lundi, décembre 31, 2012

Prépa Nice 2007

En cette fin d'année qui porte à se remémore les évènements passés de l'année, mais aussi plus largement des années antérieures, je profite de l'occasion (suite à un envoi à un forumeur qui prépare Nice 2013) pour partager le bilan de ma prépa Nice 2007 fait en octobre 2007 et envoyé à tous ceux qui me le demandaient à l'époque.

Ma prépa Nice 2007
Les principes et l’analyse

La contrainte :
* Impossibilité de mettre plus de 30H par mois d’entraînement jusqu’en février donc il me faut un entraînement spécifique… 4 séances par semaine, 5 grand max… ce qui veut dire des enchaînements pour pouvoir tout caser…

L’état d’esprit :
* chaque séance doit avoir un but précis (les séances de footing en endurance d’1H sont interdites)
* l’accent sera mis sur l’intensité, pas sur le volume : ne pas tomber en surentraînement mais si je sens que je peux encaisser une séance intense, je l’effectue. L’envie ne doit pas être le moteur (c’est dur…).
* spécifier l’entraînement cap vers « une cap après un gros vélo ». En résumé être capable de courir à mon niveau après un vélo rapide.
* Il faut « perturber » en permanence son organisme pour le forcer à améliorer ses capacités d’adaptation
* Home Trainer obligatoire !
* 3 facteurs limitant sur IM : les réserves énergétiques (ça se travaille, et ça se gère en course), la fatigue musculaire (celui qui pète le plus de fibres musculaires est celui qui courra le moins vite au final) et la fatigue nerveuse (y compris travail psychologique).

Les choix :
Natation : gourmand en temps. Limitation à 4 séances par mois puis augmentation du volume, notamment les dernières semaines. Je sais qu’avec ma (mauvaise) technique cela me permet d’espérer moins de 1h05 sur IM.

Vélo : Les très grosses intensités sur HT seront de rigueur. Le but est de développer une capacité à soutenir un effort intense très longtemps. En fait, développement des capacités de base jusqu’en mars puis transfert sur du long par la suite. Puis les séances longues d’alternance d’allures MD/IM seront la base du travail de transfert.

Cap : Pas le temps de développer le vélo ET la cap. De plus mon salut sur cette dernière discipline passe uniquement par une perte de poids… Donc entraînement minimum mais optimisé : séances difficiles obligatoires ainsi que de nombreux enchaînement dans la partie spécifique de la prépa ! Pour optimiser le temps d’entraînement, je suis allé à la piscine en footing. Ce qui me fait un enchaînement 20’ footing * piscine * 20’ footing. Au retour un peu de travail de seuil ou de vitesse en général. J’insiste sur le fait que la clé sera les séances en enchaînement après le vélo qui devront comporter de l’intensité ! Le but est d’être capable de courir avec des cuisses en béton et la douleur qui va avec.
J’ai juste effectué 2 séances de 2H (1 fartlek nature et une travail de côte). Je trouve les séances longues en cap totalement inadaptées à une prépa IM… 2H cap est « facile », 1H15 (dont 2x10’ seuil ou travail de côte) après 150 bornes de vélo avec une bonne intensité est beaucoup plus efficace à mon avis !
J’ai effectué également pas mal de travail de côtes : 4 à 6x (et même 8x) une côte de 3’ à fond. Le but est de reproduire une sollicitation musculaire difficile aux cuisses proche de ce que l’on ressent sur le second semi d’un IM…

La planification :
1) Octobre à Mars : Période de « base » qui n’est pas une période « foncière » mais une période de développement des capacités de base = PMA en vélo notamment. En mars un tout petit peu de volume.
2) Avril : 1 semaine de stage « transfert sur le long » puis après une semaine moins chargée passage sur :
3) Mai : grosse charge pendant une bonne semaine pour arriver en état limite de surentraînement (c’est dangereux je sais, mais c’était recherché… cela a très bien marché…) mi mai. Puis vendôme (MD) fin mai.
4) Conservation des acquis en juin et accent mis sur la natation puis Nice.

Ce qui a été/ pas été :
* douleurs récurrentes aux mollets qui m’ont créé des soucis pour l’entraînement cap jusqu’en avril. La cause : les séances PMA vélo qui nécessite de prendre soin de ses mollets après (douche chaud/froid, massage).
* Transfert court/long BEAUCOUP plus rapide que prévu. En moins de 5 semaines c’était effectué. Je n’ai fait que maintenir le même niveau de mi mai à fin juin.
* Surentraînement arrivé quelques jours trop tôt… mais bon on fait dans le détail là !
* Un mental en béton le jour de la course !


Le choix matériel :
Certains choix matériel ont une nette influence en terme de performance, d’autres moins mais ont un impact psychologique important.
* La position aéro sur le vélo (et une position bien tolérée) apporte un gain réel sur ce genre de courses. Bien que nice soit un casse tête : 1/3 montant, 1/3 descendant, 1/3 plat, une position aéro apporte un gain tel et une perte minime en côte régulière et pas trop pentue que le choix est vite fait !
* Pour les roues (mon dada), honnêtement sur un parcours mixte comme Nice entre des bonnes roues (rigidité, fluidité des moyeux, aéro ou pas aéro ou peu aéro, léger ou lourd, etc… le gain / perte sera dans la confiance que l’on a et l’état d’esprit dans lequel on se trouve. Pour moi les cosmics collaient avec le mental de pimpim « guerrier » que je voulais avoir le jour de la course et la stratégie de faire un vélo à bloc en me faisant plaisir avant tout.

dimanche, décembre 30, 2012

2013 et de 2!

Inscription pour le MD de Vendome le 26 Mai 2013 faite.
Cela peut potentiellement faire 2 MD en 2 semaines, ce qui marquera ma fin de saison 2013 sauf si top 15 sur Vendome ou Mansigné :-)

mercredi, décembre 26, 2012

Bilan de Noël

Pour le moment les fêtes n'ont pas vu la balance plier sous mon poids, mais m'ont donné l'occasion de m'entraîner un peu.
Le constat en natation est prometteur car le père noël m'a apporté un joli bouquin que l'on peut trouver sur le blog suivant.
Avec ça aucun doute, 2013 sera l'année du poisson!
Ca, c'est fait.
Pour le vélo, ou plutôt le HT, pas de mauvaises sensations, ça tourne comme d'habitude, j'espère donc pouvoir à minima rouler comme en 2012 et pourquoi pas approcher 2011!
Le hic... c'est en cap... mon point fort (relatif) des 2 dernières années devient un ggrroooss point faible. La décence m'interdit de mettre ici les chronos relevés sur des 1000m, 2000 et 5000... le choix d'afficher les distances en mètre étant voulu afin de bien notifier à quel point cela m'a paru long.

Bref, je n'ai plus qu'à espérer que le fait de rechausser les running un peu plus régulièrement, reprendre les sprints, la course en cote et les footing en ballerine me remettront un peu sur le droit chemin.

samedi, décembre 15, 2012

2013, et de 1

En attendant le petit article qui prend un peu de retard pour diverses raison, qui sont les mêmes qui ont mis un frein à mes petits entraînements réguliers (petit malade, boulot au taquet), j'ai tout de même trouvé un petit moment pour m'inscrire au half de mansigné (http://triblogantoine.blogspot.fr/2012_06_01_archive.html) qui avait marqué le début de ma petite prépa pour embrun en 2012, en attendant de faire suivre un bulletin pour le MD de Vendôme (7ème participation) qui se déroulera une semaine avant.
Pourquoi cet enchaînement? Simplement parce que ce sera sans doute l'objectif majeur de la saison, et je préfère assurer un problème technique / santé / autre qui m'empêcherait de me faire plaisir sur la première.

Une grosse déception : l'annulation du raidnight41 (http://www.raidnight41.fr/) pour des raisons d'incompatibilité avec les chasseurs du coin (vraiment très très très dommage). Seule course de ma grande carrière où j'ai fait un podium (voir archives février 2011) et seul trail "long" que j'ai terminé sans bobo malgré une prépa inexistante (février 2012).

Je cherche donc un petit trail atypique et pas trop loin pour partager une petite course avec mon poto Mitch à cette période.

dimanche, novembre 25, 2012

MD/Half Vs IRONMAN

Ce sera le sujet d'un post à venir.
Un condensé de mes petites réflexions des grosses différences d'une prépa entre un MD/Half et un IM, dans le but d'avionner et titiller son personnal best.
Bon, en résumé, pour ne pas vous faire espérer des miracles : perfer (à son niveau) sur IM avec 2 enfants en bas âge, un boulot très prenant, une vie de famille, une vie sociale et quelques menus travaux dans la maison ce n'est pas réalisable (sauf peut être pour un petit dormeur qui se contente de 6H de sommeil par nuit grand max). Par contre se faire plaisir, en approchant à une grosse trentaine de minute de son meilleur niveau c'est possible.
Par contre envoyer du lourd sur MD/Half, c'est envisageable à moindres frais.
Les pré requis : avoir quelques années d'entraînement réguliers derrière soi.

vendredi, novembre 09, 2012

Pour 600 euros t'as quoi?

Résumons... je possède un budget de "fonctionnement" de 600 euros pour le matos de la saison 2012/2013.
Mes objectifs sont : le MD de Vendôme et/ou le Half de Mansigné.

J'hésite donc entre :
- un home trainer tout neuf pour remplacer mon courageux elite de 2006 à 5 positions de résistances
- une para à pneus (je sais, j'en ai revendu une fin 2011) pour gagner quelques watts (notamment par vent, garanti sur MD et Mansigné)
- une paire de powercranks pour voir ce que ça donne


Vos avis?

lundi, octobre 29, 2012

6'16

Premier de chrono de référence de l'année sur 400m (départ dans l'eau) après quelques séances. Les différents splits par 100m montrent bien un manque de résistance musculaire qui se conjugue donc à ma technique déplorable....
1'27 puis 1'32. Jusque là tout va bien, je suis souple, pas à bloc, ça farte, j'ai rattrapé la petiote partie 5" devant moi donc ne suis pas dernier :-).
Je me dis que je vais continuer comme ça jusqu'au 300 puis envoyer du lourd dans le dernier 100.
Mais en raison d'une variation brutale de l'angle de rotation de la terre, la résistance de l'eau augmente brutalement et je mange sévère...1'37
Un IRONMAN ne renoncant jamais, pensant au coach qui doit se marrer en notant mes temps de passage, à la petiote qui me chatouille les pieds derrière, aux gars quasiment 50m devant, je mets la super moulinette de la mort en place.
Merde, qui m'a accroché un bloc de fonte à chaque bras pendant le virage...
Dernier 50m, je ne sens plus les doigts de la petite coquine de derrière, j'ai du la pulvériser la prétentieuse... Petit regard en arrière pour mesurer le nombre de brasses que je lui ai mise...
Ok, elle n'est plus derrière, elle est tranquillement en train de me remonter sur le côté...
Clarisse (autre gonzesse gaulée comme un sprat sec en comparaison de mes nombreux et volumineux bourrelets muscles) parti 10s devant ne m'a même pas pris 50m, trop fort.
La petite continue de me remonter dans le dernier 25m, je pense bien, sportivement, lui claquer un gros coup d'avant bras sur la tête dans la plus grande culture sportive française, mais non, calculant avec grande intelligence que je suis parti 5s derrière donc que je terminerai donc 5s devant, plein d'orgueil (et les bras en petit suisse), je tape le mur avec un superbe dernier 100m en 1'40.
La misère...
Bon, avec un peu d'assiduité aux 2 séances hebdo ou à minima du strechcordz je devrais rapidement retrouver le clan des 6'.
Objectif à 5'45 idéalement au mois de mai, si l'entraînement est là.

vendredi, octobre 26, 2012

Je vais tout déchirer

Ouaich grrooosss, j'annonce.
Dans 7 mois, lors du triathlon de Dijon, en compagnie des potes, je vais faire mon "personnal best" sur le tri MD de Vendôme.
Pour ça :
- dès le mois de janvier, je vais nager 2 fois par semaine (le guedin) et compléter par 5 séances de strechcordz,
- dès à présent je me déchire avec 3 séances HT par semaine
- en cap... heu... je cours 1 fois toutes les 2 semaines pour le moment, mais rien de grave, je placerai des séances VMA, de 1000m et de trails à bloc bien vallonnés dès.... que je pourrai.


