mai 31, 2013

Vendôme 13 : L’expérience et un peu de chance pour une réussite.

Ce « distance L » de vendôme, support du « championnat du monde des potes » à savoir Will, Seb, Franck, Fred, Mitch, Kent, Yannick, Olivier, Alain et quelques autres était attendu depuis plusieurs mois. Pour certains il s’agissait d’un « test » avant un plus gros morceau (embrun), pour d’autres dont moi la course « objectif » avant de reprendre une hibernation sportive précoce.

La prépa, bien que pluvieuse (comme pour tous), ne s’est pas trop mal déroulée. J’ai pu faire 1 bon mois solide, et même si je n’avais pas de réels repères chronométriques en vélo et cap j’étais content du travail réalisé qui me permettait d’envisager un top 40 malgré une start list à priori un peu plus relevée qu’en 2011.
Un rayon de soleil est prévu pour le dimanche (un vrai miracle) mais aussi une mauvaise nouvelle en la blessure de « doc fish » avec qui j’aurais aimé batailler sur cette course.
Le temps est beau, j’ai la pêche, l’eau est froide, la cagoule est prévue (de vieux restes de l’expérience windsurf et surf), tout le monde est là, ma femme et mes enfants sont venus, les ami(e)s sont présent pour nous encourager. Une belle journée s’annonce !
L’organisation a décidé, un peu à contre cœur, de raccourcir la partie natation (on va dire un bon gros 2000m), ce qui est plutôt à mon avantage vis-à-vis de Will-le-nageur et Seb-les-gros-cuissots.
J’étrenne la super montre GPS Garmin 310XT et je me suis donc passé de compteur sur le vélo (pas aéro le capteur sur la roue avant), n’ai conservé que le bidon aéro en virant les portes bidons sur le cadre (et mis une petite fiole de « sirop » énergétique dans la poche pour refaire mon mélange au fur et à mesure). J’ai sorti les cosmics avec les pneus tout neuf, la sacoche de secours est planquée sous la selle, les Zoot à enfilage rapide sont là, la veste vélo au cas où je me suis transformé en glaçon après la natation est prête, les lunettes suédoises non fumées sur les yeux, la cagoule sur la tête. Suis chaud bouillant là !
Je me place dans les SAS de départ (bonne idée), en première ligne (à fond je vous dis), et PAN ! Je pars sur un rythme soutenu dès le début, ça ne bouscule pas, je nage droit, les bras tournent bien, c’est cool.
Fin de la première boucle je retrouve ma place habituelle de ma gloire passée c'est-à-dire en chasse patate entre 2 groupes. Sortie à l’australienne, je veux faire un « lap » mais… je n’ai plus de garmin au poignet… OKKLSDJKLQKJLKJSGVFKQX !
Je ne me déconcentre pas, ne pense pas aux 200 roros offerts aux poissons (bon, si un peu quand même…), et je replonge.
Je reviens doucement sur le groupe de devant à présent et je me dis que je serais même partant pour un tour de plus. La cagoule est un vrai plus et les séances natation ont payé, les bras sont nickel.
Sortie de l’eau, ma femme me donne les écarts : environ 7’ sur le grand will qui est sorti premier de l’eau et 2 minutes sur seb qui n’était pas dans un bon jour.
Visiblement je suis sorti dans les 80 donc c’est plutôt bien ! (71ème en fait).

