Hier soir pluie, vent, nuit, boue...
2H de trail dans les bois, à la lumière de la frontale qui me laisse entrevoir le chemin détrempé durant quelques mètres avant que l'obscurité ne mange le reste.
La pluie redouble, les arbres craquent sous les rafales, mais paradoxalement je me sens bien. L'impression de vivre, de retrouver un peu de mes origines. Je me sens chez moi...
Le sentiment de "combattre les éléments" qui m'animait il y a 2 ou 3 ans fait place aujourd'hui à la volonté de me fondre dans le milieu, de sentir la forêt qui m'entoure, le chemin que je parcours.
La pluie coule sur mon visage, je suis trempé, mais tout cet inconfort relatif n'est que psychologique. Le corps va bien, ne souffre pas. La tête suit...
Je ne sais pas si je terminerai ce trail dans une semaine, peu m'importe au final. Je suis juste un homme qui court comme ses lointains ancêtres (*).
Au bout du chemin la réalité, les lumières de la ville, j'ai envie de faire demi-tour et repartir encore une fois rejoindre ce qui est ma nature...
(*) ok, les lointains ancêtres n'avaient pas de frontale, de chaussures de trail, de veste coupe vent et coupe pluie, de collant de cap, de vêtements "première couche" respirant....:)
4 commentaires:
Je te rappelle que lors d'un trail IL EST ABSOLUMENT INTERDIT DE TENDRE DES PIEGES AUX AUTRES CONCURRENTS et encore moins de les bouffer !!!
Amusez vous bien !
Loïc
zut alors...
En tout cas, au vue de ton récit, je te pressens en grande confiance... et c'est bon à lire !
Merci!
En grande confiance heu... je ne dirai pas cela, simplement que je vais prendre plaisir à faire cette course, quelqu'en soit l'issue!
Merci en tout cas
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