mardi, août 21, 2012

CR Embrunman PART 1

Embrun 2012…
Ca commence par un grand merci, merci à ceux qui m’ont supporté, aidé, encouragé durant ces derniers mois, ces derniers jours et ces dernières années… et qui ont subi cette passion stupide pour un sport qui bouffe du temps, de l’argent, des relations sociales et familiales.
Il fallait être un peu lucide pour débuter ce récit !
Embrun 2012 a commencé fin 2011 sur un coin de nappe lors des 30 ans de mon cousin qui se lançait dans l’aventure… le truc classique du « même pas cap » « allleeezzzz »… auquel un homme faible d’esprit, joueur et immature ne peut résister longtemps. Il faut croire que je regroupe les 3 qualités.
Secrètement, il y avait aussi ce désir d’affronter ce fameux embrunman après avoir exploré l’IM sur Nice (5 fois dont 4 finisher et avec un but de performance) et le « très long très montagneux »avec l’Altriman 2009 sur un coup de tête (et un premier « même pas cap’ ! »).
Mon ami Mitch l’avait fait, Kent m’en parlait, les forums en discutaient de diverses façon, mon cousin le faisait… donc quoi de plus sympathique que de le faire en famille et en passant si possible des vacances agréables dans la région !
Il s’agissait là du vrai challenge : me préparer suffisamment pour finir, mais en impactant au minimum la vie familiale déjà bien entamée par les obligations professionnelles. Et sur place, prendre un peu de distance avec la course en dehors de la course elle-même ! Vaste programme.
La préparation a donc été légère : grosse coupure cet hiver, petite reprise au printemps, très peu d’intensité, très peu de volume…
En tout et pour tout 1 sortie 3H, 3 sorties 4H, 1 sortie 6H, 1 sortie« double » totalisant 6H sur la journée, le tout à une allure toujours « IM » en mettant un peu de travail force/vélocité simplement, un half de préparation en Juin… et très peu de cap et de natation.
Ayant comme objectif de « FINIR » dans les délais, je n’avais au final pas trop d’inquiétudes, sans doute rassuré par l’altriman 2009 (à tort ?) pour la natation et le vélo…. Cela dit, pour la cap je savais que cela risquait d’être (très) dur…
Arrivé sur place, paysages superbes, population et commerces plutôt sympathiques (rien à voir avec « le grand sud du mois d’août »), maison à l’écart du centre ville au calme donc idéal pour les enfants et couper avec la course, vue sur la montagne et le lac, fin du parcours vélo qui passe devant la maison… cool.
Petite reconnaissance des 10 premiers kms vélo le dimanche (avec le cousin) et baignade dans le lac.
Petite reconnaissance de chalvet le lundi et baignade dans le lac + 1 tour du lac à pied à bloc… ce qui a l’air d’être une tradition pour tous les futurs embrunman : courir à 15kmh, emballé dans une tenue de combat triathlètique luisante au soleil…
Je trouve que les locaux sont bien sympathique et « zen » de recevoir cette troupe bariolée, le mollet lustré, les bas de compressions omniprésents, la tenue flanqué du M-dot et le sac/tee shirt/casquette « IM de XXX » affichée en trophée.
Je prends pour ma part le sac à dos « IM Nice » Rouge bien pratique pour trimballer les couches+lingettes+tissu pour lange+lait en poudre+bouteille d’eau+biberons+compotes pour la grande+bouteille d’eau pour les parents+…. au bord du lac.
Histoire de faire culture triathlètique locale…
Le mardi rien… mis à part chercher les infos que l’on n’a pas dans la doc de l’embrunman (hors les félicitations de toute la nomenklatura du triathlon et de la région sur les 10 premières pages) pour savoir les quelques petits détails liés à la pose du vélo (vélo ? Sacs ? ravitos ?). Bref, toutes ces petits choses qui angoissent le triathlète et qui ne coûtent pas grand-chose à mentionner en dehors du briefing qui a lieu APRES la pose du vélo au parc… histoire d’éviter les arrêts cardiaques d’avant course et limiter l’explosion du forfait du tél portable.
Bref, tout se passe bien, les bénévoles sont sympas, le site propre, mon vélo a la tête à l’envers (pour moi c’est demain), et je m’aperçois que j’ai la gaine du câble de dérailleur arrière HS. Donc réparation dans le parc avec réglage du dérailleur à l’arrache en me disant que j’ai 188kms pour peaufiner ça demain de toute façon si ça passe mal…
STRATEGIE MATOS :
Combi sans manche (SM) ou combi manche longue (ML) ? That’s the question. Plus grande aisance pour nager avec la « SM », eau à 21°C, beau temps…. J’ai failli faire ce choix… mais l’idée de garder un maximum de calories et de privilégier le « confort thermique » à « l’efficacité de nage » sur ce très long« long » a fini par gagner. Ok pour la « ML » donc. Nota. Cela n’a rien à voir avec les kilogs superflus et un lien quelconque avec les tailles S, M et L… bien sûr…
A vélo : felt SC1 config route + prolongateur long + cosmics carbone SL parce que embrun c’est roulant, venté, et qu’on est triathlète quand même ! Braquets 50/34 et 12/29. Pneus neufs.
STRATEGIE BOUFFE :
Semi autonomie pour pallier une éventuelle déficience des ravitos : 2 bidons de 800ml de boisson énergétique au départ et 2 de 600ml au ravito perso à l’isoard. Arrêt quand nécessaire pour faire le plein de mes bidons totalement et éviter les bidons à moitié plein. Autonomie en« solide » sur le vélo. Pour la cap : des gels (j’en ai pour finir pris que 3 sur les 6, profitant des patates, tomates, et coca mélangé à l’eau fraîche).
STRATEGIE D’EFFORT :
Nat cool, vélo cool mais pas trop, cap départ très lent et attendre que ça pète.

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