Seb part alors que je commence à faire mes petites affaires, je fais une transition plutôt moyenne, mais j’enfourche « Jurgen » motivé sous le soleil et rrrooouuullllleeeeee.
Je suis tout de suite dans un bon rythme, clignotant à gauche, je remonte. Un gars me double  (dossard 147) doucement, posé impeccablement, et je le prends comme ligne de mire pour me donner une bonne allure de base.
15ème km et je manque de faire tomber Yannick du SAS en gueulant sur un mec qui vient de me serrer dans une courbe à gauche à plus de 45kmh alors que je doublais… Yannick à cru que c’était pour lui et me fait un passage dans l’herbe de toute beauté… gros coup de flip pour lui et pour moi.
Au 20ème km les jambes sont comme à la sortie du parc et je me dis que je suis peut être dans un bon jour. Je commence à être un peu seul, les concurrents étant plus espacés à présent. Le dossard 61 va maintenant me tenir compagnie pendant quasiment 40kms. On se doublera et redoublera au gré de nos points forts mais avec toujours un vrai respect du no drafting.
Fin du premier tour, je croise seb dans le petit aller/retour pour rejoindre le lac, l’écart est donc resté le même. La foule en délire nous acclame au demi-tour.
Et c’est reparti. Je poursuis sur le même rythme, les jambes sont toujours impeccables, les braquets restent identiques, je m’alimente bien, je suis bien, ça roule. Je vois Seb au loin dans les longs bouts droits, l’écart reste stable. Au moins il ne me mettra une mine qu’en cap me dis-je.
Le dossard 61 me quitte soudainement vers le 60ème et me prend quasiment 1’ en 10kms alors que je n’ai pas ralenti me semble t il. Peu avant le 70ème je reviens rapidement sur seb… il a crevé (la poisse !) et prend le parti de finir sans réparer. Il me gueule dessus de me mettre à la chasse de Will qui est tout là-bas au-devant avec son coupe vent jaune canari.
Je ne fais pas l’erreur de forcer l’allure et perdre trop d’énergie. La course est encore longue.
Je reviens doucement et aborde le parc moins de 30s derrière lui.
Alors que je pose mon vélo je le vois partir à grandes enjambées « pleine balle » et lui gueule dessus « MOINS VITE !!!! ».
Le speaker annonce 15ème
Là je me dis que ma course est déjà réussie et qu’il ne reste plus qu’à continuer à me faire plaisir pour tenir l’objectif.
Départ prudent, j’ouvre le haut du top qui me sert un peu (trop de muscles sûrement… hum…), j’ai l’impression que les jambes se réveillent doucement d’un long sommeil, pas de douleurs mais un peu engourdies. Je vois will qui doit bien me coller 1’ durant les 3 premiers kms !
Je me fais passer par des avions durant les 5/6 premiers kms. Ca j’ai l’habitude. Je ne les rattraperai pas tous mais à en entendre respirer quelques uns je vais pouvoir reprendre quelques places tout de même d’ici la fin si… moi je tiens.
Je suis bien. Il fait beau. Je me ravitaille bien. Ne me presse pas. Je surveille l’écart avec will qui continue à grandir (en fait, je me trompe de gars à la casquette…) et me dit qu’il avance bien l’animal ! Le parcours abordé à l’envers des années précédentes est toujours aussi agréable, avec un petit passage « cross » dans la forêt en raison du temps humide des derniers jours-semaines-mois. Mais ça occupe un peu ! J’essaie de toujours remercier et saluer les bénévoles. Les amis m’encouragent, c’est cool.
Je finis le tour 27ème. Mais maintenant plus personne ne me rattrape. Je suis convaincu que will est quasiment 2’ devant mais… on me m’indique moins de 40s au ravito et… c’est vrai. Je me demande où est seb, avec la caisse qu’il a à pied il est capable de tous nous reprendre d’autant qu’il n’a pas du perdre plus de 4’ me dis je dans les derniers kms vélo. Ca serait sympa !
Je reste sur la même vitesse, même si ça devient un poil plus difficile, logiquement. En arrivant au château will n’est plus qu’à 50m devant et je peux lui faire moultes menaces de sévices si je le rattrape. Bon, comme il fait 30cm de plus que moi (en taille et en bras), je lui décoche mon plus beau sourire amical au moment où j’arrive à sa hauteur et m’en vais reconnaître le chemin devant lui prestement J
Maintenant il faut tenir l’allure, je devine que je reprends quelques athlètes dans leur second tour et je me promets d’accélérer progressivement dans les 3 derniers kms pour ne pas être « accroché ».
Bon… c’est ce que je fais (enfin, je pense), mais ça ne m’empêche pas de me faire déposer par un « bip-bip » qui doit bien galoper 2kmh plus vite que moi ! Mais ce sera le dernier !
Les 400 derniers mètres sont magiques. Je ne sens plus rien, je dois courir à 15kmh mini et je ne ressens que le plaisir de taper dans les mains, et le petit virage à gauche pour rejoindre le tapis bleu m’attire comme un aimant.
22ème.
Meilleure natation depuis très longtemps (71ème).
Meilleur vélo absolu sur un tri long (11ème avec les transitions qui n’ont pas été exemplaires).
Mon meilleur chrono cap à vendôme même si le temps était propice à la perf (et pas la meilleure place).

Will arrive quelques minutes derrière.
Seb idem, en mode « touriste » pour préparer embrun
Coach Franck nous fait un grand retour
Mitch avec une prépa inexistante fait une superbe course
Fred termine son premier « L » pour un débutant… c’est plutôt pas mal !
Le relais perd son coureur en route.
Alain se fait mettre hors course pour quelques minutes à la fin du premier tour alors qu’il en avait encore sous le pied.

Superbe victoire de Pierre Yves Gigou en prépa pour Belfort (et ancien licencié à TA 41)
Une 2ème place « vétéran » régional pour Will et le prix du meilleur nageur
La 1ère place au classement club pour le TA41
Et une 2ème place « sénior » régional pour moi J

Bref, un résultat que je n’imaginais pas. Et donc ravi.