Ca va déchirer.

Du coup, je m'inscrirai sûrement au half de mansigné la semaine suivante... histoire d'avoir une séance de rattrapage si je pète mon pédalier ou ma chaine sous la puissance délirante de mes cuissots.


P.S.: non, je n'ai pas trouvé un grand container au bord de la route, perdu par un gros camion et sur lequel des initiales L.A. étaient discrètement gravée...

dimanche, octobre 21, 2012

2/5/1

L'automne est un moment propice à la réflexion, une bière d'esquelbecq à la main, un paquet de M&M's dans l'autre, l'ordi sur les genoux.
Ma proposition précédente de "training" ne me satisfaisait pas, j'ai donc repris tous mes carnets d'entraînement depuis 2005 afin de déceler les causes des conséquences, les facilités, les déficiences, les gains impossibles, les évidences...
Puis j'ai regardé le planning familial, l'agenda du taf, et j'ai sorti l'expérimentation suivante basée sur un cycle de 2 semaines :
- 2 séances natation par semaine (à l'occasion de la sortie familiale dominicale)
- 5 séances HT de 30'
- 1 séance cap "club" d'1H

L'autre possibilité étant :
- 2 séances natation
- 4 séances HT de 30'
- 2 séances cap*VTT "club"... en réfléchissant fortement à la possibilité de ramener mon HT sur le bord de la piste cap... surtout les jours de pluie bien sûr


Le pourquoi?
Cette année j'ai constaté que je retrouvais "rapidement" un niveau CAP acceptable, surtout sur un enchaînement triathlon. Par contre, j'ai peiné à vélo toute la saison, sans réussir à retrouver des sensations, une puissance, une aisance dans le fameux et terrible "coup de pédale",... dont acte.

mercredi, octobre 10, 2012

Encore un trail sans entorse!

Pour casser la monotonie de la période "beaucoup boulot - pas beaucoup entraînement", et pour le plaisir de participer à une course entre potes, j'ai donc pris le départ des "foulées forestières 2012".
Cela me permet de compenser par un peu d'intensité une semaine qui se résume à 30' de cap en raison d'un emploi du temps trop chargé.
Comme le titre l'indique il s'agit d'un "trail en forêt". Le terme n'est pas usurpé puisque le parcours zig-zag entre les arbres, serpente dans les buissons, rondins à franchir, et présente une successions de tranchées à traverser et petites côtes abruptes à monter et descendre.
Bref, un truc bien casse pattes relativement court (12.3kms) et donc rapide (bbbeeuurrrk).
Je ne m'attends à aucun miracle et c'est avec le sourire que nous nous échauffons tranquillement (seb, will et moi).
L'ambiance est bonne puisque personne ne se presse sur la ligne de départ ni ne pousse (148 participants).
Le départ est progressif, en côte, histoire de s'échauffer et le single track qui suit permet de trouver une bonne excuse pour ne pas accélérer bien calé derrière un petit groupe et devant mon bon will qui fait raisonner le sol de ses pas de géant.
Seb est déjà loin DEVANT, sans doute pour ne plus m'entendre l'encourager de vive voix...
au bout d'une dizaine de minute de course je décide de mettre la surmultiplié et remonte progressivement des concurrents, avec la spécificité de ce genre de course sur des sentiers peu larges de devoir effectuer les "doublements" en petits sprints sur quelques dizaines de mètre.
Je réussis à revenir sur un groupe d'une dizaine d'unité légèrement espacé à 4kms de la fin et les passe progressivement. La fin du parcours en descente et le sprint final ne me favorisent pas (j'aurais préféré une bonne montée....) et je perds 2 places, qui sont sans importance;
Un classement très honorable au final même si sur une course aussi "champêtre" celui-ci ne signifie pas grand chose.

dimanche, septembre 30, 2012

Alternance

Toujours cette même routine, toujours cet équilibre, nager/rouler/courir chaque semaine, le 1/1/1, 2/2/2, 3/3/3...
Bref...
J'ai trouvé une excuse pour essayer un autre truc...
L'année passée j'ai donc fait du 1/1/1 pendant plusieurs mois : 1 séance de 30' dans chaque discipline sur la semaine avec les résultats suivant :
- ok en natation
- capacité à retrouver ensuite rapidement un niveau correct à pied
- incapacité à retrouver un niveau correct à vélo, même sur du court

Cette année donc, petit test : toujours 3 séances de 30' par semaine (+ je l'avoue un peu de natation aux hasards des occasions) mais après avoir longtemps hésité sur le format :
- 2HT et 1 Cap
- 2 Cap et 1 HT
- Alternance entre les 2 solutions ci-dessus

Je choisis le :
- 3 HT une semaine
- 3 Cap l'autre semaine

Et on verra bien!

Niveau contenu, à vélo :
30"/30" - 1'/1' - 2'/2' - 3'/3' - tests PMA - CLM (bref de tout)

Et à pied :
30"/30" - 40"/40" - 1'/1' - travail de sprints en côte - travail de sprint en descente - des 1000m - de la technique (sisi)

En natation :
heu.... si j'arrive à aller nager un peu à 6h30 le mercredi matin.....

mercredi, septembre 26, 2012

Et pour 2013?

Après les glorieuses années (2005 à 2007)
L'année avec handicap (2008, cheville)
L'année surprise (2009, altriman)
L'année "découverte" (2010, tri séries)
L'année "petit volume pour best perfs sur sprint et MD" (2011, Vendôme et Dijon) + gamelle sur IM (Nice)
L'année "cool" (2012, Embrunman)

Pour 2013, heu..., comment dire... on va rester sur le concept "cool" mais en essayant d'être un poil plus performant sur MD.

Donc j'annonce : la ggrrroossse confrontation sur le MD de Vendôme : Pierre-Yves le terrible VS Will le goeland VS Seb le montagnard VS Tonio caliméro VS le coach (?)

lundi, septembre 24, 2012

Le podium de l'année!

Il a fallu attendre la dernière course de la saison, en équipe, pour monter sur un podium.
Encore une fois nous faisons une jolie performance sur le défit inter entreprise de blois "agglopolys".
Soyons réaliste, une course avant tout destinée à resserrer les liens entre collègues, ce qui marche plutôt bien lorsque des grosses averses s'invitent et que l'on patauge dans la boue à pied, en VTT. Seuls les canoés n'y voient pas de grosse différence!
1er/359 pour l'équipe "1" (comme en 2011)
3ème/359 pour l'équipe "2" (mieux qu'en 2011)
27ème pour l'équipe "3"
L'équipe "4" étant mixte... on taiera leur classement mais l'effort en canoé biplace mixte était beau à voir et le trajet original à défaut d'être rectiligne!

samedi, septembre 15, 2012

Famille triathlète!

Après le père (en forte régression),
Après la fille (en grosse progression, hormis les transitions),
J'annonce la mère!
Eh oui, maman est triathlète! Premier découverte aujourd'hui, en allant au bout d'elle même!
Félicitations!


Reste plus que le fils....

jeudi, août 30, 2012

Retour sur les 24H et bonne chance aux amis!

Bon, ça c'est fait.
De bons moments entre nos 2 équipes à se tirer la bourre et compter les tours, les écarts, les relais, les groupes, halluciner devant les perfs de certains "solo" et regarder des packets d'avions nous doubler.
Pour ma part, 3 relais de 2H entre 15H et 5H30 du matin c'était un peu présomptueux.
Premier relais à bloooccccc. 1ère heure très rapide, je rentre dans les 100, début de seconde heure tout seul pendant quasiment 3 tours, vent dans la tronche sur tout le "retour" du circuit, puis je prends quelques petits groupes.
Retour aux stands après 1h58 et 17 tours de 4.186kms au compteur. Un peu cramé.

Un petit américain-merguez-ketchup + red bull pour la diététique, du repos et à 21h15 c'est reparti!
Le vent souffle toujours, j'essuierai même quelques gouttes.
Départ au taquet durant les 40 premières minutes dans un gros groupe de....3. Je finis bien sûr par exploser et les 1H28 qui suivent sont une grosse galère... pas moyen d'accrocher un groupe. Je me fais lâcher à chaque fois dans la côte "dunlop"... puis face au vent impossible de faire l'effort pour revenir. Je fais même une pause technique sur le circuit. Je suis cuit... 16 tours... notre autre équipe m'a déposé sur ce relais...
Je retourne au camping prendre mon duvet en 34*23... les jambes s'allègent un peu. Je dévore un tupperware entier de salade de pâtes (merci williammmmm et surtout séverine), et tente de dormir un peu en n'osant imaginer le dernier relais. Des enfants ravis d'avoir une trompe et un sifflet encourage sans arrêter les coureurs... ils décident d'arrêter à 3h, heure où je commence à me préparer.
Je m'habille chaudement, rempli les bidons, prend quelques pâtes de fruit puis vais prendre mon relais.
Cette fois je commence mmooolllooo, ne tente pas de prendre des groupes trop rapides, joue l'économie, et je réussis à tenir le rythme et faire quelques tours dans des groupes plus rapide. La fin approche déjà, je savoure mon dernier tour du circuit bugatti. 16 tours en 2h cette fois.

Nous terminons 161ème et l'autre équipe 152ème. Une équipe de 4 demande une bonne préparation pour rouler fort et ne pas dépasser des relais d'1h30 à mon niveau.

