lundi, octobre 29, 2012

6'16

Premier de chrono de référence de l'année sur 400m (départ dans l'eau) après quelques séances. Les différents splits par 100m montrent bien un manque de résistance musculaire qui se conjugue donc à ma technique déplorable....
1'27 puis 1'32. Jusque là tout va bien, je suis souple, pas à bloc, ça farte, j'ai rattrapé la petiote partie 5" devant moi donc ne suis pas dernier :-).
Je me dis que je vais continuer comme ça jusqu'au 300 puis envoyer du lourd dans le dernier 100.
Mais en raison d'une variation brutale de l'angle de rotation de la terre, la résistance de l'eau augmente brutalement et je mange sévère...1'37
Un IRONMAN ne renoncant jamais, pensant au coach qui doit se marrer en notant mes temps de passage, à la petiote qui me chatouille les pieds derrière, aux gars quasiment 50m devant, je mets la super moulinette de la mort en place.
Merde, qui m'a accroché un bloc de fonte à chaque bras pendant le virage...
Dernier 50m, je ne sens plus les doigts de la petite coquine de derrière, j'ai du la pulvériser la prétentieuse... Petit regard en arrière pour mesurer le nombre de brasses que je lui ai mise...
Ok, elle n'est plus derrière, elle est tranquillement en train de me remonter sur le côté...
Clarisse (autre gonzesse gaulée comme un sprat sec en comparaison de mes nombreux et volumineux bourrelets muscles) parti 10s devant ne m'a même pas pris 50m, trop fort.
La petite continue de me remonter dans le dernier 25m, je pense bien, sportivement, lui claquer un gros coup d'avant bras sur la tête dans la plus grande culture sportive française, mais non, calculant avec grande intelligence que je suis parti 5s derrière donc que je terminerai donc 5s devant, plein d'orgueil (et les bras en petit suisse), je tape le mur avec un superbe dernier 100m en 1'40.
La misère...
Bon, avec un peu d'assiduité aux 2 séances hebdo ou à minima du strechcordz je devrais rapidement retrouver le clan des 6'.
Objectif à 5'45 idéalement au mois de mai, si l'entraînement est là.

vendredi, octobre 26, 2012

Je vais tout déchirer

Ouaich grrooosss, j'annonce.
Dans 7 mois, lors du triathlon de Dijon, en compagnie des potes, je vais faire mon "personnal best" sur le tri MD de Vendôme.
Pour ça :
- dès le mois de janvier, je vais nager 2 fois par semaine (le guedin) et compléter par 5 séances de strechcordz,
- dès à présent je me déchire avec 3 séances HT par semaine
- en cap... heu... je cours 1 fois toutes les 2 semaines pour le moment, mais rien de grave, je placerai des séances VMA, de 1000m et de trails à bloc bien vallonnés dès.... que je pourrai.


Ca va déchirer.

Du coup, je m'inscrirai sûrement au half de mansigné la semaine suivante... histoire d'avoir une séance de rattrapage si je pète mon pédalier ou ma chaine sous la puissance délirante de mes cuissots.


P.S.: non, je n'ai pas trouvé un grand container au bord de la route, perdu par un gros camion et sur lequel des initiales L.A. étaient discrètement gravée...

dimanche, octobre 21, 2012

2/5/1

L'automne est un moment propice à la réflexion, une bière d'esquelbecq à la main, un paquet de M&M's dans l'autre, l'ordi sur les genoux.
Ma proposition précédente de "training" ne me satisfaisait pas, j'ai donc repris tous mes carnets d'entraînement depuis 2005 afin de déceler les causes des conséquences, les facilités, les déficiences, les gains impossibles, les évidences...
Puis j'ai regardé le planning familial, l'agenda du taf, et j'ai sorti l'expérimentation suivante basée sur un cycle de 2 semaines :
- 2 séances natation par semaine (à l'occasion de la sortie familiale dominicale)
- 5 séances HT de 30'
- 1 séance cap "club" d'1H

L'autre possibilité étant :
- 2 séances natation
- 4 séances HT de 30'
- 2 séances cap*VTT "club"... en réfléchissant fortement à la possibilité de ramener mon HT sur le bord de la piste cap... surtout les jours de pluie bien sûr


Le pourquoi?
Cette année j'ai constaté que je retrouvais "rapidement" un niveau CAP acceptable, surtout sur un enchaînement triathlon. Par contre, j'ai peiné à vélo toute la saison, sans réussir à retrouver des sensations, une puissance, une aisance dans le fameux et terrible "coup de pédale",... dont acte.

mercredi, octobre 10, 2012

Encore un trail sans entorse!

Pour casser la monotonie de la période "beaucoup boulot - pas beaucoup entraînement", et pour le plaisir de participer à une course entre potes, j'ai donc pris le départ des "foulées forestières 2012".
Cela me permet de compenser par un peu d'intensité une semaine qui se résume à 30' de cap en raison d'un emploi du temps trop chargé.
Comme le titre l'indique il s'agit d'un "trail en forêt". Le terme n'est pas usurpé puisque le parcours zig-zag entre les arbres, serpente dans les buissons, rondins à franchir, et présente une successions de tranchées à traverser et petites côtes abruptes à monter et descendre.
Bref, un truc bien casse pattes relativement court (12.3kms) et donc rapide (bbbeeuurrrk).
Je ne m'attends à aucun miracle et c'est avec le sourire que nous nous échauffons tranquillement (seb, will et moi).
L'ambiance est bonne puisque personne ne se presse sur la ligne de départ ni ne pousse (148 participants).
Le départ est progressif, en côte, histoire de s'échauffer et le single track qui suit permet de trouver une bonne excuse pour ne pas accélérer bien calé derrière un petit groupe et devant mon bon will qui fait raisonner le sol de ses pas de géant.
Seb est déjà loin DEVANT, sans doute pour ne plus m'entendre l'encourager de vive voix...
au bout d'une dizaine de minute de course je décide de mettre la surmultiplié et remonte progressivement des concurrents, avec la spécificité de ce genre de course sur des sentiers peu larges de devoir effectuer les "doublements" en petits sprints sur quelques dizaines de mètre.
Je réussis à revenir sur un groupe d'une dizaine d'unité légèrement espacé à 4kms de la fin et les passe progressivement. La fin du parcours en descente et le sprint final ne me favorisent pas (j'aurais préféré une bonne montée....) et je perds 2 places, qui sont sans importance;
Un classement très honorable au final même si sur une course aussi "champêtre" celui-ci ne signifie pas grand chose.