Et aussi : une montre ça ne sert à rien au final…

Après réflexion, Vendôme étant réussi et le boulot dur à gérer en ce moment (et la récup difficile les 2 premiers jours de la semaine…), je mets le clignotant pour le half de mansigné (les 2 inscriptions étaient initialement faites pour rattraper une contre perf à vendôme).
Prochaine compétition : un petit sprint déplacement « club » le 09/06.

lundi, mai 27, 2013

Challenge n°1 : Complete!

Une belle 22ème place hier à Vendôme. Bien mieux que les espérances, avec un peu de chance, une forme au top et une gestion parfaite au niveau des allures, de l'alimentation, du matos.

Une bonne natation (raccourcie à 2000m pour cause de froid...). Meilleur classement absolu à vendôme (71ème chrono)
Un très bon vélo sous le soleil (meilleur classement absolu bis : 11ème chrono et vélo posé en 15ème position)
Une course à pied patiente et solide (meilleur chrono absolu mais pas meilleur classement... pfffuuu qu'est ce qu'ils ont à toujours courir plus vite...)
Une belle bataille avec les potos du club avec des bonheurs et des malheurs comme toujours.

Bref une belle course, une 2ème place "sénior" sur cette épreuve challenge régionale ligue du centre ;-)

Un CR plus complet bientôt.

Et pour will : désolé... :-D

dimanche, mai 19, 2013

C'est parti!

Le boulot est fait.
En natation, les chronos en piscine sont bons, niveau "normal" des années 2006/2007/2008, reste à concrétiser en combi.
En vélo, j'ai peu de repères car je n'ai pas du tout fait les parcours habituels (volontairement). Je dirai que je suis au niveau de 2009, et un petit kmh moins vite qu'en 2011.
En cap... hum... je suis au poids de 2005/2006/2007/2008/2009/2010/2012 :-). Bon, je suis peut être moins solide musculairement parlant, et j'ai moins de vitesse qu'en 2011 mais c'est correct.

L'objectif "top 40" est toujours là, même si avec plus de 500 partants ça me met en dessous de la règle des "10%", ce qui est mon niveau (sauf exception).

Pour le championnat du club et des potes, on va dire que j'aimerai que seb ne me mette pas plus de 15', et will... bah... déjà en natation il me prend entre 11 et 13', alors on va prier pour que ce ne soit pas plus de 15' non plus au total et ça leur refera une arrivée au sprint.
On aura aussi Mitch sur la course, coach Franklin, MONSIEUR Bettolo, mon ami Kent et j'espère Flo,... une bonne journée s'annonce!

lundi, mai 13, 2013

Pour changer un peu...

Première grosse semaine d'entraînement depuis....2008 avec un total de 18H sur 7 jours!
5 séances natation (du jamais vu)
Des séances vélo de 1H à 3H avec des grooossses intensités (seb, will, doc fisch, yannick si vous me lisez....)
Un peu de cap qui pique (genre 19kms avec 4kms échauffement puis 7 tours de lac de 2.11kms en accél progressive depuis allure marathon jusqu'à allure 10k).
Bon, maintenant on décompresse avant de se blesser.

Et une superbe course des membres du TA41 à Vierzon ce dimanche avec à la clé un classement de 3ème club à cette épreuve challenge régional courte distance de la ligue du centre.

mercredi, mai 01, 2013

Bilan avril

Un bilan qui m'a étonné moi même :
Un peu plus de 36H d'entraînement
9 séances natation (pour environ 7H)
16 séances vélo et HT
12 séances cap

Le planning est bien en place pour les 4 semaines à venir, y'a plus qu'à confirmer et se faire plaisir.
Le top 40 à vendôme est toujours l'objectif visé.

dimanche, avril 28, 2013

BTD n°2

J'ai pu profiter de la première journée maussade de la semaine pour aligner un BTD n°2 de prépa MD.
A savoir : 3H de vélo bien appuyé dans le vent en compagnie de "super will" (alias l'orque du loir et cher) suivi par une petite heure à pied dont 5kms "rapide" (13.7kmh).

A suivre 4 autres entraînements clés d'ici Vendôme avec, dans le désordre :
- une nouvelle séance 3H vélo (variations d'allures) + 1H cap (départ allure MD, 5k rapide, retour allure MD "-"),
- une double séance 1H30 vélo + 30' cap : l'une le matin, l'autre l'après midi,
- 2H vélo grosses allures le matin puis 1H35 cap en "descente" l'après midi?
- une sortie 3H bien bien appuyée pour aller voir la petite faire son aquathlon à saint avertin.

Et on va essayer de faire quelques semaines à 3 séances natation...

mercredi, avril 17, 2013

Tenir...