Place maintenant aux potes sur le TRI SERIES 190, version "full" pour seb et franck, version "half" pour will.
Faites nous honneur les gars : la victoire ou la mort!

samedi, août 25, 2012

Départ pour les 24H!

En route pour les 24H du mans vélo par équipe de 4. Pour des raisons de logistiques familiales, je vais effectuer mes 3 relais de 2H entre 15H et 05h30 du matin, ce qui me garantie un état de fraîcheur optimal...
Cela étant, n'étant pas monté sur le vélo depuis Embrun, on va voir ce que ça donne!
Place à la cassette 11*23, au peloton, et à mon légendaire "placement"... (CR de la velostar 91: http://triblogantoine.blogspot.fr/2009_05_01_archive.html)

mardi, août 21, 2012

CR Embrunman PART 2

LA COURSE :
Natation :
Tout commence par un petit coup de stress de bon matin…Accompagné pendant 1km par un chien abandonné qui m’aboie dessus comme un mort de faim…. Pose chez mon cousin pour récupérer la caisse de bazard et nous rendre de concert au départ.
Organisation du petit bordel de chacun, passage aux WC après la queue rituelle derrière des triathlètes constipés soudainement, enfilage de la combi, direction la sortie du parc et ….. bouchons du 15 Août… non….Attente du départ des féminines et handisports 10’ avant nous puis on s’avance vers la ligne de départ, dernier encouragement entre mon cousin et moi et…. Bouchons du 15 août bis… en fait la ligne de départ est assez étroite et comme je pensais partir ccoooollll….PAN ! raté pour le départ rapide… 1’45 plus tard je mets enfin les pieds dans l’eau.
Mes collègues triathlètes sont assez respectueux de l’environnement et personne ne donne de coups, n’essaie de monter sur son voisin, ne tire la combi… départ cordial ! Gentlemen, start your engine !
Malgré cela, coincé au milieu du peuple, il est difficile de nager correctement pendant les 800 premiers mètres, puis ça s’éparpille un peu. Je nage à ma main, sans forcer, le premier tour se passe bien, le second aussi, juste la sensation (réelle) d’être un peu juste au niveau des bras avec la combi « manches » dans les 400 derniers mètres.
Sortie en 1H04’45 soit 1H03 de natation hors départ laborieux. Pour l’instant tout va bien (267ème temps).

T1 :
Prendre son temps à une transition est agréable… enfilage d’un cuissard+maillot vélo+chaussures vélo tout de suite (départ en côte… donc on va éviter l’enfilage « au vol ») et c’est parti !
Vélo :
Comme toujours l’allure de certains laisse penser que l’on part sur un IM « classique », pourtant le départ se fait en côte sur plusieurs km, d’un bon pourcentage.
Le parcours fait une première boucle de 44kms avec passage par un petit col, descente assez rapide et moyennement sinueuse puis retour par la N94 vers Embrun sur un parcours« roulant ».
Les constats de cette première boucle sont :
- je n’ai pas un gabarit de grimpeur
- la configuration « semi aéro » est une bonne option car les zones où on peut être posé sur les prolongateurs sont fréquentes, le vent de face par moment et je reprends ainsi sans forcer ceux qui ont pris un peu d’avance en côte
- je descends mal mais ce n’est pas catastrophique
On repart ensuite pour le « gros morceau » par une route en petites montagnes russes et portions roulantes ou encore une fois la position aéro fonctionne très bien. Le vent est toujours légèrement de face, il ne fait pas encore trop chaud.
Plus de 3H de course et l’approche de l’Izoard commence, la chaleur est plus présente, je m’alimente en conséquence. Les pourcentages augmentent puis vient le moment où on attaque le vif du sujet après un virage à gauche. Maintenant c’est tout à gauche pour un bon moment hormis quelques mini plages de récup. Le soleil tape fort, la sueur coule, plus personne ne dit mot parmi les triathlètes, les spectateurs, toujours nombreux depuis le départ, nous encourage avec ferveur. Les panneaux marquant les pourcentages moyens ne quitte plus la valeur 8,X et 9,X. Tout le monde tente de conserver un semblant de fluidité dans le pédalage, la position en danseuse est parfois utilisé pour se détendre un peu, les kms s’égrènent doucement au hasard d’un lacet, d’un passage plus dur que les autres, d’une éclaircie dans la forêt…
Je suis dans les temps du « meilleur chrono vélo espéré »mais je sais que nous ne sommes qu’à la moitié du parcours et que la seconde partie sanctionnera une allure éventuellement trop élevée. Un petit moment de respiration proche du sommet avec une descente dans un paysage lunaire puis le dernier km arrive, les spectateurs se font encore plus nombreux et je pose le pied au ravito perso.
Petit coup d’œil à la montre : 11H38, cela laisse espérer un beau 7H50 à vélo si tout se passe bien ! Le téléphone caché dans la poche arrière marque un grand nombre de messages dont beaucoup de mon poto seb qui suit la course à distance en se projetant sans doute sur 2013 !
J’attaque la descente, rapide, trèèèèss rapide, heureux de ne pas avoir de compteur de vitesse pour ne pas me faire peur… Je reste prudent en n’attaquant pas les freinages à la pancarte « presque trop tard » et me laisse toujours un peu de marge pour l’imprévu. La récup dure 20kms, ponctuée d’une bonne hydratation.
On attaque à nouveau des parties plus ou moins roulantes, ou l’aéro est toujours le bon choix. L’attitude des concurrents a changé, moins dans le « je cherche à suivre l’autre ». Chacun rentre dans sa course, se préoccupant de moins en moins de l’allure de l’autre.
Le vent est toujours de face… le thermique s’est levé…
Puis arrive Pallon. 34x29 encore une fois, en se disant que ça ne durera pas, en conservant un bon rythme de pédalage, un peu plus en force cette fois mais… ça ne dure pas. Les supporters sont souriants, j’essaie toujours de remercier chaque encouragement.
Un peu de descente, un peu de montagnes russes encore, beaucoup de vent, retour vers embrun, chacun encore un peu plus dans « sa bulle »je trouve, et arrivée sur Chalvet que je connais pour l’avoir reconnu il y a 2 jours. Je grimpe sans appréhension, profitant des petits replats pour récupérer, profitant de cette dernière ascension et encore une fois du paysage. La descente est plus sinueuse, le revêtement de mauvaise qualité, la prudence est donc de rigueur mais un doux moment m’attend à 2kms du parc : la route passant en face de la maison, je peux embrasser ma femme, ma fille dans les yeux de laquelle je vois un éclair de fierté qui me réchauffe le cœur, et mon fils qui lui attend patiemment l’heure du biberon, ne s’occupant peu pour l’instant de ces futilités, avec raison.
297ème temps, 20 places de perdues, correct.
T2 :
Speaker Oliv’ me gratifie d’une arrivée qui sera entendue sur la RAM depuis Vendôme, je pose donc le vélo après 9H01’20 de course, et rejoint mon emplacement sous un soleil toujours très (très) chaleureux. Je décline la proposition indécentes de 2 ostéo-masseuses d’un petit massage de jambes sans doute destiné à me faire perdre de précieuses minutes (ma femme lit mon blog…ndlr)
CAP :
Je prends donc l’option : short ample + maillot vélo, ce qui me permet d’emmener le gobelet de l’orga (qui ne me servira à rien, une petite gourde aurait été préférable en raison de l’espacement entre le ravitaillement du 6ème et du 10ème km à chaque tour), les gels (que je ne prendrai qu’avec parcimonie au final), et surtout de rester « humide » en m’aspergeant généreusement. Le maillot vélo conservant plus d’humidité et séchant donc moins vite qu’une trifonction (en plus de protéger du soleil plus efficacement).
Départ extrêmement prudent aux alentours de 9kmh, donc 8.5kmh de moyenne avec les arrêts ravitos. Un rapide calcul me fait penser que les 14H sont peut être jouables, mais encore très très incertains. Le passage de 14H à 15H ou 16H ne tenant au final qu’à peu de choses (coup de chaud, plus de jus, problèmes gastriques, chute, éboulement, séisme, inondation,…).
Je trottine donc, y compris dans les côtes qui ne me font pas mal, y compris dans les descentes qui elles, je le sens, me détruisent les jambes. Un« supporter » me demande si je m’appelle Antoine et me dit que ma famille m’attend en haut de la côte. Sympa ! Un bisou à la famille qui m’attend au 5ème km et qui me voit arriver en trottinant dans la côte contrairement à moultes participants, ce qui les rassure sur mon état.
Je les retrouve un peu plus loin (9ème km), entouré d’un petit staff de supporters généreux en encouragements. C’est d’ailleurs une constante sur le parcours.
Vers le 14ème km je fais un rapide bilan, au 1/3 de ce marathon. Je suis encore en bon état, mais plus entamé que d’habitude sur ce genre d’épreuve, la fin de la cap devrait donc être plus difficile que d’ordinaire.
Arrivé au bord du plan d’eau, je croise mon cher cousin qui en commence avec le marathon. Course bien géré, souriant, je ne pense qu’à le féliciter et l’inciter à la prudence sur les premiers kms !
Je découvre Yannick du SAS TRI qui m’encourage chaleureusement à la fin de la première boucle. Passage à côté de la ligne d’arrivée, encouragement de speaker oliv’ et c’est reparti.
Je me traîne toujours à la même allure. Un petit calcul me fait encore espérer le sub 14H. Je regrimpe la côte et retrouve la famille au 27èmepour la dernière fois et avec grand plaisir. J’ai toujours l’air bien visiblement. Mais je sens bien dans la descente vers le 28/29èmekm que l’allure se réduit. Ce n’est pas trop la douleur qui est constante et supportable, mais simplement l’allure pourtant faible que je n’arrive plus à tenir. Je poursuis encore un peu jusqu’au 32èmemais me rend compte alors que la course n’est plus efficace à cette« vitesse ». Je prends donc le parti de marcher 100m tous les kms. Cela me permet de repartir à 9kmh, puis la vitesse s’écroule à nouveau et je remarche alors un peu. Les 14H s’éloignent lentement, mais sans réel regret. Je suis trop heureux de pouvoir déjà finir honnêtement cette course au regard de l’entraînement réalisé.
Je recroise mon cousin vers le 39ème alors qu’il attaque son second tour, belle synchronisation ! Il a l’air bien et certain de finir. Je ressens une grande fierté à le voir ainsi sur le point de finir EMBRUN et participer à cette course à ses côtés.
A 3kms de l’arrivée un VTT m’accompagne en me motivant gentillement, à 2kms un quad prend le relais et me libère pour le dernier km.
Je ressens les mêmes frissons que sur les IM précédents et le tri séries. Ce petit moment me suffit. J’hurle de choix au moment de passer la ligne.
0 places de gagnées / perdues selon qu’on voit le verre à moitié plein ou vide et malgré le « pétage » des derniers kms et un 5H02 sur le marathon. Surpris agréablement.
C’était une belle journée.
Au final, je n’étais pas là pour me prouver quoique ce soit, réussir un chrono, une place. Mais simplement profiter d’une journée à pratiquer le sport que j’aime, en compagnie de ceux que j’aime. Je ne pouvais pas être déçu.
Retour en 2013 pour 2 semaines de vacances en famille à encourager les potes sur le long, et peut être en 2016 pour mes 40 ans pour tenter un chrono. Mais ça… ce sera une autre histoire, et rien n’est écrit !