Grâce à un effort familial global et un peu de bol au niveau boulot, je réussis depuis ce premier BTD à mener un entraînement satisfaisant dans l'optique de ne pas être ridicule dans quelques semaines.
Les 2 séances hebdos (mêmes courtes -40'-) en natation que je maintiens depuis fin mars sont suffisantes pour assurer le niveau syndical de référence.
Le HT chauffe et une petite boucle de référence d'environ 40kms allure MD me permet de me positionner en vélo comme "ça roule mieux que l'année dernière mais moins bien que l'année d'avant".
A pied, la dernière séance 2x5kms rapide récup 5' est passé sans trop de mal.

Pour Vendôme, l'objectif actuel réaliste par rapport à une perf type 2011 me paraît être de :
- rien du tout en natation, voir un poile mieux si je maintiens le rythme actuel,
- +5' en vélo à parcours identique (mais il ne le sera pas),
-  +4' à pied,
Ce qui veut dire qu'un top 40 n'est pas un objectif inatteignable.

Pour Mansigné,
- mieux en natation (parce qu'en 2012, cela avait été un jour "sans"),
- 10' de mieux à vélo pour cette année à parcours équivalent mais... le parcours ne sera pas équivalent alors on dira à 20' de DFF (en 2012 je manquais de rythme, travail au seuil, etc...),
- même temps à pied je pense.

A suivre...

mercredi, avril 03, 2013

Big training day n°1

Après ma petite blagounette de 1er avril, je reviens à la réalité et au constat que mes objectifs de la saison arrivent à grands pas et que je suis toujours un peu à la ramasse.
Je renonce à effectuer un travail de vitesse : échéances trop proches et plus le temps ensuite de faire une mini phase de transfert correcte sur le long.
J'axe donc le travail depuis 1 semaines sur les capacités de "résistance" (ce n'est pas un terme scientifique, mais on comprend à peu près ce que ça veut dire : pouvoir se mettre minable sur un MD sans lâcher).
A la faveur d'une première journée de congé depuis le 26/12/12 j'ai pu me faire un mini BTD qui consiste en :
Fin de matinée : 2H HT (devant l'enregistrement de l'épreuve de tri homme des JO de londres) avec des séries 10'/5' récup souple. Les 10' se faisant en descendant les pignons puis en remontant. Ce qui donne grosso modo des allures LD/MD/CD/Sp/CD/MD/LD. Bobo...

Pause mac do avec ma grande

Début d'après midi : 1h35 cap. 20' souple puis 30' allure marathon, 20' allure semi marathon ("+"), pis 1500m rapide (à bloc oui, je devais faire 2110m et j'ai pété au 1500...), 20' souple à la ramasse.

Je suis loin d'être capable de m'enquiller un BTD de la mort de prépa IM, et les allures ne sont pas encore celles souhaitées mais ça fait du bien quand même...

lundi, avril 01, 2013

J'arrête.

Eh oui, il fallait bien que ça arrive un jour.
Au regard de mes dernières "perfs", du manque d'envie à l'entraînement, des contraintes pro et du désir de passer plus de temps en famille, sans compter l'esprit triathlon qui fait l'objet de plus en plus de dérive sur : le m'as tu vu, le "meilleur matos", les légendes urbaines du vélo, la triche, un esprit qui devient psychorigide et de moins en moins ouvert, je mets fin à mon expérience triathlon.
Et comme il va me falloir tout de même me dépenser un peu, j'attaque un tout nouveau sport pour moi : le tennis!
Fin de ce blog également par conséquent, peut être un jour un tennisblogantoine, mais à voir....

dimanche, mars 24, 2013

minimum syndical

Bon, ça aurait pu être pire si ça avait été moins bien.
Le sub 42' est respecté avec un 41'45 soit 5" de mieux que l'année dernière malgré la petite fatigue pré compétitive (mal aux jambes "que" les 5 derniers kms), un temps froid avec un vent qui pique bien, un taux d'hydrométrie élevé, un moucheron dans l'oeil, un bitume qui rend pas, un caillou dans ma chaussure, bref plein d'excuses.
Va falloir penser à attaquer franchement maintenant...

samedi, mars 23, 2013

Comment ne pas préparer un 10kil

1) Faire un début de prépa normale
2) A 16 jours de l'objectifs prenez vous une bonne grippe : arrêtez l'entraînement.
3) A 10 jours, une fois juste remis, demandez à votre conjoint(e) de prendre le relais (pour la grippe)
4) Occupez vous des enfants, de la maison, rajoutez un audit au boulot : continuer à ne pas vous entraîner, ce serait dommage de tout gâcher maintenant.
5) A 3jours, faites 200 flexions pour vous ruinez les quadris
6) A 2 jours, allez faire 1H de cap dont 5k allure "10k" (enfin, un peu rapide pour un 10k) avec les cuisses en vrac.
7) La veille, prenez votre vélo pour la première sortie de plus de 40' de l'année : 1H30 en enchaînant les séries allure "sprint" jusqu'à ce que les jambes déclarent forfait.

CA Y ESTTTTTT!!!! vous êtes prêt!

Ca va faire bobo demain...

jeudi, mars 21, 2013

Grippé

Ce n'est pas le vélo mais le bonhomme, enfin la famille...
1 semaine HS pour moi
1 semaine HS pour madame
Donc 2 semaines quasi sans entraînement
C'est très mal parti, le moral n'est pas au beau fixe....

vendredi, mars 15, 2013

Il est temps....

de se bouger un peu...
Eh oui, moins de 2 mois 1/2 et je vivote...
Il va être temps de sortir du bois si je veux faire illusion sur mes objectifs de l'année!
Et pour ne jamais se lasser, il est temps aussi de trouver une nouvelle thématique, une nouvelle expérience pour la préparation de l'année.
Je prépare donc un MD et un half, ce qui nécessite :
- de nager 2x par semaine régulièrement si je veux sortir de la natation avec un placement honnête (dans les 80 premiers on dira),
- de rouler... on y reviendra
- de courir... logique... et sans péter...

Après avoir fait une prépa IM sans courir (2008) ou en courant un peu (toutes les autres), n'ayant pas la possibilité de faire beaucoup de séances longues à vélo, je vais tenter de prendre une autre piste.
Et surtout comme j'expérimente cela sur un ami, je culpabilisais un peu à l'idée de le laisser seul face à ce test...
L'idée est de jouer sur mes capacités "naturelles" en vélo et le fait que la cap soit plus traumatisante que le vélo (mais aussi la bonne "réponse" que j'ai pu constater chez moi à la prépa marathon pour développer des allures seuil et des qualités musculaires) pour... faire peu de vélo...
Vous me suivez?
Bon, pour faire simple, je vais rester à séances vélo (ou plutot HT) par semaine, de durées relativement courtes, pour effectuer plutôt 1 séance "longue" à pied axée sur une prépa "typée" marathon. Cette séance sera conjuguée avec du travail de côte destinée à développer les quadri utiles en vélo.
Voilà les grandes lignes. Quelquechose d'assez inhabituel donc pour moi, mais s'en est un des intérets principal.
Allez hop, au boulot!

dimanche, mars 10, 2013

STOP!

Ca y est, je la tiens mon excuse pour ne pas faire un tip top chrono de la mort dans 2 semaines à l'ekiden 41...
Et pourtant, après 10 jours studieux en natation et de beaux chronos, 1 dent de moins sur les séances PMA à vélo, et quelques centaines de grammes encore gagnées sur la balance, des esprits mal intentionnés ont jetés quelques virus dans mon potage.
Bilan un truc genre grippe-mais-pas-tout-à-fait qui impose une semaine de dessert sportif, une montagne de mouchoirs, un bol de pilules de doliprane, 3 piles neuves dans le thermomètre électronique et la perte de tout espoir de miracle pour l'ekiden.
Bon, on va dire qu'il fait super beau, ça remonte le moral...
Quoique....
Ce week end était prévue la première sortie longue vélo en extérieur pour envoyer le pâté avec mon pote seb...
Snif...

lundi, mars 04, 2013

Ai je progressé entre 2005 et 2006?

Je me suis exercé à une petite analyse à (très grand) froid sur les performances 2005 et 2006 de votre serviteur.
Pour rappel j'avais débuté le vélo de route en novembre 2004 après 18 mois consacrés à la course à pied et m'étais remis à la natation après une dizaine d'années d'arrêt complet (hors surf et windsurf...).

En observant les résultats sur IM, la réponse semble évidente!
Bien que les parcours vélo furent différents, mais avec un chrono chez les pro identiques, et la météo plus chaude en 2005, la réponse à la question en objet semble évidente. 2005 vs 2006 nous avons :
6H23 vs 5H41 à vélo et 5H04 vs 3H52 à pied.

Cela étant, si on regarde les résultats sur le MD de vendôme qui fut une course de préparation attaquée dans un état de forme identique, une récupération de quelques jours à chaque fois, et des météos similaires, on constate que :
- les temps à pied furent identiques (mais avec un second tour plus rapide à pied en 2005 contre un second tour moins rapide en 2006),
- en vélo j'ai roulé 5' plus vite en 2006, MAIS en 2005 j'avais une configuration "pure cycliste" contre une configuration "prolongateur long" en 2006 qui apporte un gain d'environ 5' sur ce parcours, ce qui signifie que mon niveau était quasiment le même! Surprise!