CR Embrunman PART 1

Embrun 2012…
Ca commence par un grand merci, merci à ceux qui m’ont supporté, aidé, encouragé durant ces derniers mois, ces derniers jours et ces dernières années… et qui ont subi cette passion stupide pour un sport qui bouffe du temps, de l’argent, des relations sociales et familiales.
Il fallait être un peu lucide pour débuter ce récit !
Embrun 2012 a commencé fin 2011 sur un coin de nappe lors des 30 ans de mon cousin qui se lançait dans l’aventure… le truc classique du « même pas cap » « allleeezzzz »… auquel un homme faible d’esprit, joueur et immature ne peut résister longtemps. Il faut croire que je regroupe les 3 qualités.
Secrètement, il y avait aussi ce désir d’affronter ce fameux embrunman après avoir exploré l’IM sur Nice (5 fois dont 4 finisher et avec un but de performance) et le « très long très montagneux »avec l’Altriman 2009 sur un coup de tête (et un premier « même pas cap’ ! »).
Mon ami Mitch l’avait fait, Kent m’en parlait, les forums en discutaient de diverses façon, mon cousin le faisait… donc quoi de plus sympathique que de le faire en famille et en passant si possible des vacances agréables dans la région !
Il s’agissait là du vrai challenge : me préparer suffisamment pour finir, mais en impactant au minimum la vie familiale déjà bien entamée par les obligations professionnelles. Et sur place, prendre un peu de distance avec la course en dehors de la course elle-même ! Vaste programme.
La préparation a donc été légère : grosse coupure cet hiver, petite reprise au printemps, très peu d’intensité, très peu de volume…
En tout et pour tout 1 sortie 3H, 3 sorties 4H, 1 sortie 6H, 1 sortie« double » totalisant 6H sur la journée, le tout à une allure toujours « IM » en mettant un peu de travail force/vélocité simplement, un half de préparation en Juin… et très peu de cap et de natation.
Ayant comme objectif de « FINIR » dans les délais, je n’avais au final pas trop d’inquiétudes, sans doute rassuré par l’altriman 2009 (à tort ?) pour la natation et le vélo…. Cela dit, pour la cap je savais que cela risquait d’être (très) dur…
Arrivé sur place, paysages superbes, population et commerces plutôt sympathiques (rien à voir avec « le grand sud du mois d’août »), maison à l’écart du centre ville au calme donc idéal pour les enfants et couper avec la course, vue sur la montagne et le lac, fin du parcours vélo qui passe devant la maison… cool.
Petite reconnaissance des 10 premiers kms vélo le dimanche (avec le cousin) et baignade dans le lac.
Petite reconnaissance de chalvet le lundi et baignade dans le lac + 1 tour du lac à pied à bloc… ce qui a l’air d’être une tradition pour tous les futurs embrunman : courir à 15kmh, emballé dans une tenue de combat triathlètique luisante au soleil…
Je trouve que les locaux sont bien sympathique et « zen » de recevoir cette troupe bariolée, le mollet lustré, les bas de compressions omniprésents, la tenue flanqué du M-dot et le sac/tee shirt/casquette « IM de XXX » affichée en trophée.
Je prends pour ma part le sac à dos « IM Nice » Rouge bien pratique pour trimballer les couches+lingettes+tissu pour lange+lait en poudre+bouteille d’eau+biberons+compotes pour la grande+bouteille d’eau pour les parents+…. au bord du lac.
Histoire de faire culture triathlètique locale…
Le mardi rien… mis à part chercher les infos que l’on n’a pas dans la doc de l’embrunman (hors les félicitations de toute la nomenklatura du triathlon et de la région sur les 10 premières pages) pour savoir les quelques petits détails liés à la pose du vélo (vélo ? Sacs ? ravitos ?). Bref, toutes ces petits choses qui angoissent le triathlète et qui ne coûtent pas grand-chose à mentionner en dehors du briefing qui a lieu APRES la pose du vélo au parc… histoire d’éviter les arrêts cardiaques d’avant course et limiter l’explosion du forfait du tél portable.
Bref, tout se passe bien, les bénévoles sont sympas, le site propre, mon vélo a la tête à l’envers (pour moi c’est demain), et je m’aperçois que j’ai la gaine du câble de dérailleur arrière HS. Donc réparation dans le parc avec réglage du dérailleur à l’arrache en me disant que j’ai 188kms pour peaufiner ça demain de toute façon si ça passe mal…
STRATEGIE MATOS :
Combi sans manche (SM) ou combi manche longue (ML) ? That’s the question. Plus grande aisance pour nager avec la « SM », eau à 21°C, beau temps…. J’ai failli faire ce choix… mais l’idée de garder un maximum de calories et de privilégier le « confort thermique » à « l’efficacité de nage » sur ce très long« long » a fini par gagner. Ok pour la « ML » donc. Nota. Cela n’a rien à voir avec les kilogs superflus et un lien quelconque avec les tailles S, M et L… bien sûr…
A vélo : felt SC1 config route + prolongateur long + cosmics carbone SL parce que embrun c’est roulant, venté, et qu’on est triathlète quand même ! Braquets 50/34 et 12/29. Pneus neufs.
STRATEGIE BOUFFE :
Semi autonomie pour pallier une éventuelle déficience des ravitos : 2 bidons de 800ml de boisson énergétique au départ et 2 de 600ml au ravito perso à l’isoard. Arrêt quand nécessaire pour faire le plein de mes bidons totalement et éviter les bidons à moitié plein. Autonomie en« solide » sur le vélo. Pour la cap : des gels (j’en ai pour finir pris que 3 sur les 6, profitant des patates, tomates, et coca mélangé à l’eau fraîche).
STRATEGIE D’EFFORT :
Nat cool, vélo cool mais pas trop, cap départ très lent et attendre que ça pète.

dimanche, août 19, 2012

I'm an Embrunman!

Merci à Sophie, Léa, Nathan, Mitch, Seb, Kent, Jeff, Franck, Michel, Will, Yannick, Yannick n°2,  pour leur soutien, leurs encouragements, leurs félicitations, les séances d'entraînement partagées, les heures d'entraînements supportées...
Le CR dans pas longtemps.
Nat : ok
Vélo : ok
Cap : ok, j'ai pété, c'était prévu, j'ai souffert, c'était prévu, j'ai aimé, c'était prévu.

14H09 et 282ème... il a fait chaud!

jeudi, août 09, 2012

Allez... Balance!

Ce n'est pas parce que la prépa est light, que les ambitions sont de passer une bonne journée, qu'il est impossible de tenter éventuellement d'avoir quelques espoirs ou idées de ce qu'il est peut être envisageable de faire...
Ayant participé à un triathlon "long" en montagne (altriman) et mon poulin préféré (Mitch) ayant quant à lui déjà fait embrun, je peux émettre les hypothèses suivantes si la météo et la mécanique ne s'y opposent pas :
Natation : 1H10 en nageant cool
Vélo : 8H30 et s'approcher des 8H?
Cap : Approcher des 4H45?

Verdict dans quelques jours...

dimanche, août 05, 2012

L'heure solennelle du bilan

Pour les fanas de statistiques, de bilan, de prépa, de petits et gros volumes, voici les totaux depuis le mois de Janvier.
Je ne mets pas ici par décence les totos (sisi) d'octobre à décembre.
C'est un fait particulier cette année : une quasi coupure totale puis de petites séances sans aucune intensité d'octobre à décembre (30' cap/30' HT/30' strechcordz par semaine).
L'impact a été un déficit de puissance à vélo que je n'ai pas su reprendre avec un entraînement "light" puis un peu de volume mais sans grosses intensité (incapable d'encaisser le cumul des deux).

TOTAL du 01/01 au 05/08 : 173H
Natation : 20H41
Vélo+HT : 83H50
Cap : 54H44
Strechcordz : 13H44

Découpage : Strech+nat / HT+Vélo / Cap

Janvier : 1h34/1h30/8h37 (prépa Raidnight)
Février : 5h33/3h01/8h59 (inclu 5h15 du Raidnight)
Mars : 3h12/4h12/4h34
Avril : 5h32/8h07/8h11
Mai : 8h48/10h57/6h16 (sprint villiers)
Juin : 5h15/17h14/6h57 (half mansigné)
Juillet : 4h32/32h06/10h13 (sprint CLM Chartres)
Août (5 jours) : 0/6h43/57'

Fin de prépa

Une dernière petite séance vélo de 4H ce jour pour parfaire la petite préparation pour embrun. Maintenant place à la récup en douceur, à l'affutâge à base de hamburger, kebab, pizza et glaces. Et rendez vous le 15 Août pour une loonnnggue journée!

dimanche, juillet 29, 2012

3h08+3h=6h08

Je continue tant bien que mal à tenter de retrouver une capacité à rouler longtemps sans me fatiguer... en délaissant honteusement la course à pied (2 petites séances souples par semaine uniquement).
Cela passe par quelques séances longues que j'arrive à faire rentrer dans l'emploi du temps familial.
Pour une fois facile aujourd'hui puisque j'étais célibataire sans enfants... donc 3h08 de vélo ce matin dans la campagne, pose déjeuner et hop 3h de HT devant les JO...
Je suis un peu cuit...
Une dernière séance 4H (max) le week end prochain et ce sera la dernière ligne droite!

mercredi, juillet 25, 2012

3 semaines...

Natation : OK
Vélo : ok
Cap : heuuuuu

Voilà les pronostiques à quelques encablures du départ.
La natation ne devrait pas poser de problème à une allure coooolll (un 35' pour 2000m allure "IM" avec accélération sur les 500 derniers mètres m'a rassuré sur ce point). Je continue à nager 1x / semaine donc.

Le vélo... ben... je ne suis pas moins bien entraîné que pour l'altriman en 2009 (enfin je pense...) maintenant j'étais beaucoup plus jeune ;-) et mes heures de gloire (et de volumes de malades) étaient encore toutes proches. Le danger d'être un peu mieux entraîné étant de se laisser emporter par la foule et partir au dessus de ses pompes.