En résumé, sur un MD j'étais au même niveau de performance entre 2005 et 2006, ma progression n'étant due qu'à l'utilisation d'un matériel plus adapté au triathlon sans drafting (position aéro et roues).

Pourquoi ces explications? Pour mettre un premier élément de comparaison sur le fait que les qualités entrant en jeu (et la préparation) pour faire une bon chrono sur MD et IM (relativement à son niveau) sont totalement différentes.

Entre 2006 et 2007 me direz vous?
Réponse plus tard...

mardi, février 19, 2013

kekeçadonne

Ben oui, il faut bien donner quelques nouvelles de temps à autre.
Tout d'abord ma chère épouse progresse bien pour atteindre son objectif d'un sub 30' sur 5kms fin mars. Elle découvre le bonheur des séances VMA mais surtour des allures "seuil +".
Je connais aussi une jeune sportive qui aborde dans peu de temps son premier défit "long" sur le semi de paris. Bon courage à son coach ;-)
La petiote est maintenant autonome en natation, ce qui était l'objectif de l'année.
De l'autre côté de la france, on a le "cousin" qui voit se profiler tout la bas à l'horizon la chaleur, le vent et le dénivelé. Un nouveau destrier devrait bientôt l'aider dans son pari.
Plus prêt de moi j'ai un seb et un will qui montent drôlement en puissance et qui vont me mettre la raclée de ma vie à vendôme.
Question training, je nage régulièrement et donc les chronos descendent. Je n'ai pas encore atteint mon poids de forme donc la cap n'est pas glorieuse et en vélo, la seule séance en extérieure faite lors du stage pratique BF5 m'a laissé quelque peu dubitative... à vérifier dès que possible.
L'orientation en HT reste très portée PMA et séance d'allures "seuil", à pied un peu de VMA et de l'allure "course".
Le tout pour 3 à 5H d'entraînement par semaine.
La suite bientôt, le temps de faire un test 400NL, un 5kms cap à bloc et un petit CLM à vélo, juste pour voir.

jeudi, janvier 31, 2013

IM Vs HALF/MD : les différences

Je tenais à faire part des constats personnels que j’ai pu effectuer sur les différentes années écoulées et qui m’ont vu tester différentes orientations d’entraînement pour à chaque fois aboutir sur des MD/Half et/ou IM avec des buts différents. Je ne cherche pas à apprendre aux lecteurs de ce message des choses révolutionnaires ou leur transmettre « ma » vérité, juste partager.
Ces différents buts étant sur les IM : terminer / faire le meilleur du moment avec les moyens du moment / perfer (le « se faire plaisir » devant être un dénominateur commun quelquesoit l’objectif, sinon quel intérêt !!!!)
Pour les Half/MD : faire le meilleur du moment avec les moyens du moment / perfer.

Pour les contenus des entraînements les orientations dépendaient avant tout du maintien nécessaire d’un équilibre familial / professionnel / social / sportif. Le tout dans cet ordre de préférence !
J’ai donc fait des volumes relativement important de novembre 2004 à juin 2007, puis ai cherché à optimiser ensuite le ratio volume/performance les années suivantes pour assurer l’équilibre évoqué plus haut tout en ayant une démarche personnelle sur la connaissance de son corps, de ses réactions à différents types d’entraînement, parfois en testant les extrêmes…
L’essentiel est de toujours avoir conscience de ce que l’on fait et rester à l’écoute de son corps et de sa tête pour détecter une différence « d’envie », de signes annonceur de fatigue physique ou nerveuse,…
Pour terminer, quelques rencontres/amis (et membre de la famille) m’ont fait confiance parfois pour leur construire une préparation « personnalisée » en fonction de critères personnels, professionnels ou physiques particuliers… (les critères physiques s’ajoutant parfois de façon impromptue).

Une différence pour commencer :
Je vais sans doute enfoncer une porte ouverte, mais ce doit être dit : pour faire IM ou un half/MD à un haut pourcentage de son « potentiel »(*)  on est dans 2 mondes totalement différents. Je ne tiens pas là à encenser ou rendre inaccessible l’IM, mais simplement à faire prendre conscience que l’investissement et les impacts collatéraux (vie familiale, sociale, professionnelle, engagement, stress) sont différents et doivent être mesurés avant de s’engager dans l’aventure.
J’ai envie de reprendre la phrase d’un célèbre triathlète (lequel ?) qui disait : pour perfer sur IM il faut 3 IM (en fait, 3 années…) : un pour apprendre, un pour comprendre, un pour perfer. Et durant ces 3 années, l’investissement devra être similaire, continu, rigoureux.  Cela sous entend en plus que l’on ne part pas de « 0 » dans le domaine sportif.
Maintenant, pour terminer un IM dans un temps « satisfaisant » par rapport à ce même potentiel, une certaine rigueur et un investissement sera nécessaire, mais reste acceptable pour assurer les autres aspects d’une vie « normale ». J’y reviendrai plus loin.