La cap : c'est là que le bas blesse... j'ai certes pris quelques kgs, mais suis à un poids inférieur à celui de la plupart de mes IM (hors Nice 2011) et j'ai tout sauf de bonnes sensations et de bons chronos à pied (à des allures pourtant faibles). Bref... encore 3 semaines!

jeudi, juillet 19, 2012

6H05

C'est la durée de la séance test de ce jour.
Le but était de vérifier :
1) que je n'étais pas trop à la rue pour tenter embrun
2) me réhabituer à une hauteur de selle plus basse et valider celle-ci en vérifiant que :
3) la douleur au dos disparaissait avec cette modification (j'ai également légèrement baissé le bec de selle vers l'avant)
4) qu'on pouvait faire une sortie 6H avec un bon petit déj, 4.5L d'eau agrémentée d'un peu de sirop et 4 barres énergétiques type "grany". C'est tendu mais ça passe et ça permet d'apprendre à reconnaître lorsqu'on arrive sur des valeurs de glycémie un peu basse et le gérer.

Plus en détail : 30' seul, 1h45 avec mon poto seb à discuter et bien rire (merci seb) sur les parcours du MD et du sprint de vendôme, puis 1h30 de travail de force en 50*12 quelquesoit le terrain et en alternant position CLM et route (yc à 30tpm en grosse côte, on travaille le déroulé de pied!) puis allure "embrun" pendant 1H15 avant de finir 1H vent de face...

Test satisfaisant pour pouvoir espérer finir. Maintenant l'espoir...

Bravo à mon cher Cousin qui a effectué sa séance 6H de ..... HT aujourd'hui avec au menu :
5x(10' all IM+2' soutenu)+1h30 simulation col + 45' vélocité (simulation descente de col)+30' hyperforce + 15' souple + 2x(20' soutenu+40' allure IM).
Et le soir 1H cap souple avec plein de côtes...
Heureusement que l'étape du tour était passionnante ;-)

dimanche, juillet 15, 2012

J-30

Et une première semaine à 14H d'entraînement! Une grande nouveauté depuis bien longtemps...
Pour la semaine à venir sans doute la même chose avec au milieu une grosse sortie vélo en mode "touriste" d'environ 5/6H... histoire de voir ce que ça donne.
Au niveau des allures, je ne mets pas beaucoup d'intensité sur ces sorties longues pour plusieurs raisons :
- je pense que je n'en suis pas capable, ou du moins que je mettrai trop de temps à récupérer vu mon niveau d'entraînement cette année (et mon dos n'aime pas)
- je cherche à développer autant que possible la lipolyse à une allure légèrement plus soutenue que sur embrun
- j'effectue du travail forte vélocité/faible vélocité à cette allure car je pense que cette spécificité est utile à travailler pour embrun (montée/descente de col). Même en 34*29 je vais me retrouver vers 60tpm durant de longs moments et 70tpm le reste du temps... et en 50*12 je risque de mouliner dans les descentes et les faux plats... alors autant être à l'aise!

Pour la natation, bonnes sensations lors de la dernière séance
Pour la cap, un peu lourd mais ça va... un peu de travail d'allure (à 14/15kmh) mais je réaxe sur le travail de côtes et d'allures "footing" du dimanche avant de faire quelques séances à des allures "basses" pour travailler le geste spécifique à un bon petit 10kmh qui devrait être la vitesse de pointe atteinte sur le marathon dans les faux plats descendants...

dimanche, juillet 08, 2012

Ca drache!

Pour bien commencer les vacances :
Samedi : un petit enchaînement cap (sous la pluie) - natation (dans le beau bassin de 50m de Dunkerque avec une ligne d'eau pour moi tout seul!) - cap (plus de pluie).

Dimanche : départ 8H15 sous une grosse pluie battante sur un super VTT à 69 euros, plus gros braquet 42x12 et manivelles de 170mm. 3H plus tard la pluie s'arrête enfin et retour à la maison au bout de 4H05 de "route" pour un bon repas en famille.

Ca va revenir, ça va revenir.... le 15/08 ce sera 8H de vélo mini...

dimanche, juillet 01, 2012

Bilan Juin

Nous avons donc un mois "correct" avec quasiment 29H d'entraînement répartis en :
- 4H45 de natation en 8 séances + 30' de strechcordz
- 17H14 de vélo en 13 séances (dont 2 séances "longues" et 1 MD)
- quasiment 7H de cap en 9 séances (dont le MD).

Sinon une petite "frayeur" lors de la séance de 4H + 40' de cap l'après midi le 16 Juin... douleurs aux quadri (interne) pendant 3 jours...ça laisse rêveur sur le fait d'attaquer un IM...
Et relativement rassuré le 23 Juin lors du MD avec une récup sans problème derrière (juste un peu les hanches mais ça c'est la vieillesse et la cap un peu inhabituelle).

Sinon pour commencer Juillet, un petit CLM par équipe "pour le fun" (avec un gros km allure sprint à vélo sur les 25kms et le reste allure "Half-IM", hein seb ;-) et 2H de vélo allure quasi "half" pour enchaîner histoire de faire un peu de "long" et rentrer à la maison...

Un clin d'oeil à Djowl qui a fait sa première vraie séance longue de HT aujourd'hui (4H+1H cap).
Et ce n'est qu'un début :-)

mardi, juin 26, 2012

Mansigné : pas de quoi s’inquiéter sauf si…

… on considère qu’à Embrun un costaud en vélo pourra toujours courir (lentement) mais qu’un pas trop mal à pied ne pourra jamais courir s’il n’est pas costaud à vélo…
Bref, c’est avec pas grand-chose dans les pattes que j’arrive sur ce half qui marque là une séance clé de ma longue prépa pour Embrun (sic).
J’ai prévenu tout le monde : comme pour Vendôme je fais appel aux dieux du triathlon pour qu’ils fassent un nouveau miracle
Mais comme je lis « sport et vie », je sais que les bracelets à motifs décalco et autres subtilités commerciales ne sont rien face à l’EPO, les hormones de croissance et les corticoïdes, ou accessoirement l’entraînement.
L’effet placebo a ses limites que le dopage franchit allégrement mais que l’entraînement permet de fleurter.
Et comme je n’achète pas les uns, ne consomme pas les autres et suis un peu short pour le troisième, je suis mal…
Bref (je l’ai déjà dit et je serai tout sauf bref, mais ça tu le sais, lecteur assidu que tu es, à traîner sur les blogs et sites de triathlon à longueur de journée pour trouver tout article ou récit qui étancherait ta soif de news triathlétiques au lieu d’aller t’entraîner – t’inquiète je fais pareil –),
Bref, disais je, pour ce premier week end estival la météo prévoit vent fort et crachin.
J’aime le triathlon. Et pour me remercier de cette affection, les dieux m’épargneront le crachin.
Une fois sur place, je découvre une orga bien faite, et même très bien faite pour une première épreuve. Tout le reste sera à l’avenant avec double sacs pour les transitions et change sous la tente, nombre limité de participants (limite aussi le drafting), bénévoles partout, photographes, sourires, encouragements, bref, nickel.
Je revoie « Le Coach » et croise Boubou que je rassure. Je me doutais de son angoisse à l’idée de me prendre 1 à 2 tours en cap. Je lui dis de ne pas avoir honte, qu’il peut aller jusqu’à 2 sans pb, par contre pour 3 s’il peut ralentir un peu ce serait sympa.
Bien entendu, pendant que je prononce ces mots rassurant, je fais de grands mais discrets signes vaudous qui ne seront pas sans effet comme vous pourrez le lire sur son blog.
Ca c’est fait. (P.S. : pour être mauvaise langue, je rajouterai qu’il met un de ces bordels sur la pelouse avant le départ).
Allez, dans l’eau pour rejoindre une ligne de départ virtuelle que personne n’a vraiment compris et pendant qu’on se replace « PAN ».
Je me prends 2 coups dans la tronche en 25m puis mobby dick à côté de moi vient me percuter plusieurs fois de suite, tentant vainement de fuir sur la gauche alors que la bouée est plus à droite…
Pis j’ai mis ma combi manches longues parce que l’eau est à 19°C et j’ai l’impression de faire bouchon dans le clapot, j’ai des appuis de merde, une position de merde, les lignes droites me paraissent faire 2000m, bref, ça colle pas avec les sensations depuis 1 mois… en bon triathlète je vais trouver une cause à ça, externe bien sûr : LA FAUTE A LA COMBI MANCHE LONGUE. Voilà, ça c’est fait.
Fin des 1900m, 33’59. Ok, je suis nul.
Longgguuueee T1, récup de sac, pieds plein de sable, enfilage de chaussettes (je pense à toi Mitch, je ne me nettoie pas les pieds), attrapage du vélo et hop c’est parti pour 87,65kms de vélo en 3 boucles.
Sensations pas trop mal, je vois plein de monde devant et je remonte un peu donc je confirme, j’ai super mal nagé (ou je roule super bien mais bon, non, j’ai mal nagé).
Le parcours est assez roulant mais en restant varié, pas monotone, des relances juste ce qu’il faut, des faux plats, des virages, bref on s’occupe bien.
Un petit groupe se forme devant moi qui drafte-un-peu-mais-pas-vraiment. Je laisse un peu de champ pour ne pas me faire enfermer… et quelques kms plus tard une courageuse arbitre les attrape au tournant. Bravo.
Le 1er tour se termine et tout va bien. Je ne force pas plus au second tour. Le vent, lui, décide de passer la seconde gentillement. Bref, c’est pas stratosphérique mais honnête et je ne fatigue pas.
Au dernier tour je décide d’appuyer franchement, et le vent aussi. Les jambes répondent, je ne gagne rien au chrono mais ça fait plaisir (on va dire qu’il y avait plus de vent….), et je remonte quelques places.
Ca c’est fait.
Posage du vélo, T2 tranquille, départ souple et j’entends le speaker qui annonce que DFF termine son… 2ème tour… soit quasi 10kms d’avance… il m’a mis la misère à vélo le gars… bon, logique mais il y eut une glorieuse époque où il ne me prenait que 15’ sur 84kms (Troyes 2008). Là c’est 30’ l’addition… snif…
Quelques gars me passent, je joue le mec d’expérience qui gère son effort.
En fait, je me demande quand je vais péter. Je suis à environ 13kmh, pas trop mal mais bon, hein…
22’54 au premier 5kms.
C’est reparti pour le second tour. Les écarts se stabilisent, les mecs ralentissent devant, je le sens, ça sent le sapin pour eux. Je fais surtout gaffe de ne pas accélérer. Les cuissots tiennent. 22’59 pour la boucle 2.
Tous les kms sont inscrits, donc je peux maintenant voir si je tiens la cadence et ça motive.
Je commence à sentir que je suis moins en mode « facile ». Je n’ai pas vu de Boubou donc soit il m’a pris 1 tour avant que je passe à T2, soit il est encore derrière et je me dis que je sentirai bientôt son haleine fétide et amicale sur mon épaule.
Fin du 3ème tour en 22’59, c’est pas beau cette régularité ! Je me félicite, ça fait du bien.
Je tente un début de pseudo départ d’accélération et le mec que je viens de passer me met une mine 500m plus loin. Bon, ok, on reste calme. Les jambes couinent, renâclent, protestent, tentent de fuir de chaque côté, mais je garde tout ça en ligne et compte les « 1000m » lentement. Les temps intermédiaires me montrent qu’en effet je gagne 5s au km, ce qui est énnooorrmmme vu les circonstances.
Je reprends 1 puis 2 gars qui sont dans mon tour, rattrape le gentil camarade qui m’avait laissé sur place tout à l’heure puis voit un nouveau collier jaune devant moi (marquant le passage au 3ème tour bien entendu !), puis un autre un peu plus loin, je suis à bloc, légère hyperventilation, non, récupération dans la petite descente, je le reprends puis un autre… GGGNNNNNIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiii vais me le faire… pis un autre là-bas…. RRAAAAAHHHHHhhhhhhhhHHHHH pjkjnkqbsjdhbfjbhjljahbqqsmlkdlnkd je le passe à 150m de l’arrivée, petite boucle de 100m de bonus et spprrriinnntttttttt pour le final.
Bobo aux jambes…
Plein de cahouettes, chips, noix de cajou, discussion sympa avec Gaby, échanges avec mon lapin sur la cap qui m’a bien aidé dans le dernier tour, explication avec le très sympa Damien Landon sur un grand mystère que je traîne depuis 5 ans : Pourquoi avais-je roulé plus vite que lui sur Vendôme 2007 ? Il m’a rassuré : pas bien à cause du froid… ouf…
Au final, une course dont je devrais être satisfait au regard de la préparation réalisée.
La seule chose à laquelle je dois veiller est que sur Embrun, il est impératif d’être solide avant tout à vélo, bien plus qu’à pied.
Or, j’ai été « correct à vélo » ce que je ne considère pas comme satisfaisant.
Mais il me reste quelques semaines…
Merci au concurrent 122 de m’avoir prêté une mini pompe pour faire la course et qui aurait pu m’être très utile.

dimanche, juin 24, 2012

C'est moins pire que si ça avait été moins bien

Rapide CR,
J'ai vu Boubou (ça c'est important), le coach (aussi) et gaby (un V4M que j'ai devancé de...13", le bougre).
Natation catastrophique : l'impression de faire du tangage et du roulis dans le clapot, de pas être bien, j'ai du mal avec la combi avec manches... et à 19°C j'ai pas osé mettre la "sans". 34' et 111ème.
T1 looonngguueee
Vélo : mouais, juste correct vu mon niveau actuel, ça aurait pu être pire 71ème chrono et +39 places
T2 normale
Cap : régulier pendant 15 bornes (à la seconde près pour les tours 2 et 3) et un 61ème chrono et +14 places (dont une grosse moitié dans le dernier tour).
Bilan 58ème sur un peu plus de 300 finishers

Maintenant faut progresser en vélo... parce qu'à embrun, celui qui ne roule pas, ne court pas...

samedi, juin 23, 2012

Moi, Triathlète de Longue Distance,

Moi, Triathlète de Longue Distance, je ne me chercherai pas de fausses excuses,
Moi, Triathlète de Longue Distance, je ne ferai pas une moyenne de merde à vélo en argumentant que "je n'étais pas à bloc", j'assumerai,
Moi, Triathlète de Longue Distance, je ne me traînerai pas comme une loque à pied en déclarant "que je fais une séance longue pour préparer un super long triathlon",
Moi, Triathlète de Longue Distance, je ferai toujours preuve d'un engagement généreux quelquesoit mon entraînement, mon niveau, préférant exploser en étant parti largement au-dessus de mes pompes, que faiblir lentement en gérant ma fatigue (sauf sur IM, faut pas déconner),
Moi, Triathlète de Longue Distance, je vais morfler demain, mais je m'en fous, au fond j'aime ça.
Votez pour moi!

jeudi, juin 21, 2012

Charge glucidique


Dans les temps jadis, on pratiquait le RDS ou Régime Dissocié Scandinave à savoir : 3 jours de gras et de protéines en continuant le sport puis 3 jours à se gaver de pâtes... au final augmentation des réserves de glycogènes, système digestif en vrac, la chiasse, mal au bide, 2kgs de plus.

Puis on a inventé le RDS "allégé" : on enlève le gras, on met des légumes verts, bref on mange de l'eau pendant 2 jours pis on mangeait plein de pâtes. Ca marchait pas trop mal.

Il y aussi ceux qui bouffent 1kgs de pâtes à 3H du matin et qui finissent de les digérer le lendemain de la course.

Et puis on s'est dit qu'il fallait, pour les sports d'endurance ou l'organisme et le système digestif allait être mis à rude épreuve, ne pas le surcharger avant la course, donc la veille manger normalement et privilégier la charge glucidique à J-3 et J-2.

Enfin, on a inventé le malto, et les athlètes du long se sont mis à promener leur bouteille de 1.5L de boisson trouble, et l'estomac toujours de travailler à dégrader ces longues chaînes carbonées.

Alors au final... comme on sait que la fameuse "gypoglycémie réactionnelle" n'est cantonnée qu'à des cas très particuliers, que les pics d'insuline causés par le mangeage de bonbons ne dure pas, ben... je me suis dit qu'une bonne boite de 750g de bonbons à manger pendant J-3 et J-2 :
- ça permettait de manger des glucides facilement assimilables
- la ration est pauvre en lipides (0%) légèrement en protéines (4%... protéines de quoi?) et riche en glucides (le reste)
- le tout en se faisant plaisir

Par contre, c'est bizarre mais j'ai souvent eu la question : "t'as pas une course ce week end toi?"
Réponse : "ben si, je fais une charge glucidique là, alors touche pas à ma boite, c'est scientifique"

GOOOOOOOOOO!!!

dimanche, juin 17, 2012

Very longgggg style

Bon, ben logiquement aujourd'hui 4H vélo sous le soleil dont la moitié en compagnie de Seb "burger" et en fin de journée 50' cap allure "MD" pour voir comment ça tient.
En résumé :
- Ca tient
- Ca va pas trèèèsss vite mais ça roulotte gentillement
- Ca court pas vite mais ça avance
- J'ai rendez vous chez l'ostéo avec mon home trainer demain soir pour enfin trouver pourquoi j'ai mal à un endroit précis d'un côté dans le dos depuis 2008

Pour les pronostiques :
On va dire entre 31' et 33' en nat
En vélo... hum... si les routes de la sarthre sont comme celles du loir et cher, qu'il fait beau, pas trop de vent, que j'aimerais courir après et vu qu'il y a 87.9 kms on va dire 2H45 ce serait bien
En cap... beuh... s'il  y a bien 21kms : 1h45 serait très très très très bien, 1h50 correct, 1h55 je suis mal pour embrun, 2h heu....

mardi, juin 12, 2012

Long style

Ouuaaiiicccchhhhhh gros!
Première séance 3H vélo sous le soleil ce samedi (sisi, même pas de pluie!), allure IM cool en mettant de la fréquence les 2 dernières heures.
Faut pas se voiler la face, j'ai pas le niveau pour mettre de l'intensité et il me faut continuer de travailler plutôt l'allure spécifique IM que tenter de retrouver des capacités sur Half, ce qui n'est pas ma priorité et le gros enjeu de la saison!
Dimanche séance cap énorme d'1H avec un 5k rapide (15kmh) et ensuite de l'allure "MD" de 2011 pour (me) finir.

Cette année, si je peux être efficace sur Sprint et Embrun, ça m'ira bien. Pour les CD, MD et perfer sur IM on verra ça pour la quarantaine!

mardi, juin 05, 2012

1/1 sur R5 10x53*19/90tpm/2x17/88tpm/1x16/87tpm

Ca ne doit rien vous dire chers gentils admirateurs, mais pour moi cela signifie que quelques fibres musculaires ont retrouvé la voie de la contraction et du bouffage de glycogène au lieu de se la couler douce sous la couche de lipide.
Bref, je dois être remonté à un petit 320W de PMA au powertap en extérieur, soit encore 20W de déficit mais en progrès...
Reste à réussir à tenir un bon % de cela sur 90kms et courir après...
Ca c'est une autre histoire!

samedi, juin 02, 2012

Incantation

Bon, il ne faudrait pas que cela devienne une habitude... ni que ce bloc ne sombre dans le prosélytisme voir pire, que j'achète un bracelet avec une pierre magique qui me rééquilibrera les énergies et me fera devenir invincible (du coup il en faudrait logiquement 1 à chaque poignet, sous peine d'être déséquilibré, non?).
Mais bon, ça a pas trop mal marché la semaine dernière alors...
Hum hum
Allons y (vous ne pouvez pas voir mais il faut se placer en position aéro pour que ça marche, prendre garde de ne pas être dans une boite gay pendant la prière).
O vous, dieux de de l'adaptation et du triathlon réunis, j'implore par la paraculaire et le cin(tre) aéro votre clémence, recevez mes offrantes faites de boissons énergétiques, gels et barres collantes que je me colle sur le corps, écoutez ma prière et exhaussez mon voeux.
Lundi j'ai roulé 1H50 en position aéro, sans drafter, allure souple IM,
Aujourd'hui j'ai parcouru la campagne vendômoise sans jamais faiblir, réalisant 2x20' appuyés sur les 2h30 d'effort cyclopédique, puis j'ai enchaîné par 32' de trail durant lesquels j'étais totalement à la ramasse.
Faites que les gênes de l'adaptation soient activés, que la lipolyse et la glycolyse se développent, que la commande centrale ne faiblisse pas, que les hormones hormones, tout ça pour dans 3 semaines s'il vous plaît.

Parce que là... je me serai cru en novembre 2004 de retour de ma première sortie 3H vélo...

Merci

mardi, mai 29, 2012

Sprint Villiers 2012 : les dieux étaient avec moi

Samedi, 16H15, je suis garé près du plan d’eau de villiers, j’envoie un sms à Seb comportant ces quelques mots poétiques : « je vais tous les démonter ».

J’ai la gniak, j’ai donc au moins 1 truc qui est au top.

Puis j’invoque les dieux du triathlon pour qu’ils fassent un petit miracle aujourd’hui et me permettent de faire illusion parce que…il faut avouer qu’en ce moment à part à pied….

Mais ils n’en savent rien les autres, ils se disent que j’ai du trouver un nouvel entraînement micro-macro-déstructuré qui m’a fait gagné 3’ en natation, 2’ en vélo et qu’à pied je me suis rétréci les pieds dans une étuve pour chopper des méga appuis dynamique.

Ou alors ils ne me connaissent même pas… quelquepart c’est mieux, j’aurai l’effet de surprise.

Bon, allez, on va préparer le petit bordel avec mon cousin qui fait le doublé sprint/MD en prépa d’embrun (ça me dit vaguement quelquechose cette course…).