(*) ce terme est au final très abstrait sur IM… le potentiel dépend de plusieurs facteurs : énergétiques, hydratation, musculaires, hormonaux, nerveux, mental, VMA, PMA, seuils aérobie et anaérobie.

ALORS :
Pour ceux qui aiment le « long » avec une optique de performance (on va dire un bon 95% de son potentiel...) avec un impact mesuré sur votre vie totale (et sur l’année), le Half/MD est la distance idéale.
Si on prend ce qui représente pour moi les facteurs « limitants » de la performance sur triathlon longue distance on a :

Energétique : on reste sur une durée totale inférieure à 5H (à la louche), ce qui rend la gestion de l’alimentation et l’hydratation moins complexe (et qui pardonne les petites erreurs). Le déséquilibre énergétique total entre apports et dépense est moins important. De plus, le travail pour augmenter de quelques points sa lipolyse à des % d’efforts plus importants est, pour moi, le plus coûteux en temps dans la préparation d’un IM. Un entrainement half/MD permet de l’éviter en grande partie.

Hydratation : toujours cette durée d’effort de moins de 5H qui reste déterminante, notamment si l’environnement devient hostile (chaleur…). De plus, on a un lien très fort entre les apports hydriques et énergétiques… quand on me pose la question de savoir ce que l’on doit manger sur IM, je dis toujours : dis moi ce que tu vas boire je te dirai ce que tu peux manger. En effet, pour rester sur des seuils de concentrations en sucre dans l’estomac qui ne ralentissent pas la vidange gastrique et ne pose pas des problèmes d’assimilation, il faut savoir ce que l’on boit pour déterminer la quantité de «sucres » que l’on peut absorber. Attention, la tolérance aux concentrations en sucres est très individuelle même si elle obéit pour tous à certaines lois (moins concentré quand il fait chaud… mais on boit plus). Attention aussi aux risques d’hyponatrénie sur une course de 10H où on s’enquille des litres d’eau sucrée mais pas forcément dosée comme il faut en sodium notamment (la réglementation européenne sur les boissons interdit un dosage suffisant en sodium dans les boissons de l’effort pour ce type de course)…

Musculaires : même si le pétage de fibre reste d’actualité, on reste sur un semi couru en préfatigue, ce qui rend les qualités musculaires demandées (et donc travaillées à l’entrainement) beaucoup moins exigeantes que sur IM où cet aspect devient vite un facteur limitant majeur de la performance sur les 20 derniers kms. Mon pote « ugo l’asticot » me disait : celui qui court le plus vite sur la fin d’un IM est…. Celui qui arrive encore à courrir. Et pour courir il faut des muscles en bon état… et donc une bonne qualité musculaire de départ.

Mental : quand vous arrivez au 10kms de la cap d’un half/IM vous avez dans les 4H derrière vous et moins d’1H devant… La fin de l’effort est « mesurable » autant en vélo (2H10 à 2H30 selon les parcours) qu’en cap (1H20 à 1H45). Sur IM il faut accepter les « bas » qui peuvent succéder à un « haut » quelques minutes auparavant. Et quand ça devient difficile, que l’objectif rêvé s’éloigne ou semble s’éloigner, il faut faire bloc ! Une autre notion essentiel : savoir rester lucide à tout moment pour bien choisir ses allures de départ dans chaque sport (notamment la cap dont les premiers kms sont primordiaux à mon sens). Lucide aussi pour ne pas commettre d’erreurs de ravitaillement, de trajectoire (avec la fatigue), et savoir adapter sa course aux situations (chaud, froid, vent, pluie,…). Un petit truc : quand ça ne va pas sur IM, prenez un peu de « sucre », ça trompe le cerveau et donne un regain de pêche.  Il y aussi la gestion du stress d’une course pour laquelle vous avez investi des centaines d’heures de votre temps… et il faut savoir gérer ce stress pour le transformer en motivation.

Nerveux : c’est assez simple : sur IM pour tourner les jambes pendant des heures, courir pendant des heures (la natation est un échauffement) nécessite une commande centrale en béton ! Et une « fatigabilité » à un geste moultes fois répété relativement faible. Il y a des petits trucs pour travailler cela malgré des séances moins longues, comme pédaler plus en vélocité ou faire du travail de sprint. Sur Half/IM on est encore une fois dans une durée d’effort où l’adaptabilité est rapide.