Je m’allonge un peu dans le coffre du break. J’aime ces petits moments de calme avant la tempête. La chaleur donne un petit air de western à la situation. Va falloir dégainer le 53x12, faire hurler les triceps, burner les zoot nouvellement acquises et jamais z’encore testée sur plus d’une foulée.

Bon, pas dans cet ordre là bien sûr.

On rentre dans le parc, de front, les rangées de vélo s’écartent devant nous, la sono s’arrête, speaker oliv’ se tait, quelques mèches de nos cheveux dépassant de nos haumes se soulèvent légèrement sous le vent sec et chaud.

Puis tout le monde reprend une vie normale, y compris moi en moins mytho.

On s’installe, on blagouille un peu avec les potes, Franck a pris son vélo de 1907 pour signifier qu’il est en plein début de commencement d’éventuelle reprise, Robin n’aime pas le vélo, Julien est toujours aussi grand (je n’aimerai pas qu’il me colle une tarte, il a des grandes mains) et sympa, mon cousin est toujours aussi fin même s’il bouffe comme un albatros affamé (y m’énnerrrvvveeee, mais au moins je le sèche sur le plat et dans les faux plats en vélo), sonia est remontée (contre qui ?), bref tout le monde est dans son état normal.

On part en petit footing pour se mettre en condition et suer un peu.

Eau à 23,8°C (la blague), j’enfile mon arme secrète : la combi sans manches.

Je m’explique : je nage pas, j’ai pas de bras, j’aime le chocolat, quand j’essaie de casser le coude je nage mieux mais ça me bousille les bras en 300m avec la combi « manches ». Pas grave me direz vous : nage avec les bras plus tendus, oui mais je ne nage pas je vous ai dit, donc j’ai pas les muscles pour…

On se met à l’eau, 200m d’échauffement, je me place, grâce à ma grande expérience à l’extérieure de la trajectoire mais à l’intérieur de la première bouée qui est assez éloignée (vous comprenez, non ? faudrait que je vous fasse un dessin, c’est hyper technique en fait) espérant ainsi échapper au trafic et à la baston.

PAM ! (eh oui, ce n’est pas PPOOOOOMMMMMM qui serait la corne de brume ou TTRRRRIIIIIIIII qui serait le sifflet, on est dans un western je vous dis !)

Je pars cool, ça fritte pas, c’est cool. Je poursuis cool, au demi tour, je commence à avoir un peu honte de nager si cool (et de ne pas user de synonymes). Mais bon, je n’ai pas mal aux bras, j’ai l’impression de ne pas être trop mal placé, alors je continue comme ça… j’accélère un chouilla après le dernier virage et je m’extraie de l’eau pour entendre un petit gars égrenner son chapelet vers les 50, ce qui est cool (chrono identique à l’année dernière et à priori quelques dizaines de mètres supplémentaires donne 30 places de mieux).

J’entend qu’on annonce Robin sortir du parc et Julien juste devant moi. En cours de route je crois entendre qu’on annonce le coach derrière. Tout va bien.

Je saute sur « Philippe » (pas mon ami Kent, mais mon vélo), et je me dis que si je ne veux pas avoir honte de mon chrono il n’y a qu’une option : partir à bloc, continuer à bloc, finir à bloc et tomber dans les pommes après avoir franchi le tapis du chrono à T2.

Grosso modo ça marche, je me mets minable comme il faut, je me fais doubler une seule fois (sûrement un relais J, le triathlète est malhonnête), j’engueule un seul gars à l’attitude douteuse vis-à-vis de la règle de « l’aspiration abri », je me fais hurler dessus par les supporters du club (ça fait un bien fou !) j’en torche plusieurs qui, inconscients, essaient de suivre mon rythme démentiel, et je saute de Philippe lancé à 15kmh à l’entrée du parc. Mes premiers appuis trahissent le mec qui vient de rouler pendant 21,523km pour échapper à un contrôle fiscal. Je bombe le torse, accroche mon vélo avec un voile devant les yeux, enfile mes zoot à -50%, retire mon casque (pas comme l’année dernière) et mes lunettes et je pars d’un pied quelconque vers la sortie du parc. On est 3 ou 4 dans les mêmes décamètres, et forcément je me fais déposer… mais le sage sait que celui qui veut aller loin doit ménager sa monture. Donc je ménage, mais bon, ça picote un peu quand même. Au bout de 300m, je me dis qu’il ne reste plus que 4700m. Au bout de 350m, 4650m et après je fais un truc pas con : j’arrête de réfléchir.

Du coup, je m’aperçois que je reviens sur un cadet, que je passe, qui m’accroche, accélère, ralenti, bref, encore un jeune qu’il va falloir coacher. Je lui gueule de prendre ma roue, de se caler dans mon 45 fillette et de me coller une mine dans le dernier kilomètre.

Ce qu’il fait très intelligemment (il ira loin ce petit !) et avec un grand fair play, refusant de me doubler dans la dernière ligne droite. Mais nous n’en sommes pas encore là.

Je nous ramène doucement, mètres après mètres sur les 3 gars qui nous ont passé dans les 500 premiers mètres, à la fin du premier tour je suis cramé mais fort de l’honneur du rôle de l’aîné je maintiens l’allure, engueule mon jeune qui est toujours là, et on double les premiers retardataires. Je gueule : reste plus que 2000m. J’ai les jambes détruites, je suis à 80 cycles respiratoires/minutes. Je tente un air détaché en doublant mon cousin et franck qui se promènent en discutant sur leur premier tour, j’essaie d’attaquer pied à plat (les photos montreront que je suis complètement talon, fais chier), le jeune tient bon, arrivé près du lac, je lui dis d’accélérer progressivement, il me laisse comprendre qu’il ne peut pas. J’essaie de le faire pour lui alors qu’on gagne une place, il me semble qu’on en reprend encore un autre, on relâche tous les 2 dans le faux plat descendant (2m de D-) pour attaquer sans ralentir le faux plat montant (2m de D+), plus que 150m, on est à bloc, je dis à mon jeune de passer, il refuse, honneur à lui.

Et je me mets minable une dernière fois.

Résultat 18ème au scratche/222.

A priori meilleure natation que l’année dernière (+75m je pense) et 53ème temps.

1’ de moins bien en vélo (et 15ème temps)

20’’ de moins bien à pied mais la chaleur semble avoir joué sur les chronos puisque je fais le 16ème temps (ou alors le niveau était moins élevé, c’est possible aussi…)

Seb Becker atomise encore tout le monde à vélo…

lundi, mai 28, 2012

Résultats du week end

Pour votre serviteur, un petit compte rendu de course arrivera d'ici peu mais sachez d'ors et déjà qu'il a réalisé un top 20 sur le célèbre triathlon international (sisi, en raison du partenariat entre les villes européennes, il y avait de jeunes étrangers sur les courses avenir) de villiers, distance sprint, 4ème à gauche.
Et ceci malgré le caractère vicieux des organisateurs qui avaient bien rajouté 75,235m en natation pour me déstabiliser. C'était sans compter mon arme secrète....
Je finis donc 18ème/224 avec une belle course pour ma forme renaissante (+1'25 par rapport à 2011 mais avec un peu de natation en plus...).

Pour les autres, je taierai la place du coach, par pur respect. Pour Robin, je n'ose pas faire de commentaire, étant toujours marqué par son visage hagard sur la partie vélo. Julien réalise lui un très beau doublé Sprint/MD, et sonia fait honneur à la gente féminine du Tri Attitude 41!
Voilà pour le club sur Vendôme, auquel il faut rajouter la perf de bipbip Seb, diminué par un coup de chaud à pied sur le CD de bourg en bresse et qui termine à la 65ème place d'un tri très relevé, avec pas mal de drafting (sauf pour lui!) et de très très bons chronos natation et vélo. On a notre loco pour le 1er Juillet (sprint CLM par équipe)!

Enfin, mon cher cousin, qui, en préparation pour embrun, faisait l'enchaînement sprint/MD qu'il a réussi haut la main en améliorant son chrono sur le MD de 40'. Encore une progression identique et j'ai du soucis à me faire pour l'année prochaine (et pour embrun cette année!).

A plus tard pour le CR de course!

samedi, mai 19, 2012

Aujourd'hui se déroulait l'ironman de lanzarote auquel participait un grand nombre de pasta boys et girls.
Outre une superbe perf de Laurianne Levasseur, un sub 13 pour XD (Damien Steinbach), une explosion en règle pour copste sur le marathon (Stéphane Cottereau) et une perf solide pour Cornofulgure (Christophe Domain) comme à son habitude, il y a le plus important :
La course maitrisée et réussi de Mitch (Pierre Bittner) qui améliore son chrono de lanza 2007 de 10' (11h55) malgré 2 transitions à se chouchouter les pieds (sables, chaussettes) qui lui ont mis 6' de débours par rapport à la précédente perf! Mais il faut savoir perdre un peu de temps parfois pour en gagner beaucoup au final!
Bravo à lui, prépa "light" et maxi perf!

vendredi, mai 18, 2012

Challenge du jubilé de printemps TA 41

Hier avait lieu, sur le site de l'étang intercommunal de Villiers sur le loir, le challenge du jubilé de printemps TA41 dont je vous mettrai peut être en ligne le réglement d'ici peu.
Le principe était, par un temps clément (vent, froid et petites gouttes) et une eau chaude (15°C?) de réaliser un triathlon sprint en simulation avec une petite particularité :
- Séance natatoire préalable
- Départ pour 750m+T1 et arrêt du chrono
- Mise en place pour la partie vélo+cap
- Départ en décalé en vélo et enchaînement immédiat en cap.

Bilan :
- me suis pris une claque en natation (normal), mais pas plus que prévu
- me suis pris une claque en vélo... heu... pas prévu même si on pouvait supposer que j'allais mettre un peu plus de temps que l'année dernière sur le parcours du "sprint de villiers"... 4' de plus même si on peut retirer 1' en raison du "respect" (hum) des stop et cédez le passage, 3' sur 21.5kms ça fait quand même beaucoup
- bref, j'attaque la cap avec 3' de retard sur la tête de course (l'albatros et l'aigle) et je reprends un peu de temps sur l'albatros mais bon... juste la satisfaction d'avoir couru à 15kmh sur 4.2kms...

Bref, pour la semaine prochaine je pronostique par rapport à 2011 :
- même chrono en natation
- +2' en vélo si je me dépouille et si les éléments sont avec moi
- en cap... heu... c'est pas le même parcours... mais on va dire 15kmh...

Félicitions à l'albatros qui va très vite en bleu je trouve...

samedi, mai 12, 2012

Non, je ne serai pas ridicule à Bourges!

La raison est simple mais je vous laisse quelques secondes pour la deviner :
a) j'ai menti depuis 6 mois sur mon niveau natation et je vais sortir dans le premier pack ce qui me permettra de rester avec le groupe de tête à vélo, et fort d'un niveau à pied qui n'a jamais été aussi bon j'accrocherai la tête de course dans la dernière épreuve. En bref je suis devenu triathlète avec drafting.

b) parce qu'il n'y a rien de ridicule à se trainer en nat, trainer un paquet de cycliste à vélo et se faire déposer à pied par les mêmes cyclistes tout frais à T2

c) la réponse C)

d) Bourges est annulé faute de bénévoles, ce qui marque la difficulté des organisateurs de nos jours à trouver de bonnes âmes pour permettre aux jeunes et moins jeunes de s'éclater.

mardi, mai 08, 2012

Les news

Bon, on peut résumer les choses ainsi :
S'entraîner fait devenir moins mauvais.

Première grande découverte donc.

Puis :

S'entraîner intelligemment fait plus progresser.

Seconde grande découverte que je m'octroie, vu que les autres sont tous nuls.

Enfin :

On ne fait pas d'un bourrin un cheval de course

Troisième grand principe donc que je ferai graver sur le fronton de la maison au prochain ravalement de façade.


Donc, vous en déduirez que j'ai nagé (sisi), roulé (en vrai) et couru depuis le dernier post et que les sensations peuvent être qualifiées de :

- bof en natation (on va dire 1'42/100m allure course sans PB ni combi....)
- mouai en vélo (c'est pas glorieux mais ça s'approche d'une forme de reprise au mois de janvier)
- un tantinet de petites sensations furtives à pied au hasard des 3 premières répétition d'une série VMA et qui correspondent à un poids supérieur à 3/4kgs à mon actuelle masse pondérale.

Bref, je ferai un pronostic de la coursette du 20 Mai d'ici une petite semaine...

mercredi, mai 02, 2012

Le plan de la dernière chance

Ca y ressemble un peu...
Devant ma progression asthmatique en cap, l'absence totale de séance natation et les petits cuissots à vélo, je me lance dans un truc.... classique...
Désolé, j'ai pas trouvé, et pas eu le temps de chercher, un truc encore différent à tester et rentrant dans le triptyque : famille - boulot - maison.
J'ai donc attaqué un petit cycle de développement de la VMA avec des vrais séances 30/30 40/40 qui font mal, je ménage mon organisme à vélo en me consacrant à du travail de force/vélocité, d'allure sprint et de travail à "FTP" (ce que l'on tient 1H sur un CLM).
Pour la natation, je tente une approche de l'élément liquide ce vendredi si tout va bien... et que mes oreilles l'accepte.
Des news ce week end donc...

samedi, avril 21, 2012

Comment envisager la saison?

Après ces 2 semaines de congés parental qui devaient me permettre de pouponner, bricoler et me refaire une santé sportive digne d'un triathlète chevronné, je peux constater que les 2 premières étapes ont été pleinement réussies, mais que pour la dernière "la route est longue, la pente est rude" (balladur copyright).
Je constate aussi que la prise d'anti inflammatoires normalement destinés aux bovins et équidés provoque chez moi une certaine rétention d'eau qui m'empêche de constater à quel point je suis aiguisé, affuté, léger comme la loutre au sortir de l'hiver, bref.... à moins que ce ne soit le turc-magnum-pop corn de mercredi soir...
Il est clair que je suis loin, trèèèèssss loin de retrouver les sensations qui furent miennes lors de l'année 2011 qui restera à jamais gravée dans mon garage (dossard "élite" de Dijon religieusement pendu au fil à linge devant le home trainer), et que les mois à venir me semblent devenir tout petit en pensant à ça et à ça, tout en sachant que ça ne sera pas la priorité au quotidien... Argh

J'ai certes dit que je ferai ses courses en "touriste zélé" mais pas que je commencerai à manger les pissenlits dès le début de la cap pour le half de juin et dès la fin de l'izoard pour embrun...

Donc, on résume :
- premier test match le 20 mai sur un tri sprint avec drafting (la looossssseeeeee) pour voir si je mange très cher ou pas,

- second test match le 27 mai sur un tri sprint sans drafting (AAAAAAAAAHHHHHHHHHH) qui devrait donc me permettre de gagner quelques places par rapport au premier...

Ensuite, on tente de placer 1 ou 2 séances de 2H de HT et 1 séance 3H de vélo.... pis :

- troisième test match le 24 juin sur le half de la Sarthre où je vais essayer de finir dans la première moitié... allez, faut pas se la jouer petit slip, premier tiers! prenez note que j'ai perdu toute notion de la relation entraînement-résultat sportif à ce jour vivant sur de doux souvenirs, refusant d'admettre qu'ils sont le passé et que le présent n'est que ahannement et gesticulations inefficaces dans les 3 disciplines,

- petite touche le 1er Juillet pour un CLM par équipe histoire de me remettre de mes émotions de la semaine précédente, me faire humilier en natation, réussir à prendre péniblement quelques relais en vélo et me faire pousser puis abandonner en cap...

Là forcément je devrais commencer à m'interroger, à me dire qu'on peut faire illusion dans les pyrénées avec plusieurs années d'un entraînement régulier et relativement conséquent derrière soi, même avec quelques mois "cool"... mais qu'après plusieurs mois off + quelques mois "cool", c'est vachement plus dur...

Que nenni donc, je devrais replacer 2 sorties 2H de HT et 1 ou 2 sorties de plus de 3H en vélo (avec petit enchaînement souple à pied derrière allure "course" soit 5,4kmh au moins) puis me lancer dans :
- la tentative d'essai transformé le 15 Août au côté de mon cousin Joël que je tâcherai de contenir le plus longtemps possible à vélo après être sorti (du moins j'espère) devant lui en natation... faut pas déconner quand même, sinon y'aurait plus de justice! Si vous pouviez me recommander un petit bar sympa le long du parcours pour faire des petites pauses sur la partie marche, ce serait sympa...

mercredi, avril 18, 2012

gromgrumlugroumpf

Bon, récapitulons...
Ce dimanche j'arrive sur le stade avec LMFAO à fond pour bien me mettre dans l'ambiance. Le test VMA va être une vraie boucherie c'est sûr! Bon... une fois le nez dehors il fait froid, y'a du vent, pas grave me dis je, ma performance n'en sera que plus glorieuse!
Bon, bilan des courses, malgré un seb venu pour faire le poisson pilote sur le test je fais un résultat guère plus honorable que celui de fin 2011... on va dire que c'est le vent.
Donc petite séance cap le lendemain au soleil, programme "trail", bonnes sensations, beau chrono sur ce parcours où j'ai mes marques et d'environ 15kms.
Les sensations n'ayant pas été mauvaises en natation le vendredi, et les séances PMA en vélo montrant un début de reprise de gros cuissots, je me dis que je vais pouvoir envoyer le bois cette semaine!
Ils vont voir, non mais!
Las, je me chope la première otite de ma vie... à 36 ans... et les 2 oreilles en même temps pour bien faire...
Strechcordz impossible (je ne peux pas baisser la tête), natation impossible, cap pour le moment impossible (je ne supporte pas les chocs), reste peut être un peu de HT le buste le plus droit possible si j'y arrive.....
Snif.... quand ça veut pas...

lundi, avril 09, 2012

Doouuuccement

Après m'être pris une fessée en vélo il y a 15 jours par mon pote Seb qui devient costaud dans... les 3 disciplines, j'ai repris la voie d'un entraînement un peu plus régulier avec 2cap+2HT la semaine dernière et cette semaine 2HT+1 séance vélo et 2 séances cap (+2 strechcordz).
Rien d'extra mais un retour au minimum vital pour progresser un peu.
Bon, j'ai failli mettre seb en difficulté en vélo mais c'est uniquement parce qu'il était : fatigué de sa séance cap du matin (un 10k tourné en 38' pour faire du rythme...), avec un vélo route+mavic "parachute" (R sys) et prolong court VS un tonio en léger regain de forme et son vélo de CLM fraîchement remis en état...
Je vais tenter de profiter de mes 2 semaines de congés paternité (enfin!) pour continuer sur cette phase sans abuser sur les oeufs de pâques...

Signalons aussi dans les affaires du moment Mitch qui attaque la dernière phase de prépa pour lanza, Jeff qui a fini la phase 1 de rééduc suite à son opération des ligaments croisés et mon cousin qui a fait sa première course en vue de la préparation pour Embrun.

dimanche, mars 25, 2012

Un 5kms pour en faire 10

Après avoir souffert samedi et m'être fait ridiculiser (je pèse mes mots)par Séb sur une petite promenade vélo d'1H qui m'a permis de mesurer avec précision que j'ai 2kmh dans la vue par rapport au niveau "Tonio moyen".
Après avoir réussi à changer d'heure.
Après m'être rendu le coeur léger au départ de cet ekiden de vendôme et trottiné 15' cooollll, je me rends au retrait des dossards retrouver mes compagnons de course de la journée.
Je m'apprête à me saisir le dossard "XX1" synonyme de 1er relais sur la démentielle distance de 5kms et... ben non. Y'a eu gourance dans l'attribution des relais semble t il.
Je suis sensé faire le 7,2kms qui clôture la course, ce qui m'est impossible parce que j'ai piscine (ou plutôt la course de la petite à préparer).
Mes camarades de jeu s'attachent donc à trouver une solution et me cèdent donc avec gentillesse un... 10kms...
Gasp...
Cruelle distance qui va me permettre d'étalonner les dégâts par rapport à l'année dernière sur la même épreuve.
Ayant quasiment le même poids, les mêmes chaussures, le même short et le même tee shirt, il ne me sera pas possible d'invoquer une quelconque excuse autre que le manque de prépa. Je ne me permets pas de rajouter que j'ai estimé que l'année dernière j'étais dans un jour "sans"... pour terminer en 40'13.
Séb, averti par sms, se fout de moi.
Normal...
Bon... quand faut y aller.
Le premier relayeur me passe le chouchou en seconde partie de classement, ce qui me permettra une petite motivation en rattrapant des coureurs (pour une fois).
J'estime à 43' mon grand potentiel.
Passage au 1er km en 4'12, second en 4'16, le parcours alterne virages et petits faux plats. Je veille à ne pas trop forcer, bien être en fréquence...
3ème en ... je sais pas donc 4ème en 8'21, j'arrive encore à faire une division par 2 et je me dis que je suis un poil vite là...
Fin du premier tour en 20'58, je sers les dents. Le 6ème arrive lentement en 4'09, le 7ème un peu plus vite en 4'16 alors que je suis plus lent, le 8ème vicieux avec un faux plat montant en 4'15, je commence à souffrir un peu. Je profite d'un mini faux plat descendant pour tenter de respirer un peu, passage en 4'08 au 9ème, je lâche les chevaux de trait pour voler en 4'02 sur ce dernier kilo...
Ouf... 41'49"98 l'honneur est sauf, l'allure bien gérée.
Y'a encore du boulot.