Hormonaux : je pense que beaucoup de choses se passent au niveau hormonal sur du « long » (IM). Je n’ai trouvé que peu d’études ou réflexions sur le sujet mais je pense que de nombreuses adaptations se font sur ce point (et relativement rapide). Je dirai même que c’est sur cet aspect que les sorties longues jouent le plus et restent donc nécessaires.

VMA/PMA : à ne pas négliger pour préparer un IM ! Je dirai que dans ce cas on a tendance à les détourner un peu en faisant un « bloc VMA (20x200) ou PMA (jusqu’à 20x1/1) » au sein d’une séance plus longue ou en enchaînement d’une autre séance. Malgré un très gros engagement, on est donc sur des vitesses/puissances très légèrement inférieures. Les effets sont intéressants sur les capacités musculaire, le travail mental, le temps de soutien, le travail à VO2 max… D’ailleurs je décompose souvent le travail VMA/PMA en « courte » (en général des 1/1 en vélo et à pied du 30/30 au 1/1) ou « longue » (en vélo des durées d’effort de 2 à 4’ avec des temps de récupération de 1 à 3’ selon la période). Les qualités VMA et PMA brutes sont primordiales sur les distances jusqu’au CD, et encore très importantes sur la performance finale sur Half/MD. Sur IM… je dirai qu’il faut renverser la vision des choses. Elles restent nécessaires à condition que l’on n’ait pas un facteur limitant autre qui vous mette par terre ! De plus, le travail (hors phase de développement avant la prépa spécifique) est alors un peu détourné comme je l’ai écrit plus haut.

Seuils : on parle là des seuils aérobie et anaérobie. C’est le nerf de la guerre et de la performance sur IM ! Le seuil aérobie encore plus que l’anaérobie même si les 2 sont liés malgré tout et qu’il est nécessaire de monter son anaérobie même sur IM, même si l’effort doit être le plus linéaire possible. Et comme toujours, monter son seuil aérobie demande plus de travail (à mon sens) que l’anaérobie. Les monter l’un et l’autre à leur max demandera cependant beaucoup de temps dans les 2 cas… mais l’aérobie, par nature et l’allure de travail imposé pour son travail est forcément plus gourmand en temps ! Attention cependant à ne pas se tromper : rouler souple et tranquillement, mode balade, n’est pas très efficace ! Pour travailler un seuil aérobie, il y a toujours un contenu à la séance, d’autant plus qu’on peut le conjuguer avec d’autres aspects (travail de force, vélocité, technique, et même explosivité en greffant 1 sprint de 25s tous les ¼ d’h d’une séance de XH par exemple !).

Autres : Ce n’est pas tout… il y a une quantité de petits facteurs limitants qui n’apparaissent réellement que sur IM :
-          gastriques (irritation de l’estomac par l’effort prolongé et en environnement sucré…)
-          usure mentale… la préparation d’un IM peut vous épuiser mentalement. Il faut avoir FAIM le jour de la course tout en sachant réfreiner vos hardeurs. La gestion de l’entraînement, savoir ne pas sombrer dans le « toujours plus », rester objectif quant à ses capacités, adapter son entraînement pour ne pas s’épuiser, se lasser,… c’est sans doute là le plus complexe.…
-          gestion de course. Qqs watts de trop, un peu de temps passé à des allures trop élevées en vélo, un départ un peu rapide à pied… tout cela ne pardonne pas sur IM et pourtant beaucoup, beaucoup, beaucoup de triathlètes le savent mais font l’erreur. Sur un tri comme embrun, démarrer la course à 10kmh semble largement se situer au dessous de ses capacités, de son ressenti de l’instant lorsque vous sortez du parc. Et pourtant, regarder combien de triathlètes courent en moins de 4H10…. Partir à 11kmh ou 12kmh sur un IM « roulant »… ça semble leeennnnttt sur le moment. Idem, regardez combien courrent en moins de 3H45 ou 3H30…
-          pour terminer, je poserai une interrogation sur les effet à long terme sur l’organisme des boisson sucrées (diabète) absorbées très régulièrement (quotidiennement et en grandes quantités) par des triathlètes qui enchaînent les heures et les heures d’entrainement et de séances longues. Quel effet à long terme des secrétions d’insulines à grosses doses que cela provoque ? Je conseillerai donc à chacun d’utiliser des modes de ravitaillement plus « simples » et classiques, et réserver cette alimentation aux dernières périodes de la préparation et à la course. Cela permet aussi de retarder un certain « râle bol » du sucré…


Prochain article : je vous mets quelques exemples de « cadrage » de préparation pour Half/MD Vs IM dans le but de « finir en exploitant au mieux ses capacités du jour et sans optique de performance» / faire un « bon » chrono / perfer